Trump a gagné, ah non il a perdu, enfin c’est mal engagé.
Publié le 4 novembre 2020 - par Paul Le Poulpe -
Je savais que nous vivions une période extravagante avec ce confinement et cette dictature sanitaire.
L’élection présidentielle US hier a battu les records de fantasmagorie, même le plus génial des scénaristes d’Hollywood n’aurait pas osé proposer un tel scénario.
Hier soir, ça commence tranquille, classique, le héros obscur du film, l’homme qui doit être abattu, Trump, commence par gagner des États qu’il était censé perdre, la Floride, le Texas, ceux de 2016 il les reprend avec plus d’écart. Tu te dis, c’est fait, il y a une tendance générale pour lui qui confirme les soutiens populaires constatés dans ses meetings.
À la fin de la soirée, il est devant dans les derniers États, en particulier ceux industriels du Nord.
Mathématiquement l’affaire est entendue.
Sur les plateaux TV, c’est la mine déconfite des spécialistes de la spécialité qui tous affirmaient la veille que Trump l’usurpateur, même pas en rêve, qu’il serait chassé comme le malfaisant qu’il est.
J’ai une pensée pour Éric Branaa et Durpaire, les clowns du cirque Biden.
Et là, rebondissement, le bon gars selon le scénario, en fait la marionnette, revendique contre toute évidence sa victoire.
Tout le monde a rigolé sur le coup. Sauf que non, c’est pas un film comique, c’est pas un Bébel réalisé par Lautner et dialogué par Audiard. C’est du costaud, c’est presque un remake d’un bon vieux western où le héros, un peu fatigué mais qui porte les valeurs humanistes, chasse de la ville la crapule qu’il a mise en coupe réglée avec l’appui de son épouse qui tient le bordel.
Éric #Zemmour : «On a pas une fois encore sous-estimé la vague #Trump. On a fait exprès de sous-estimer la vague Trump! Il y a là plus qu’une erreur, il y a une stratégie…» #FAI #Facealinfo #Elections2020 #Biden pic.twitter.com/EQxcUJGht5
— 🇫🇷Nicolas חי🇮🇱 (@_samsonico_) November 4, 2020
Si l’on veut une référence historique française, c’est Concini et la Caligaï.
Du coup, devant les résultats emmerdants, le dépouillement a été suspendu par les autorités locales, bien entendu les États concernés sont démocrates, le camp du Bien.
Gary Cooper Biden respire, il va pouvoir éliminer l’horrible despote local. Faut dire que ce dernier, c’était le premier épisode, avait pris par surprise, si ce n’est fourberie, la ville ; ils l’avaient pris de haut : c’est qui ce guignol, il n’y a aucune chance qu’il prenne le poste de shérif. Ce con l’a fait.
Ensuite, ils ont tout fait pour le dégommer, sauf que comme tous les escrocs – oui, lui c’est le méchant, je rappelle, les autres sont les gentils, les gens bien – c’est donc l’escroc du film, les gens de la ville ont trouvé que finalement il est sympa, qu’il les protège bien.
Fin de la première partie de la saga.
Deuxième opus. Le méchant enhardi, Donald, rien que d’y penser j’ai peur, se dit, je veux plus, je vais me représenter comme shériff et maire du bled et finir de nettoyer ce merdier de ces salopards parasites. Houlà ! Les gentils se disent non, c’est pas possible, il est de notre devoir d’y mettre un terme, parce que nous sommes les gentils, le camp du Bien. Comme ce sont des finauds, ils vont pas se faire avoir deux fois. Avant, le barbier, le doc, le marchand de cheval étaient d’accord pour mettre ses avis politiques sur leurs boutiques. Donald balançait sur tout le monde, surtout sur ceux qui ont un peu tapé dans la caisse selon lui. Ces cons d’habitants, pour un grand nombre, sont restés hypnotisés par ce pervers manipulateur.
On leur a fait comprendre qu’il fallait plus. En plus, comme par hasard, les bourrins de la ville sont victimes d’une épidémie et le doc, désormais rallié aux gentils, donne des conseils foireux à notre Donald. Les gens commencent à douter de lui mais ils l’aiment quand même, là est le génie du scénario, le méchant reste sympathique malgré ses extravagances.
