CHRONIQUE — En cette fin novembre 2021, le professeur Perronne était sur tous les fronts : interview sur CNews, où il a pu faire passer quelques idées en dépit des interruptions permanentes des journalistes ; "Message à mes amis suisses" à la veille de leur référendum sur la loi Covid, finalement avalisée ; participation au Conseil scientifique indépendant (CSI) le 25 novembre, au cours duquel il a pu - deux heures durant - exprimer tranquillement son analyse de la pandémie de Covid-19, 21 mois après son déclenchement sur notre sol.
Imposture, incohérence, ignominie, supercherie, tyrannie sanitaire, dictature terrible, Christian Perronne n'a pas de mots assez durs pour qualifier la triste réalité qui s'étale sous nos yeux. Ulcéré, l'homme - policé, s'il en est - va même jusqu'à tenir un langage que tout le monde comprendra, et qui ne choquera que les belles âmes qui font semblant de ne pas savoir, alors qu'elles savent : "C'est du grand n'importe quoi ! On se fout de notre gueule !"
Voilà pour la tonalité générale de l'intervention du professeur Perronne, lors du Conseil scientifique indépendant animé par le Dr Éric Ménat. Avant d'en venir aux raisons de cette colère non contenue, mais combien compréhensible, insistons sur le fait qu'il ne s'agit pas de propos inconsidérés d'un scientifique inconnu, mais au contraire de jugements justifiés d'un homme "qui a occupé les plus hautes fonctions", suivant la formule du professeur Didier Raoult. Ses détracteurs auront beaucoup de mal à discréditer le discours de celui qui a géré les épidémies en France sous trois présidents de la République : Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande, et qui est connu - et reconnu - dans le domaine de la vaccination, après avoir été vice-président du groupe d'experts sur les vaccins à l'OMS pour la zone Europe. C'est bien pourquoi, au demeurant, il est interdit d'antenne sur la plupart des grands médias télévisés.
Entrons donc dans le détail des travaux du Conseil scientifique indépendant, puisque ceux du Conseil scientifique élyséen sont placés sous le sceau du "secret défense", et que nul n'y a accès. Comme s'il était possible de trahir la nation et de pactiser avec cet ennemi invisible : le Covid-19 et ses variants successifs, qui dépassent désormais la dizaine ...
Des "vaccins" ? La plus grande imposture
Interrogé, en premier lieu, sur des malades du Covid chez les personnes "vaccinées", comme Roselyne Bachelot qui a fait "une forme grave" et maintenant Jean Castex, Christian Perronne explose :
"C'est la plus grande imposture de cette histoire ; on nous a vendu ces produits pour des vaccins. Ce ne sont absolument pas des vaccins. Ils ont été évalués à la va-vite. Evaluer un vaccin, ça demande 10 ans. En plus, une partie des données avait été truquée".
Il estime aujourd'hui avoir la preuve de ce qu'il écrivait il y a un an. D'abord, parce qu'"un vaccin, ça empêche d'être malade, et nos dirigeants qui tombent malades ont été "vaccinés" ; un vaccin qui ne protège pas, ce n'est pas un vaccin". "Un vrai vaccin, insiste Christian Perronne, empêche d'être contaminé, d'être porteur du virus", alors qu'avec les produits actuellement utilisés, même si on est inoculé, on peut être "porteur et contagieux".
Ensuite, parce qu'"on nous a vendu que ça protège des formes graves", et "c'est totalement faux : dans les pays qui ont beaucoup "vacciné", la grande majorité des gens en réanimation avec des formes graves sont des "vaccinés" deux doses, trois doses, y compris en France". Et, là, le professeur affirme qu'il lui est impossible de donner ses sources, pour les raisons que chacun comprend aisément.
