Extraits d’une chronique du Docteur Eric Menat parue dans
France-Soir du 4 août qui dénonce une augmentation “artificielle” du
nombre de cas positifs et une volonté de “restrictions des libertés”.
Extraits ci-dessous ou lire l’intégralité de l’article en cliquant ici.
“Depuis quelques semaines on nous explique, tests à l’appui, que l’épidémie est en train de repartir, que le nombre de cas ne cesse d’augmenter et qu’il va falloir nous appliquer des restrictions de plus en plus draconiennes.” […]
“Alors les masques qui étaient inutiles d’après tous nos experts (et nos ministres) au mois de mars, en plein cœur de l’épidémie, quand nous avions plus de 500 morts par jour, sont devenus subitement obligatoires aujourd’hui où nous avons moins de 10 morts par jour.” […]
“Ils sont obligatoires dans les endroits clos et le deviennent progressivement dans la rue. On envisage même de refermer les bars et le pire reste à venir en termes de limitation de nos libertés.” […]
“Mais sur quelle base scientifique ? On nous explique que c’est en se référant aux chiffres de nombre de cas positifs qui ne cessent d’augmenter. Ça parait logique, mais est-ce un bon argument ?” […]
“Plus on teste et plus on trouve de personnes positives ! En moyenne, en France, 2,5% des personnes testées sont positives.
- Si vous testez 10000 personnes, vous avez 250 tests positifs
- Si vous testez 40000 personnes, vous avez 1000 tests positifs.
“Voici la courbe des personnes dépistées positives, chaque jour, entre le 13 mai et le 28 juillet :”
“Et on peut mettre ces courbes en parallèle avec les hospitalisations qui ne cessent de baisser pour prouver un peu plus qu’il n’y a aucune augmentation de l’épidémie.
Voici les chiffres donnés par Santé Publique France de l’évolution des hospitalisations quotidiennes au 31 juillet :”
“Nous ne sommes pas face à une épidémie de cas positifs, mais à une épidémie de tests !
Et comme les tests sont maintenant gratuits et réalisables sans ordonnance, cette épidémie n’est pas près de s’arrêter.” […]
“Et si c’était la raison de ce décret sur les tests réalisables par tous : faire augmenter artificiellement le nombre de cas positifs pour pouvoir inquiéter la population et mieux nous contraindre par la peur.
Car si vous pensez ces chiffres montrent une aggravation de l’épidémie, il est certain que vous accepterez plus facilement toutes les restrictions à nos libertés.” […]
“Et vous attendrez tous avec angoisse l’arrivée du vaccin qui sera considéré comme le sauveur de l’humanité. Le Messie que tous espèrent !” […]
“Donc, que des personnes soient positives au Coronavirus n’est pas surprenant. La vraie question est : ces personnes sont-elles malades ? Et la réponse est non dans 99% des cas. Et surtout il n’y a plus de cas graves à part quelques cas particuliers avec de nombreuses comorbidités (ils ont plusieurs maladies qui les fragilisent).” […]
“D’ailleurs, si le virus était vraiment aussi virulent qu’en février-mars, l’épidémie serait déjà repartie. Vous avez probablement vu les images de la fête de la musique ? Ou celle du métro parisien. La promiscuité est majeure. Croyez-moi, si le virus était aussi virulent qu’au départ, on aurait eu une recrudescence des cas et le nombre de cas ne serait pas proportionnel au nombre de tests. Petit à petit on aurait 3 puis 5 puis 10% des tests positifs ! Or ce n’est pas le cas.” […]
“Et surtout, paniquer la population pour des chiffres qui prouvent en fait qu’il n’y a aucune progression de l’épidémie et que nous voyons de moins en moins de malades est-il vraiment une bonne chose ?” […]
“Condamner des pans entiers de notre économie, mais surtout créer des sentiments d’anxiété avec toutes les pathologies qui en découleront est-il vraiment une bonne idée sur le plan sanitaire et social ?” […]
“Pour le moment, tout est fait pour créer un sentiment d’insécurité et restreindre nos libertés.”
Source :
– France-Soir : Des tests pour nous éclairer … ou nous aveugler
La progression de l'épidémie est indiquée par la progression du rapport :
RépondreSupprimer(nombre de cas positifs)divisé par (nombre de tests) = indice de progression
Si le nombre de cas positifs ne progresse pas plus que le nombre de tests, il n'y a pas de progression de l'épidémie.
L'indice peut être présenté sous forme de pourcentage.
Présenter la progression de l'épidémie par la progression du seul nombre de cas positifs, sans tenir compte du nombre total de tests, revient à prendre les gens pour des imbéciles.