Heureusement arrive la scène finale, Joe Gary Cooper Biden le héros dégomme l’horrible Donald dans un duel, faut dire que ce dernier, on lui a substitué ses balles, qui sont à blanc.
Il se fait descendre, les anciens dirigeants de la ville reprennent leurs places et tout redevient comme avant.
Clap de fin !
Bref, vous l’avez compris, j’ai un peu digressé. Mais je pense avoir bien résumé ce qu’il s’est passé cette nuit. Nous avons assisté à un coup d’Etat électoral en direct sur les plateaux télé, sans vergogne, assumé !
Trump bien entendu est le méchant, le mec qui est venu foutre le bordel dans un monde bien établi. Il fallait donc qu’il dégage par tous les moyens, et ils ont employé tous les moyens.
À ce niveau où il y a de très très gros intérêts, il fallait y mettre un terme. Maintenant ils n’osent plus trop, la balle perdue d’un desesperado, en plus dès fois ça rate et le mec il monte en popularité. Encore qu’on peut se poser la question, son infection au Covid… Houlà, je deviens complotiste !
Ils se sont donc contentés de truander l’élection, pour dire qu’ils se considèrent tout-puissants, ils l’ont fait ouvertement. Les potentats africains tentent de mettre des formes, nos amis corses faisaient voter les morts, c’était de l’artisanat. Ici nous sommes dans l’industriel rationnel US, les vaches arrivent à l’abattoir et cinq minutes plus tard elles sont dans la boîte de corned beef.
La c’est en direct à la télé. C’est un message pour tout le monde. Vous voyez, nous sommes les maîtres du monde.
Donc Donald, ce matin pour nous, a logiquement gagné, il devance de plusieurs centaines de milliers de voix, dans chaque État restant, la marionnette sénile pédo corrompue qui mathématiquement ne peut pas revenir.
Seulement il y a eu le miracle de la multiplication des bulletins de votes, San Gennaro faï il miraculo !
Ici c’est plutôt San Enculo. C’est un vrai miracle en effet, il restait de mémoire 6 États, Trump avait plusieurs centaines de milliers de votes d’avance et alors, tel Zorro, sont arrivés les bulletins de vote par correspondance.
Défiant les lois de la probabilité, il s’est avéré qu’au minimum à 80 % et souvent à 100 % ils étaient pour la marionnette sénile, du coup Trump est de la revue. Il avait vu le coup venir il y a quelques semaines, bien entendu la mediacratie s’est foutue de sa gueule à l’époque, comme les mecs de BFMerde qui sont des pros, tel un certain Mesrahi qui ce matin donnait des leçons aux journalistes de Fox. Il y en qui ont peur de rien !
Biden lui-même avait peut-être, dans un éclair de lucidité, publiquement affirmé récemment que ses potes avaient mis au point un système de fraude électoral jamais vu.
Ils avaient annoncé la couleur.
Joe Biden brags about having “the most extensive and inclusive voter fraud organization in the history of American politics”https://t.co/wjRKvYi4l2 pic.twitter.com/hC8j4Ijpr7
— RNC Research (@RNCResearch) October 24, 2020
Comprendre la fraude électorale dénoncée par Trump depuis des mois en 2min3s❗️
— Patrick Edery (@patrick_edery) November 4, 2020
AUCUN"expert", AUCUN correspondant, AUCUN journaliste français ne l'a expliqué! Il aura fallu attendre la fin des votes pour qu'enfin dans les médias🇫🇷on laisse expliquer en quoi elle consiste😡😡😡🤬 pic.twitter.com/T5DTt1zEbv
Vous imaginez, vous gagnez 6 fois de suite à la roulette, la police jeux va se poser des questions. Visiblement les spécialistes de la spécialité n’ont pas l’air de trouver ce coup de bol anormal.
Va savoir, Biden la poupée du système est peut-être la nouvelle Bernadette Soubirou.
Trump va faire des recours, sauf que la Cour suprême va le planter, le système va faire une proposition qu’il ne pourra refuser à un ou deux juges républicains.
Il est pas mal mon film, sauf que c’est la réalité.
Je l’ai déjà dit pour Raoult, quand le système est ligué contre toi et veut te faire la peau, c’est très difficile de lutter.
Paul Le Poulpe
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