Une immense supercherie
"Cerise sur le gâteau : on peut transmettre", alors que l'on avait dit aux Français : "Si vous êtes vaccinés, vous protégez votre famille". La réalité est bien différente : "Les vaccinés transmettent tout autant, voire même dans certaines études, plus que les non-vaccinés". Aussi, "continuer à appeler cela un vaccin, c'est une immense supercherie : on se fout de notre gueule, ce ne sont pas des vaccins, ce sont des produits de thérapie génique expérimentaux qui n'auraient jamais eu le droit d'être commercialisés si on avait respecté la loi".
Le professeur Perronne exprime alors sa "fureur contre le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel qui valident des lois illégales", puis rappelle les conditions d'application d'une autorisation de mise sur le marché conditionnelle. D'abord, il faut qu'il n'y ait "aucun traitement efficace contre le virus. Or, l'hydroxychloroquine, l'azithromycine, l'ivermectine, le zinc, la vitamine D, ça marche". Ensuite, "on n'a pas le droit d'imposer l'administration de substances en cours d'expérimentation, qui sont toujours en phase 3". Une phase 3, dont la durée est habituellement d'"au moins 10 ans", qu'il s'agisse de vaccins, d'antibiotiques, d'antidépresseurs, et qui nécessite "des études sur des milliers de personnes, sur plusieurs continents, dans différentes populations".
Au passage, Christian Perronne relève que les médecins n'ont plus le droit de vacciner avec les produits Astra Zeneca et Janssen, ce qui n'est pas sans lourde signification ...
Une épidémie contrôlée... dans les pays qui n'ont pas "vacciné" !
A la grande question que tout le monde se pose, dans l'espoir de tourner enfin cette mauvaise page : "Où en est l'épidémie ?", le spécialiste des maladies infectieuses répond : "Il faut regarder les cartes du monde". Elles nous enseignent que, "dans tous les pays pauvres qui n'ont pas eu de "vaccin" - heureusement pour eux, ils n'avaient pas l'argent pour l'acheter ! - tout va bien ; ils ont traité avec la chloroquine, l'hydroxychloroquine, les médecines naturelles", et "l'épidémie est contrôlée". Alors que "tous les pays riches, ou sous l'influence des pays riches, qui ont massivement "vacciné", ont vu l'épidémie flamber, avec des morts". Le meilleur exemple étant le Viet Nam, qui avait connu une mortalité très faible du fait du virus, et où l'épidémie a flambé après la vaccination généralisée de la population.
La troisième dose ? Un non-sens
Pour Christian Perronne, la troisième dose, et les doses à suivre, "c'est du grand n'importe quoi ! On a la preuve, dans le monde entier, que ces produits ne marchent pas". Et si pour certains vaccins, il est vrai que l'on fait un rappel, c'est "tous les 5 ans, tous les 10 ans, pas tous les 6 mois".
Au Dr Ménat qui observe que pour la rubéole, ou l'hépatite B, avec deux injections, on est vacciné pour 30 ans, Christian Perronne rétorque que des produits qui apportent une protection pour moins de six mois, c'est "du jamais vu dans le monde de la vaccinologie : si Pasteur voyait ça, il se retournerait dans sa tombe !"
Avec le recul, avec ce que l'on peut observer dans le monde, il est clair que "ce ne sont pas des vaccins, ce sont des produits qui stimulent le virus". Et, parce qu'en France on a été en retard pour la "vaccination" par rapport à la Grande-Bretagne et à Israël, "dans les jours et les semaines qui viennent, on va avoir un rebond des cas, et éventuellement des morts", ce qui pourrait nous valoir un couvre-feu ou un confinement.
Une population immunisée aux trois quarts
Après 21 mois de pandémie, le professeur Perronne se déclare "convaincu que les trois quarts de la population française sont immunisés, parce que le virus a tellement circulé, même si les gens n'ont pas été très malades, qu'ils ont une protection naturelle, une immunité naturelle". Et "l'immunité contre un coronavirus, c'est à vie, à vie !" Et même si "avec les variants, au fil du temps, on peut être moins protégé", notamment quand il s'agit de personnes fragiles, immunodéprimées, "ce n'est pas un problème de santé publique".
