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samedi 7 novembre 2020

Y a-t-il un lien entre Jean-Yves Le Drian et la réalité ?


 
 

est le ministre boulonné à son siège que l’on transporte d’un ministère à l’autre depuis 2012. 

Ancien combattant des attentats de 2015, socialiste à temps partiel, macronien par inadvertance, réclamé par le musée Grévin, l’inamovible politicien s’en vient au micro d’Europe 1 livrer sa version des événements tragiques récemment survenus. 

L’homme qui ne rit jamais affirme, impassible : « Je ne fais pas le lien entre terrorisme et immigration. ». Il rigole peut-être, sous son masque ? La journaliste qui mène l’interview ne vérifie pas. Faute professionnelle.

Cette déclaration confirme officiellement ce que chacun redoutait : il n’y a aucun lien entre la gauche et la réalité. La chose est désormais avérée. Après un long séjour au PS, l’homme ne voit plus le rapport entre le lait et le fromage, entre les nuages et la pluie, la pluie et les inondations, etc. Anesthésié au réel, étanche au concret. Rien ne passe. Par suite d’un romantisme obsessionnel, l’événement est isolé de ses conséquences. La vérité arrangée façon paquet cadeau. À n’ouvrir sous aucun prétexte.

Interrogé sur le renforcement des contrôles aux frontières, Jean-Yves Le Drian estime, du bout des lèvres, qu’il faut peut-être les renforcer… Mais pour contrôler quoi ? Sur le sujet, l’Inamovible donne sa langue au chat. Les poissons ? Les vagues ? Oui, voilà. Surtout la deuxième.

Conformément à la ligne fixée par les tenants de l’idéologie du faux-semblant, Jean-Yves Le Drian se fait le perroquet de Laetitia Avia – elle-même marionnette de l’ÉElysée – et, toujours sans rire, désigne la cause de toutes ces horreurs : les réseaux sociaux. « Les messages de haine qui sont diffusés sur les plates-formes conduisent aux actions concrètes. » Dans un bureau de l’Élysée, la photocopieuse dédiée aux éléments de langage tourne à plein régime.

Mandaté sur l’affaire Grégory, le macronien eût dénoncé la nocivité des boîtes aux lettres. Sans service postal, pas de crime. C’est limpide.

« Entre la haine virale et la violence réelle, il n’y a qu’un pas », insiste l’insubmersible homme d’État. Entre les élucubrations d’un socialiste et la réalité, il n’y a qu’un océan à traverser. À la rame. Les dictons pleuvent sur l’antenne d’Europe 1. Malgré tout son professionnalisme, la journaliste ne parvient pas à placer le ministre face aux inepties qu’il énonce. L’homme de gauche croit-il en ce qu’il raconte ou arrange-t-il la réalité à des fins qu’il refuse d’avouer ? Réponse souhaitée hors réseaux sociaux. Papier-crayon, pigeons voyageurs, signaux de fumée, etc.

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