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mardi 12 août 2014

“Happy Birthday, Mr. Président!”


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Le 12 août 2014

   
Avec Sarkozy, nous pensions avoir touché le fond. Eh bien, non, Hollande aura fait pire.

Le Président fête ses soixante ans ; l’occasion d’aborder son intimité, d’autant que, dans le domaine, il ne nous aura rien épargné cette année.
Avec Sarkozy, nous pensions avoir touché le fond.
 Eh bien, non, Hollande aura fait pire.
Qui, mieux que la maîtresse la plus érotique du président le plus médiatique – j’ai nommé Marilyn Monroe et John F. Kennedy –, pouvait suggérer le titre de cet édito consacré aux puissants et à leurs concubines ?

Moche et minable, lâche et goujat, le Président « no man´s land », comme j’aime à le surnommer, ce sont les femmes qui en parlent le mieux :

Un homme qui ne s’engage pas.
Souvenons-nous de cette séquence, face à Royal, la mère de ses quatre enfants, parlant mariage, un François Hollande qui atermoie, qui esquive.
Voilà un homme qui n’engage à rien, comme ses promesses de campagne, ses courbes du chômage et ses pactes à la mords-moi-le-nœud. Faux, flou, fourbe et mou.
 Faiblesse oblige.
Un homme qui ne s’empêche pas.
 « Moche et minable », dixit Mme Cotta, à propos des frasques en scooter et autres pantalonnades avec Julie Gayet.
 « Un homme, ça s’empêche », écrivait Albert Camus, ça se retient, ça se contrôle, par dignité, par décence ordinaire.
Pas sa Normalité, qui n’a pas saisi ce que la fonction impliquait de sacrifice de soi.
Un homme qui ne décide pas.

Un de ces êtres sur lesquels les femmes cérébrales mettent leur dévolu, à leurs dépens.
Il gère ses relations féminines, et ses ministres, comme les courants de son parti, sans trancher, sauf quand ses communicants l’obligent à un acte d’autorité. « Je fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler »: l’abondance de « je » comme les anaphores de « Moi Président  » soulignent à l’évidence une autorité qu’il n’a pas.
Un homme qui ne ressent rien. « Lâche et goujat », lâchait Sophie Marceau après que la concubine fût répudiée comme une putain, via les médias : le comble de la muflerie, de la veulerie.
 La révélation d’un président froid et autoritaire, « énarchien » sans affect, opportuniste sans scrupules.
 On nous aurait changé « Pépère » et « Flanby » ou n’est-ce pas le même personnage, faux et manipulateur, en plus d’être flou et mou ?
Les médias français ont des scrupules de petits-bourgeois quand il s’agit d’aborder l’intimité des princes qui nous gouvernent, quand bien même elle s’étale sans pudeur devant eux.
 Il en irait du respect dû à la fonction et aux institutions.
Il convient de n’être pas « irrévérencieux » même à Boulevard Voltaire où l’on ne tient pas à donner du grain à moudre aux sbires de la DGSI (ex-RG et DST).
C’est ainsi que dans notre monarchie républicaine, on fait des révérences aux puissants, comme autrefois au roi.

Je viens d’un milieu populaire et républicain, et le « Chant du départ », le « Chant des partisans » et surtout le « Ça ira », dans l’interprétation incomparable de Piaf, pleine de verdeur, de truculence et de fureur populacière, font partie de mon Panthéon musical.

Notre président se repose à la Lanterne, à Versailles !
 Quel inconscience : ils n’ont même pas songé à rebaptiser le lieu !
 Se rendent-ils compte qu’ils risquent de s’y retrouver bien pendu, à la lanterne, nos aristos, et avec leurs catins de surcroît ?

 Ce n’est pas moi qui le dis, mais la chanson, éminemment républicaine…

Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, les aristocrates à la lanterne, les aristocrates on les aura !

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