Christian Perronne est catégorique : "Si on avait des bonnes sérologies, on verrait qu'une grande partie de la population est déjà protégée naturellement, à vie". Mais là, "toutes les prévisions markéting des grands laboratoires pharmaceutiques s'effondreraient". Et si on conteste son estimation de 75 % de la population française naturellement protégée, alors qu'on lui démontre le contraire, avec de bons tests sérologiques, ce qui n'est pas le cas des tests actuellement utilisés.
Vaccins à virus inactivé : trop tard ?
Dans sa lettre à ses "amis suisses", Christian Perronne était porteur d'un message limpide sur l'état de la pandémie de Covid-19 : "L'épidémie est actuellement au niveau de n'importe quelle infection respiratoire banale, et la mortalité est extrêmement faible : 46 morts par jour en France à la mi-novembre, au lieu de 317 début janvier", soit 7 fois moins.
Devant le Conseil scientifique indépendant, Christian Perronne est formel : "Si c'étaient des vrais vaccins à virus inactivé, je serais 100 % pour". Mais il ajoute : "Maintenant, l'épidémie est tellement faible, je ne vois pas pourquoi on vaccinerait toute une population, ça n'a plus de sens aujourd'hui". Cela étant, le professeur ne dissimule pas que, "maintenant", il a "moins confiance dans l'industrie pharmaceutique" et que, si on lui dit que c'est un vaccin à virus inactivé, il veut savoir "ce qu'il y a dedans".
Et "on hallucine", reprend-il, quand on découvre que l'Agence européenne du médicament avouait, dans le courant de l'été, qu'"elle ne savait pas la composition complète" des vaccins dont elle avait recommandé la commercialisation provisoire. "Comment accepter de donner une autorisation sans savoir ce qu'il y a dans la fiole ?" Vraie question, en effet !
"Ces vagues, je n'y crois absolument pas"
Interpellé sur la cinquième vague, dont le Dr Ménat n'a vu dans sa patientèle "que des grippes tout à fait banales", Christian Perronne admet qu'"il y a un petit rebond de cas, basés sur des tests PCR qui ne sont pas fiables ; la vraie vague, c'est celle de mars-avril 2020, où l'on refusait les personnes âgées à l'hôpital".
Après avoir parlé à l'été 2020 d'une deuxième épidémie de faux positifs, Christian Perronne confirme son analyse. Pratiquer des tests PCR sur des personnes asymptomatiques, "cela n'a aucun sens", et cette cinquième vague "elle existe en grande partie grâce aux tests PCR" qui, à partir d'août 2020, "disaient si vous étiez malade ou pas, alors que vous étiez en plein forme". C'est pourquoi "ces vagues, je n'y crois absolument pas ; la seule chose que j'ai regardée, c'est les taux de mortalité", en sachant qu'on a gonflé les chiffres de mortalité. Et on voit désormais apparaître en France "ce qu'ont vécu nos collègues anglais et israéliens : des milliers de gens qui ont été inoculés commencent à être contaminés, parce que ces produits ne protègent pas de l'infection, et font des formes graves et se retrouvent en réanimation".
L'histoire naturelle d'une épidémie ...
Le professeur Perronne explique "la dynamique des virus et des microbes depuis des siècles. Dans les épidémies, un virus qui était nouveau pour l'homme perd toujours de sa virulence. Le virus n'a pas intérêt à tuer tout le monde. Son intérêt, c'est de survivre ; et, pour survivre, il a besoin de gens en vie, il préfère les rendre malades. La population touchée par le virus finit par s'adapter, par avoir une immunité. C'est l'histoire naturelle, normale d'une épidémie : les variants sont de moins en moins virulents". Et Christian Perronne de conclure sur ce point : "La seule chose qui a fait peur aux gens, c'est les médias !" Il est vrai qu'ils n'ont pas lésiné. Et le pouvoir politique non plus !
Quant à la gestion - contestable à plus d'un titre - de cette pandémie, son opinion est très claire : "Cette pandémie, si on l'avait confiée aux médecins généralistes, elle serait terminée". Mais on a interdit aux médecins de prescrire, grande première dans l'histoire de la médecine, et on a attendu que l'état des malades soit très dégradé pour les placer en réanimation.
