19 août 2023
Les réserves de pétrole prouvées ont augmenté de 1,1% dans le monde l’an dernier !
Si l’âge du pétrole arrive à son terme un jour, ce ne sera pas par manque de réserves comme le clament depuis des décennies prophètes de l’apocalypse, experts en mal de notoriété et institutions internationales, mais du fait d’une baisse continue de la consommation mondiale.
Car les réserves prouvées de pétrole dans le monde se sont encore accrues l’an dernier, selon le bulletin statistique annuel de l’Opep, de 1,1 % à 1.564 milliards de barils, ce qui représente environ 40 ans de consommation actuelle.
Contrairement aux scénarios catastrophes annoncés régulièrement depuis 1973, aux légendes urbaines et aux prévisions d’experts en mal de notoriété, le monde n’est pas prêt de manquer de pétrole.
Si l’âge du pétrole, qui a commencé il y a maintenant un siècle et demi, arrive à son terme, il le devra plus à une raréfaction de la demande qu’à un manque de réserves.
Le fameux peak oil ou pic pétrolier qui nous est promis depuis les années 1950 par des quantités d’experts et d’institutions internationales allant de King Hubbert à Jean-Marc Jancovici en passant par le Club de Rome ou l’ONU sera avant tout le fait d’une baisse continue de la consommation. Rien à voir avec un scénario à la Mad Max.
Le monde ne va pas manquer de pétroleCette hypothèse a été formulée il y a déjà plusieurs années par Michael Liebreich, le fondateur du très influent Bloomberg NEF (New energy foundation), et reprise très récemment par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Le déclin rapide de la demande que les uns et les autres annonce serait lié notamment à la révolution dans les transports marquée par le déclin de l’automobile individuelle et le développement des véhicules électriques et le rejet grandissant du plastique issu de la pétrochimie. Reste à savoir à quelle échéance. Et il ne suffira pas de grandes déclarations et de grands engagements sur la fin de l’utilisation des énergies fossiles.
Il y a un principe de réalité, économique, technologique, social et politique.
Elles représentaient encore l’an dernier pas moins de 82% de la consommation d’énergie primaire dans le monde, et l’essor à marche forcée des renouvelables n’y change rien pour le moment.
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