L’arrestation de l’avocat Juan Branco au Sénégal a déclenché une onde de réactions en France, sur les réseaux sociaux et au sein de la communauté juridique.
Alors qu’il tentait de s’exfiltrer par la Mauritanie à bord d’une pirogue, les avocats de Me Juan Branco ont publié un communiqué dénonçant une persécution politique et des violations de ses droits humains.
Selon des sources policières, Juan Branco était recherché depuis son apparition à la conférence de presse consécutive à l’arrestation d’Ousmane Sonko, client pour lequel il mène un combat judiciaire. Ayant pénétré au Sénégal via la Gambie et dans des zones d’entrées non-officielles, un mandat d’arrêt avait été décerné contre lui par le procureur général de la République.Les avocats de Me Juan Branco, Maître François GIBAULT, Maître Luc BROSSOLLET, Maître Alexandre URSULET et Maître Robin BINSARD, se disent informés de sa remise aux autorités mauritaniennes, et déplorent cette mesure qu’ils considèrent comme ne respectant pas les règles de droit international. Ils estiment que leur confrère est victime d’une persécution politique suite à son engagement dans la défense de M. Ousmane Sonko.
Dans leur communiqué, les avocats soulignent que personne ne devrait être inquiété en raison de l’exercice de sa profession, quelle que soit la personnalité de ses clients. Ils appellent les autorités françaises, espagnoles et sénégalaises à réagir afin de permettre la remise en liberté de Me Juan Branco.
Les défenseurs de l’avocat dénoncent également une instrumentalisation du code pénal à des fins politiques dans les procédures engagées contre lui au Sénégal. Ils sont déterminés à utiliser toutes les voies de droit adéquates pour mettre un terme à cette situation et garantir la protection des droits de la défense.
Juan Branco, âgé de 33 ans, a été appréhendé à Rosso, à la frontière avec la Mauritanie, alors qu’il tentait de fuir le pays. Des photos publiées par Futurs Médias le montrent déguisé en pêcheur, à bord de la pirogue. Les avocats de Me Juan Branco appellent à la solidarité internationale pour faire la lumière sur cette situation et garantir le respect des droits fondamentaux dans cette affaire.
Communiqué de la défense de Me Juan Branco
« Nous avons été informés de la remise de notre confrère Juan Branco aux autorités mauritaniennes, alors que celui-ci s’était rendu dans ce pays régulièrement et en vue d’échapper à la persécution politique qui lui avait été promise au Sénégal.
Nous déplorons vivement cette remise, qui méconnait les règles de droit international, et expose notre confrère Juan Branco a de graves violations de ses droits humains.
Aucun avocat ne devrait être inquiété en raison de l’exercice de sa profession, ou qu’il soit dans le monde, quelle que soit la défense qu’il a choisi et quelle que soit la personnalité de ses clients. C’est la sauvegarde des droits de la défense qui est en jeu.
Le combat judiciaire que mêne notre confrère Juan Branco pour son client M. Ousmane Sonko ne justifie en aucun cas la persécution politique dont il fait l’objet à Dakar.
Nous exercerons toutes les voies de droit adéquates pour mettre fin aux procédures menées contre Juan Branco au Sénégal, qui relèvent d’une instrumentalisation pure et simple du code pénal à des fins politiques.
Nous appelons toutes les autorités françaises, espagnoles, et, bien sûr, sénégalaises, à réagir en vue de permettre la remise en liberté de notre confrère Juan Branco. »
Le Média en 4-4-2.
Quand la sœur d'attal menaçait Juan Branco
"Tu ne me connais pas ? Je m’appelle Fanny ATTAL. T’es dans la merde"
On s'en bas les gosses ... Ils n'ont qu'à allez faire le tapin chez les 2 pd de l'élysée avec leur avion fantôme sur le tarmac du touquet où dans le cadre des subventions pour les merde d'artistes hors sol . Qu'ils grèvent !
RépondreSupprimerMais qu'est ce qu'il est allé faire là bas ? il n'y a pas de bons avocats au Sénégal ? Je ne le soutien pas ,il n'a pas à se mêler des affaires politiques de ce pays ,il y a assez des causes à défendre en France
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