Un jeune homme âgé de 17 ans a enduré, ce vendredi, un violent lynchage.
Alors qu’une bande de cinq « racailles colorées » – selon la description de son frère postée sur Facebook – brutalisait des jeunes filles devant le Monoprix de Bellecour, à Lyon, Augustin s’interpose.
Le temps que les filles se réfugient dans le magasin, il tente de retenir les agresseurs.
Mais seul, face à la bande, Augustin subit une déferlante de coups.
« À cinq contre lui, avec tout l’honneur d’un homme, ils l’ont fracassé gratuitement, sans que personne n’intervienne, ni pour lui, ni pour les filles », raconte le frère d’Augustin.
Son acte chevaleresque lui vaudra plusieurs dents cassées, une fracture de la mâchoire ainsi qu’une nécessaire opération des cervicales.
Tout juste sorti de son intervention médicale, il n’est pas encore en mesure de prendre la parole.
« Merci d’en parler et de faire prendre conscience aux personnes de la réalité de Lyon et de notre pays face aux nouvelles populations, qu’il faut agir vite face à ces personnes violentes », s’est insurgé son frère sur les réseaux.
Car l’héroïsme du garçon, qui devait débuter sa rentrée universitaire en septembre, n’a fait aucun bruit dans la presse nationale.
Dans la sphère politique, seuls les partis de droite se sont émus (LR, RN et DLF, dont quelques élus qui ont réagi sur les réseaux sociaux).
Entre inquiétude et indignation sur les réseaux sociaux
C’est davantage sur ces réseaux que le nom du jeune homme est devenu célèbre.
Mis à l’honneur par le #JusticepourAugustin, qu’invoquent déjà plus de 16.400 tweets, le jeune homme suscite un sursaut d’indignation et incarne l’inquiétude grandissante d’une partie de la population française face à l’ensauvagement.
Augustin est loin d’être le premier et s’inscrit désormais dans la sombre liste des Lyonnais lynchés. Déjà, en novembre 2016, dans la capitale des Gaules, Marin, alors âgé de vingt ans, avait été pris pour cible en ayant protégé un couple agressé.
Nul n’est besoin de rappeler la tragique agression d’Axelle Dorier, en juillet, traînée sur 800 mètres et laissée pour morte.
La conclusion sordide d’un été français sauvage où les noms de Philippe, Mélanie, Axelle et, désormais, Augustin sont marqués au fer rouge.
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