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lundi 21 juillet 2014

Bataille rangée communautariste en plein Paris.


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Le 20 juillet 2014

   
La France n'est plus qu'un vaste cocktail Molotov qui attend l'incident qui allumera la mèche pour l'embraser.

Malgré l’interdiction, de nombreux militants pro-palestiniens se sont rassemblés le 19 juillet à Barbès dans le nord de Paris pour exprimer leur soutien aux Palestiniens de Gaza.
Munis de pancartes, ils scandaient : « Palestine vivra, Palestine vaincra » ou encore « Israël assassin, Hollande complice ».
 Certains militants ont brûlé des drapeaux israéliens, ceci sous l’œil impavide des CRS positionnés au lieu de départ dès le début de l’après midi.
Partie de Barbès, la manifestation s’est dirigée vers Château-Rouge.
 Les CRS ont alors bloqué l’accès vers la gare du Nord.
 Vers 16 H, la situation a commencé à dégénérer, des manifestants ont jeté des pétards, cailloux et autres projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes.
 Le gros de la manifestation qui comptait un millier de personnes a commencé à refluer mais de petits groupes sont restés sur place pour en découdre avec les fonctionnaires de police mettant la main sur des projectiles plus volumineux (poubelles renversées, pavé, bout de bois de palette).
  Ils ont incendié un fourgon RATP et cassés des vitrines.
L’AFP indique qu’il y aurait au moins cinq policiers blessés, la préfecture de police de Paris, quant à elle, parle de 38 personnes interpellées.
Quatre enseignements sont à tirer de ces échauffourées :


1) On s’aperçoit qu’actuellement plus que les médias institutionnels ce sont les réseaux sociaux qui sont les véritables déclencheurs d’actions sur le terrain.

2) La manifestation était interdite, le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, avait appelé samedi matin à ne pas s’y rendre précisant : « si des manifestants ou des contre-manifestants, tentaient d’y participer, ils prendraient le risque d’être contrôlés, interpellés et remis à la justice ».
Pourtant aucune interpellation n’eut lieu avant la formation de celle-ci malgré la présence des CRS.
 Il fallu attendre 16 h pour que ces derniers interviennent enfin.
Nous n’avons pas connu un tel laxisme avec des mouvements autorisés comme « La Manif pour Tous » ou « Jour de Colère ».
 Cette différence de traitement n’est pas due qu’à des motifs politiques, elle est due aussi à la peur d’intervenir face à des foules immigrés qui, il faut le reconnaître, sont plus déterminés que les braves bourgeois luttant contre le mariage homosexuel, bénéficient d’un large soutien dans les médias et peuvent faire flamber rapidement les centaines de quartiers sensibles disséminer sur l’hexagone.

3) Des mouvements communautaristes pro-palestiniens et pro israéliens exportent aujourd’hui le conflit du Moyen Orient dans de nombreuses villes de France (Il y a eu samedi prés d’une dizaine de manifestations).
Ceci est la preuve qu’un grand nombre d’immigrés originaires du Maghreb ne se sont pas fondus dans le moule national.
 En étudiant les comptes-rendus, on a encore une fois la preuve que l’immigration n’est pas une chance pour notre pays mais un grand malheur pour notre devenir.

4) La France est devenue une véritable poudrière, une cocotte minute qui peut exploser à tout instant.
Les politiques le savent et essayent de louvoyer en gagnant du temps pour repasser la patate chaude aux prochains locataires des palais gouvernementaux.

Osons le dire, aujourd’hui la France n’est plus qu’un vaste cocktail Molotov qui attend l’incident qui allumera la mèche pour l’embraser.

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