Essais cliniques, effets secondaires de la "vaccination", risques encourus par les "vaccinés" ...
Répondant à diverses questions des membres du Conseil scientifique indépendant, Christian Perronne observe d'abord que "l'industrie pharmaceutique n'a plus de candidats pour ses essais cliniques", puisque "les trois quarts des Français sont immunisés contre le coronavirus à vie". Et il n'existe "aucune donnée scientifique pour la 3ème dose, la 4ème dose, la 5ème dose" ; c'est le seul Conseil de défense qui décide souverainement. Comme on ne peut pas faire d'essais vaccinaux sur une population immunisée aux 3/4, le pouvoir en est réduit à "passer en force". Quand bien même on a pu mesurer, en Israël par exemple, que la 3ème dose avait fait beaucoup de dégâts dans les maisons de retraite.
D'autre part, on méconnaît gravement les effets secondaires ("il n'y en a pas 10 % qui sont déclarés !") et les décès liés à la "vaccination". Mais on voit de jeunes sportifs qui s'écroulent sur le terrain, ou décèdent dans leur sommeil. Alors qu'"aux Etats-Unis, on avait arrêté de vacciner au bout de dizaines de morts" en d'autres temps. "C'est dramatique de voir ça aujourd'hui", poursuit Christian Perronne en pointant du doigt les responsabilités : "Toutes ces personnes qui prennent des mesures terribles sont dos au mur. Comme ils ne veulent pas reculer, ils foncent dans l'inconnu ; ça va leur revenir en boomerang".
Pire encore, si tant est que cela soit possible, la leçon que l'on peut déduire des chiffres officiels de "Santé publique Grande Bretagne" : "Les personnes qui ont été soi-disant "vaccinées" ont 4 fois plus de chances de mourir si elles rencontrent le Covid que les personnes non-vaccinées". Christian Perronne commente sobrement : "Ce sont des données officielles. C'est quand même assez inquiétant de voir cela".
"Fan de la vitamine D"
Abordant les questions de prévention, le Dr Ménat insiste sur le rôle décisif de la vitamine D dans la réduction des infections respiratoires, et la présente comme un traitement inespéré de la Covid-19, tant elle réduit le risque d'infection et la mortalité, comme l'a révélé une étude israélienne. Le professeur Perronne abonde dans son sens : "Je suis un fan de la vitamine D. Pour moi, c'est un anti infectieux. Tous les gens supplémentés en vitamine D ont beaucoup moins de maladies chroniques".
Non à la vaccination des enfants !
C'est l'un des derniers sujets abordés. Pour Christian Perronne, "ça n'a aucun sens. Ils ne font pas de formes graves, transmettent très peu". Et "vacciner les enfants, ça va faire des morts, mais ça ne va pas protéger".
Un scandale ignoble : le remdesivir envoyé en Inde ...
Au moment de conclure, avant de dénoncer la "tyrannie sanitaire", la "dictature terrible" et d'appeler à une résistance pacifique, le professeur Perronne s'élève contre "un scandale ignoble" : l'envoi en Inde du "remdesivir qu'on n'a pas pu utiliser" dans la lutte contre le Covid-19. Là, on touche le fond ...
Quand on a écouté attentivement le professeur Perronne, on comprend beaucoup mieux pourquoi le président du Conseil scientifique élyséen, M. Delfraissy, a refusé le débat contradictoire que lui proposait son ancien collègue d'internat. Ce serait tout simplement donner un écho gigantesque aux propos de Christian Perronne qui échappent, hélas ! au plus grand nombre de nos compatriotes, et appeler... à la révolte.
C'est le général de Gaulle qui l'écrivait dans "Le fil de l'épée" : "Il faut préférer les cœurs fermes et incommodes aux âmes faciles et sans ressort". Mon choix est fait...
Auteur(s): Alain Tranchant, pour FranceSoir
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