Le bilan du (bientôt ex ?) président est un échec. Presque arrivé à mi-mandat c’est même cataclysmique.
« Ma priorité c’est l’emploi, mon cap c’est la croissance ».
Le bilan du (bientôt ex ?) président est un échec.
Presque arrivé à mi-mandat c’est même cataclysmique. Les médias prédisaient une rentrée difficile, elle est devenue un enfer avec les critiques et le départ des sieurs Montebourg et Hamon.
Vu que le changement c’est maintenant, on prend le conseiller qui a dessiné la piteuse politique économique et on le propulse ministre de l’Economie…
Le nouveau ministre a un parcours brillant.
Ses idées, elles, le sont moins.
Conseiller économique écouté de Hollande, sa part est grande dans le chaos économique que subit la France.
Son profil (ancien banquier chez Rothschild) est aussi rassurant pour le MEDEF qu’inquiétant pour les « gens de gauche ».
Le petit génie de la finance est tout sauf de gauche et n’a pas bien compris les ressorts de l’économie, la vraie.
L’économie n’est pas la finance de haut vol, celle qui jongle avec les milliards et le destin de milliers de salariés envoyés sur le carreau.
Son bilan en tant que conseiller de Hollande, c’est un demi-million de chômeurs supplémentaires, une croissance qui a fait ses adieux et une augmentation de la dépense publique malgré les affirmations assurées des différents représentants de l’exécutif.
Les seniors sont abandonnés sur le bord du chemin et ne peuvent qu’espérer une retraite minable dans les couloirs de Pôle Emploi.
Les jeunes pensaient peut-être que les emplois aidés leur mettraient le pied à l’étrier.
Mauvais calcul…
800.000 d’entre eux (de moins de 25 ans) désespèrent de trouver un travail.
Macron, Hollande et l’éphémère ministre de l’Education Benoît Hamon ont-ils compris que le chômage peut-être combattu efficacement par des idées de bon sens comme l’apprentissage ?
Hollande avait annoncé sa volonté d’augmenter le nombre d’apprentis en France et d’arriver à 500.000 (contre 1,5 million en Allemagne).
Mais ça, c’était juste avant qu’il ne gèle les dispositifs permettant aux entreprises petites et grandes d’engager un apprenti.
Résultat, le nombre d’inscriptions dans les centres de formation d’apprentis est en chute libre.
Le son de cloche est presque le même pour l’alternance, qui a pourtant fait ses preuves.
Aujourd’hui, seuls les grands groupes ou presque peuvent faire appel aux jeunes en alternance.
Encore faut-il avoir un patron « youth friendly », comme Henri Proglio chez EDF : lui aime recourir à des jeunes qui seront bien formés et qui pourront gravir les échelons de l’entreprise.
Mais ce genre de solutions dépasse l’entendement de l’ancienne et de la nouvelle équipe ministérielle.
Il reste alors une solution : suivre les traces d’Emmanuel Macron, sortir de l’ENA, intégrer une banque d’affaires et piloter à l’aveugle l’économie française sans aucune garantie de résultat.
Après tout, ce qui est important, ce n’est pas ce que l’on fait, mais d’où on vient…
Les petites gens apprécieront.
Le bilan du (bientôt ex ?) président est un échec.
Presque arrivé à mi-mandat c’est même cataclysmique. Les médias prédisaient une rentrée difficile, elle est devenue un enfer avec les critiques et le départ des sieurs Montebourg et Hamon.
Vu que le changement c’est maintenant, on prend le conseiller qui a dessiné la piteuse politique économique et on le propulse ministre de l’Economie…
Le nouveau ministre a un parcours brillant.
Ses idées, elles, le sont moins.
Conseiller économique écouté de Hollande, sa part est grande dans le chaos économique que subit la France.
Son profil (ancien banquier chez Rothschild) est aussi rassurant pour le MEDEF qu’inquiétant pour les « gens de gauche ».
Le petit génie de la finance est tout sauf de gauche et n’a pas bien compris les ressorts de l’économie, la vraie.
L’économie n’est pas la finance de haut vol, celle qui jongle avec les milliards et le destin de milliers de salariés envoyés sur le carreau.
Son bilan en tant que conseiller de Hollande, c’est un demi-million de chômeurs supplémentaires, une croissance qui a fait ses adieux et une augmentation de la dépense publique malgré les affirmations assurées des différents représentants de l’exécutif.
Les seniors sont abandonnés sur le bord du chemin et ne peuvent qu’espérer une retraite minable dans les couloirs de Pôle Emploi.
Les jeunes pensaient peut-être que les emplois aidés leur mettraient le pied à l’étrier.
Mauvais calcul…
800.000 d’entre eux (de moins de 25 ans) désespèrent de trouver un travail.
Macron, Hollande et l’éphémère ministre de l’Education Benoît Hamon ont-ils compris que le chômage peut-être combattu efficacement par des idées de bon sens comme l’apprentissage ?
Hollande avait annoncé sa volonté d’augmenter le nombre d’apprentis en France et d’arriver à 500.000 (contre 1,5 million en Allemagne).
Mais ça, c’était juste avant qu’il ne gèle les dispositifs permettant aux entreprises petites et grandes d’engager un apprenti.
Résultat, le nombre d’inscriptions dans les centres de formation d’apprentis est en chute libre.
Le son de cloche est presque le même pour l’alternance, qui a pourtant fait ses preuves.
Aujourd’hui, seuls les grands groupes ou presque peuvent faire appel aux jeunes en alternance.
Encore faut-il avoir un patron « youth friendly », comme Henri Proglio chez EDF : lui aime recourir à des jeunes qui seront bien formés et qui pourront gravir les échelons de l’entreprise.
Mais ce genre de solutions dépasse l’entendement de l’ancienne et de la nouvelle équipe ministérielle.
Il reste alors une solution : suivre les traces d’Emmanuel Macron, sortir de l’ENA, intégrer une banque d’affaires et piloter à l’aveugle l’économie française sans aucune garantie de résultat.
Après tout, ce qui est important, ce n’est pas ce que l’on fait, mais d’où on vient…
Les petites gens apprécieront.
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