Formidables ! vous êtes formidables, aurait pu dire le chanteur Stromae…
Nous vous avons raconté la semaine dernière comme le directeur de l’Institut Curie a fait donner la brigade anti-criminalité, la tristement célèbre Brigade Anti-Criminalité, contre un petit bout de femme, Stéphanie, 33 ans, non-vaccinée, qui nous a raconté comment elle a attendu 4 heures dans le froid de décembre sur un trottoir de la rue d’Ulm, à Paris.
Stéphanie a un cancer du sein agressif. Elle devait bénéficier d’une cure d’anti-corps avant de subir une traumatisante mastectomie. Elle a finalement rebroussé chemin, parce que son test COVID avait 36 heures au lieu de 24.
C’est l’un des exemples, parmi tant d’autres, des humiliations, des mesquineries, des excès intolérants que subissent les non-vaccinés aujourd’hui, y compris à l’hôpital public.
La seule raison de ces prurits haineux, c’est tout simplement qu’ils ont exercé leur liberté de choix en refusant d’être vaccinés. Mais la liberté et l’autonomie de la pensée ont mauvaise presse chez les vaccinés, et tout particulièrement chez les talibans du vaccin, qui rêvent d’éliminer ces gêneurs, ces “emmerdeurs”, ces empêcheurs de tourner en rond qui ne se laissent pas hypnotiser par la propagande officielle.
Cette histoire vous a forcément émus.
Heureusement, vous êtes formidables.
Lorsque vous avez entendu cette histoire, lorsque vous avez vu l’interview de Stéphanie, l’Amazone, la battante, l’indignée, qui vous a parlé de ses angoisses, de la mort, de la maladie, et qui vous a donné une superbe leçon de vigueur et de dignité, vous avez été des milliers à réagir.
Aujourd’hui, Rester libre ! qui pilote l’opération de shaming contre l’institut, comptabilise plus de 1.500 courriers à destination de l’institut Curie et du ministre Véran pour signaler cette anomalie et pour demander le licenciement pour faute du directeur de l’hôpital.
Ce n’est pas que nous en voulons au personnel de l’Institut, ni même au directeur. Mais quoi ? Devrions-nous nous laisser sacrifier sans rien dire ? Devrions-nous subir les humiliations ineptes de gens angoissés par la maladie, qui cherchent des boucs-émissaires pour ne pas assumer leur destin ?
Non, bien entendu.
Et il n’y a aucune raison pour que nous nous taisions, que nous acceptions en silence des violences de l’Etat de droit, alors que l’Etat de droit est déjà réduit au minimum. Tout trouve, tôt ou tard, sa limite. Et la limite que nous posons est celle de notre dignité, ici et maintenant.
Donc, nous nous défendons, pacifiquement, dans le respect des lois, mais sans état d’âme et sans mollir.
Nous pensons que les bureaucrates qui confondent leurs opinions personnelles et leur mission de service public n’ont plus leur place dans les organigrammes, et nous demandons leur licenciement.
Si vous souhaitez rejoindre ce combat, soutenez-nous ! et participez !
Le combat paie.
Stéphanie a pu subir l’ablation de son sein gauche dans des conditions satisfaisantes. Elle nous en donne des nouvelles.
Le personnel de l’Institut s’est, pour l’essentiel, montré affable et attentif à la qualité des soins. Les soignants ont compris que notre combat est aussi le leur : nous voulons que les Français soient soignés sans discrimination. Et qu’ils soient bien soignés.
Cette société de l’exclusion, où l’on monte les uns contre les autres, où ceux qui choisissent sont sacrifiés par une minorité de “décideurs” qui veulent diviser pour régner, cette société-là n’est pas la nôtre.
Suivez l’exemple de Stéphanie : soyez dignes, et battez-vous. Et surtout participez au combat collectif.
Le moment est venu de le mener.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.