Un milliard de subventions plus tard, l’usine de batteries électriques est à des années-lumière de ses objectifs.
le 22/12/24
L'usine de batteries de voitures électriques de Douvrin dans le nord de la France, présentée comme un fleuron de l'industrie par Emmanuel Macron il y a un an, fait face à de nombreuses difficultés.
Entre erreurs de
prévision, subventions astronomiques et problèmes techniques, tout y est
pour que les objectifs ne soient pas atteints !
Problèmes techniques et financiers
L’usine, qui devait produire 2000 batteries par jour, n’en fabrique actuellement que 100. Les anomalies détectées quotidiennement dans les processus de fabrication entraînent un taux de rejet élevé, avec près de la moitié des packs de batteries jetés pour non-conformité. Les constructeurs Stellantis et Mercedes, soutenus par Total Energy, ont investi plus d’un milliard d’euros dans ce projet.
Impact sur l’industrie européenne
Le groupe a récemment stoppé la production dans ses usines en Italie et en Allemagne. Le pionnier suédois Northvolt a également licencié un tiers de ses effectifs. Les choix industriels tournés vers les batteries haut de gamme, coûteuses, contrastent avec la demande croissante pour des modèles moins autonomes, mais plus abordables, comme ceux produits par les leaders chinois.
L’Europe, qui s’est fixé l’objectif de 100 % de voitures neuves électriques d’ici 2035, commence à douter d’atteindre cet objectif… Aujourd’hui, une voiture électrique sur dix vendue en Europe est chinoise, un chiffre qui pourrait doubler dès l’année prochaine.
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