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mercredi 27 août 2014

Un petit coin de parapluie…


François Hollande: nous ne « redoutons pas » la pluie - YouTube thumbnail

Le 26 août 2014

   
François président mouillé était en Bretagne ce lundi.

Comme sur un air de chanson de notre regretté Georges Brassens, François président mouillé était en Bretagne ce lundi.
 Cette présence dans la bonne île de Sein étonne à plus d’un titre, alors qu’elle était programmée depuis longtemps.
Cette île, nommée Compagnon de la Libération par le général de Gaulle le 30 août 1946, est chargée d’une histoire comme on n’en fait plus.
Dès l’appel du 18 juin 1940, les hommes de l’île (plus de 120) armèrent de petits bateaux de pêche pour rejoindre les Forces françaises libres en Angleterre.
 Le plus jeune avait 16 ans, le plus âgé plus de 50 ans : autant de héros qui doivent être donnés en exemple.
Le général de Gaulle ne s’y était pas trompé en déclarant lors du premier rassemblement des Français libres en Angleterre : « Mais l’île de Sein représente donc le quart de la France ? »
 Ce jour-là, il y avait environ 400 Français courageux à avoir fait le voyage ; ils furent ensuite beaucoup plus nombreux.
On peut donc dire que résister, dans cette île du bout du monde, est une habitude et un sacerdoce. Pourquoi notre Président s’est-il rendu un 25 août sur ce rocher ?
Nul ne le sait.
 Inventer de nouvelles commémorations doit être un boulot à plein temps pour François.
Rien ne se rapporte au 25 août dans l’île ; c’est la date du 18 juin qui est commémorée tous les ans ici.
Toujours est-il que les cieux n’ont pas été cléments avec le Président, comme depuis son investiture.
 À chaque sortie, il prend des seaux d’eau sur la tête.
 En règle générale, un monarque comme lui est protégé, les porteurs de parapluie se battent pour être à ses côtés.
 En Bretagne, rien de tout cela, les habitants de l’île sont habitués au climat rude, ils sont tous équipés de cirés, bottes et bonnets.
 Nous avons donc tous vu François Hollande, seul sous une pluie battante, lunettes mouillées et diction hachée, tentant de déclamer son semblant de discours « rassembleur ».
 Discours repris mot pour mot le soir même sous la pluie de Paris.
 En un mot, il faudrait se rassembler autour de lui pour voir les choses évoluer.
 Alors que seul un appel à la résistance contre lui et ses gouvernements successifs recevrait un écho favorable.
Il faut dire aussi qu’à moins de 17 % de popularité, il est devenu difficile pour lui de trouver un porteur de parapluie.
 Le jour n’était pas non plus propice à un appel du « 25 août » depuis l’île la plus reculée de Bretagne, alors que Montebourg et ses copains lui avaient savonné la planche.
Il a eu beau essayer de trouver des accents « gaulliens », de marcher dans les pas du Général, c’était raté.
En Bretagne, il existe quelques dictons très intéressants.
 Le premier commence ainsi : « Qui voit Molène voit sa peine, qui voit Sein voit sa fin. »

Les marins connaissent tous ce dicton, Hollande peut-être aussi.

Le second nous vient d’Olivier de Kersauson : « En Bretagne, la pluie ne mouille que les cons. »

 Sans doute que depuis mai 2012, Hollande est étanche.

Pas besoin de parapluie.

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