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dimanche 5 février 2023

Revenir à la réalité est difficile

 

Véhicule militaire images libres de droit, photos de Véhicule militaire |  Depositphotos

4 Février 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND

Pour les hommes politiques "oxydentaux". Ils passeraient de manière évidente pour ce qu'ils sont : des menteurs doublés de gros cons.

Que ce soit pour les "réformes" des retraites, comme pour la guerre déclenchée contre la Russie.

Comme je l'ai dit, l'armée Ukrainienne avait été mise aux normes OTAN, c'est à dire d'une médiocrité extrême. Son rôle était de tenir une ligne très fortifiée, pendant que les sanctions contre la Russie feraient s'écrouler le régime. L'enfance de l'art, et une affaire de quelques semaines.

Pas besoin de pousser trop loin l'équipement. De plus, Washington faisant les gros yeux, tout les pays du sud s'aligneraient, sans doute pas très content, mais forcés.  Là non plus, on a oublié que la vraie monnaie, ce sont les matières premières, et sans les matières premières russes, le monde économique se tape un cancer généralisé avec métastases.

Ni la Chine, ni l'Inde, ni les autres comparses n'ont voulu écrouler leur économie pour les beaux yeux de l'empire. Trop dangereux. Parce que même si on a peur de Washington, on a encore plus peur de la rue, des émeutes de la faim, qui peuvent dégénérer très vite...

L'oxydent a l'habitude de perdre les guerres à long terme, c'est même devenu un toc, mais dans un premier temps, une phase victorieuse et courte avait lieu. Après, la situation pourrissait. Détruire une armée n'est pas forcément le plus compliqué, gagner la population, et éliminer le résidu de résistance, en général, 10 %, drôlement plus ardu.

L'impréparation militaire de l'oxydent est donc total, ses complexes militaro industriels sont noyés dans la corruption, la bureaucratie, le copinage, l'amateurisme.
Aucun militaire français n'a vu la vraie guerre, tout au plus des escarmouches. Le dernier vrai conflit étant l'Indochine, même l'Algérie n'était pas vraiment une guerre. Il n'y avait pas de vraies opérations militaires, il n'y a eu aucune bataille, seulement une opération vraiment très musclée de police. Les pertes des militaires français ont été inférieures à celles des morts sur la route sur la même période. 25 000 contre environ 78 000. Pour les blessés, les 65 000 blessés français du conflit, c'était la moitié ou le tiers des blessés sur la route...

Un général dans l'armée française pour 40 hommes... Cela en dit long sur l'inefficacité, le carriérisme, le gamelinage.

L'impréparation militaire se lit dans la fin des usines d'armement. Contrairement aux russes, les mieux burnés dans ce domaine, les oxydentaux sont à l'os. Ils produisent peu, très cher. Et n'ont aucun moyen de récréer et de rouvrir ces capacités, du moins à court terme. A long terme, c'est même douteux.

Ils ont, pour une vision à court terme, entassés des richesses imaginaires, en bits sur des comptes en banque, sacrifiés toute la base réelle de la puissance. La puissance productive. Eux ont gardé l'imprimante à billets.

15 000 obus par mois pour l'armée US, avec l'espoir d'arriver dans quelques années à 90 000, avec la circonstance aggravante que certains composés ne sont plus fabriqués qu'en Chine, et mystérieusement absents depuis 9 mois. La mondialisation, c'est génial qu'on vous dit !

Les crétins galonés de l'armée française ne pensaient pas nécessaire de garder en fabrication sur notre sol, la totalité de l'arsenal. Il y avait déjà des problèmes pour les munitions des armes individuelles... Il faut dire qu'ils pensaient plus à leur avancement, qu'à être compétent et à réfléchir...

On a déjà vu le phénomène avec le caporal de bohème, Hitler, qui en remontrait à ceux pour qui c'était leur métier. D'ailleurs, contrairement à ce que bien d'entre eux ont claironné, ce sont bien eux qui sont responsables de bien des bêtises. Il n'était pas décidé à marcher sur Moscou fin 1941, et très réservé pour Koursk.

On peut ressortir un adage datant de Louis XV : "Ils n'entendaient rien à l'art militaire, bien qu'y ayant été employés toute leur vie". Je crois que cela vient d'un vrai guerrier de l'époque, le maréchal de Saxe.

