Macron au Liban, c’est comme Tintin au Congo.
D’autre part, il ne doit pas savoir que ce petit pays n’est plus un protectorat français depuis longtemps.
Lui qui se voudrait président d’un
Gouvernement mondial fantasmé, est allé donner des leçons aux libanais
avec l’arrogance, l’outrecuidance et l’aplomb qu’on lui connait.
La Terre s’arrêterait de tourner sans lui.
La Terre s’arrêterait de tourner sans lui.
Un président élu par défaut et
marionnette de la Finance mondialisée, qui n’a encore pas pu s’empêcher
de se mettre en valeur une fois de plus: « Je vais leur proposer un
nouveau pacte politique cet après-midi et s’ils ne savent pas le tenir,
je prendrai mes responsabilités. J’attend des réponses dans le
changement ».
De quoi je me mêle…
De quoi je me mêle…
Ce personnage, sorti d’un roman à quatre
sous d’un hall de gare, n’est pas capable de mettre de l’ordre dans le
pays qui a eu le tort immense de lui faire confiance.
Et il prétend encore remettre les pendules à l’heure en terre étrangère.
« L’ambition dont on n’a pas le talent est un crime » écrivait Chateaubriant.
Et il prétend encore remettre les pendules à l’heure en terre étrangère.
« L’ambition dont on n’a pas le talent est un crime » écrivait Chateaubriant.
De Gaulle savait qu’il ne suffit pas
d’arriver avec des idées simples dans un Orient compliqué, mais monsieur
Macron croit peut-être, que promettre de l’argent aux libanais va
résoudre les problèmes de ce pays aux multiples clans et communautés
(Chrétiens maronites, musulmans Chiites, musulmans sunnites, Druzes,
Palestiniens et maintenant celui qui s’impose le plus, le Hezbollah
pro-Iranien).
Le Liban, ami de la France, (sans doute),
mais quand il était à dominante chrétienne, ce qui n’est plus le cas,
même si elle y a gardé de multiples sympathies et peut-être, trop de
confiance avec au bout, la déception.
La géopolitique bouge et se transforme, les cartes ne sont plus les mêmes et Macron ferait bien d’en tenir compte.
A moins, qu’il ne soit allé au Liban que
dans l’idée de se faire acclamer comme le Sauveur.
Ce qu’il a sans doute réussi à faire au vu de cette foule qui le voyait comme le Christ entrant à Jérusalem.
Ce qu’il a sans doute réussi à faire au vu de cette foule qui le voyait comme le Christ entrant à Jérusalem.
Mais comment le président d’une France en
voie de libanisation, croit-il pouvoir aider un Liban qui partage avec
nous les mêmes problèmes ?
Donnant l’image de l’aveugle qui s’appuie sur le paralysé.
Donnant l’image de l’aveugle qui s’appuie sur le paralysé.
Des deux côtés, les ressemblances
politiques sont très proches.
Classe dirigeante corrompue, politique instable, nombreuses communautés, dont une particulièrement remuante, revendicatrice et avide de dominer un jour.
Classe dirigeante corrompue, politique instable, nombreuses communautés, dont une particulièrement remuante, revendicatrice et avide de dominer un jour.
Macron n’a pas compris, que ce
multiculturalisme libanais est en voie de perdre ce pays, après l’avoir
divisé.
De la même façon, que le multiculturalisme français, regardé comme une chance, pendant des décennies nous mène dans la même situation que le Liban : des années de guerre civile.
De la même façon, que le multiculturalisme français, regardé comme une chance, pendant des décennies nous mène dans la même situation que le Liban : des années de guerre civile.
Même si pour le moment, nous en sommes au
stade de pays ingérable et désordonné.
« L’ordre et l’ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude » (Charles Péguy).
« L’ordre et l’ordre seul, fait en définitive la liberté. Le désordre fait la servitude » (Charles Péguy).
Mais partout où voyage Macron, il ne
manque pas de ridiculiser son pays.
Partout, il donne l’image d’un bouffon gonflé d’orgueil.
Mais qui sur le plan de la médiocrité dépasse un Hollande, qui à l’époque restait en tête des médiocres.
Partout, il donne l’image d’un bouffon gonflé d’orgueil.
Mais qui sur le plan de la médiocrité dépasse un Hollande, qui à l’époque restait en tête des médiocres.
« Le langage des politiciens, c’est donner à du vent l’apparence de la solidité ». (Georges Orwell).
Onyx
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