Donc, pour revenir plus précisément à L'Ukraine, les différences de pertes s'expliquent par un niveau d'équipements et de technologies très différents. Les russes ont nettement progressé pendant les 30 dernières années, les oxydentaux et les ukrainiens se sont endormis. Et les tares internes ont aggravé le problème. Pourquoi avoir des armées trop fortes, tout serait fini en 6 mois maximum... Après, le ronron quotidien reprendrait le dessus, jusqu'à ce que le pays occupé, devenu une variante locale du VietNam soit évacué...

Hitler disait que la guerre se conclut, restes contre restes. Et les restes oxydentaux et Ukrainiens, il n'y en avait pas beaucoup ou de moins, beaucoup moins qu'en face. Et il y en a de moins en moins. Le vieux problème de la baignoire qui se remplit et se vide en même temps. Seulement, là, la baignoire n'a qu'un mince filet d'eau et une fuite importante.

Moon of  Alabama a sans doute une estimation correcte, 160 000 morts et disparus côté ukrainien, peut être plus, parce qu'objectivement, les mercenaires, nombreux, on s'en fout de pas les compter, surtout s'ils sont pas humains, c'est à dire, bronzés, noirs ou bridés. Pour le côté russe, 25 000, ce qui est beaucoup. De plus certains continuent à les prendre pour des sous hommes, et qu'on les envoie se faire tuer dans des charges à la baïonnette et un fusil pour deux. Multiplions par deux ce nombre, et on aura le chiffre des blessés plus utilisables.

Visiblement, les Américains auraient proposé un plan de paix, abandonnant pas mal de territoire et la neutralisation. Sans doute sera t'il refusé, personne n'ayant plus confiance, les américains ne respectent jamais les traités. Mais cet abandon avait pour but de garder l'Ukraine comme colonie économique, chargée de rembourser les envois de matériels...

Sans doute, les unités Ukrainiennes devant la puissance de feu russe, très supérieure, fondent comme neige au soleil. Le nombre de brigades au front baisse inexorablement. Sans doute, certaines étant trop saignées pour ne pas être retirées ou dissoutes. De plus, avoir de gros effectifs sur le front comme l'armée ukrainienne (comparativement aux russes), entraine des pertes excessives. Depuis 1914 les effectifs ont fondus en premières lignes, essentiellement pour ne pas avoir trop de pertes et parce que la puissance de feu augmentait notablement.

Il y a aussi, chez le suprémacisme de certains, le refus d'envisager que, militairement, "notre" camp puisse avoir des pertes très supérieures devant les "sous hommes russes".
Xavier Moreau dit que l'attaque, avec des forces très inférieures, c'était du jamais vu.
Si.
La première bataille de Smolensk (10 juillet 1941- 10 septembre 1941), fut une contre offensive russe, menée avec des forces très inférieures, mais technologiquement très supérieures.  100 KV1 et 2, 600 T34, Katiouchas, Illiouchine II sturmovik. La résistance de la forteresse de Brest jusqu'au 30 juin, nuisit au bon encerclement de la poche de Bialystock-Minsk (l'infanterie ne put suivre la progression des panzer divisions sous le feu de la forteresse), 300 000 hommes purent s'en échapper et rejoindre les forces de contre attaque.

Rappelons aussi le combat, à Raseiniai en Lituanie d'UN char KV qui arrêtât une journée entière la 6° panzer division, démolissant, une douzaine de camions, autant de chars, 4 pièces antichars et une pièce de 88...

Un officier allemand raconte  qu'un soldat disait qu'on lui avait dit qu'il affronterait des sous hommes, mais qu'il n'avait rencontré que de redoutables spécialistes...

Il faudrait abandonner le racisme politiquement correct qui est pratiqué à l'égard des russes.

Le nombre de chars fournis aux Ukrainiens videra les arsenaux (de toute façons, ils étaient obsolètes, un char de 40 ans n'est bon qu'à servir de cibles), sans rien changer.

La suite ? Le front ukrainien se dilate, s'amincit, il finira bien par craquer. Plus l'ouest enverra d'armes, plus elles seront détruites. Les russes peuvent remplacer leurs pertes. Pas les arsenaux oxydentaux.

C'est un paradigme que les dirigeants, pris à leurs propres mensonges, n'ont pas compris. Ils sont dans un piège à con, et s'y vautrent.

La voie de la sagesse, c'est de négocier tout de suite. Quelqu'en soit le prix, ça coutera plus cher après.

On peut se poser aussi des questions. Comment le ministère de la défense, français, se démerde, avec 2/3 du budget russe, pour avoir 1/100 de son armée ?

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