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mercredi 18 mars 2020

Nous sommes en guerre


police

Publié le

Discours trop long, vague et affectant, comme au théâtre une stature présidentielle.

Macron avec le ton de professeur qu’on lui connait s’est voulu, à cette occasion le Guide de la Nation.
 
Avec un retard de plusieurs semaines sur les précautions à prendre pour enrayer la prolifération du virus, c’est assez surprenant.
D’un seul coup, après avoir entendu des propos d’experts et de soit-disant experts dans leurs certitudes et incertitudes, la décision est prise: Il faut appliquer le confinement !
Ce qui aurait du être fait dès l’arrivée de l’épidémie sur le territoire européen.
Mais en voulant privilégier l’économie au détriment de la santé on risque fort de mettre à mal l’économie, en même temps que la santé ?
Aujourd’hui, des milliers de malades graves et de morts et dans 15 jours, date officielle de la fin du confinement, qu’en sera-t’il ?
Peut être faudra-t’il le prolonger encore 15 jours, puis encore 15 pour n’en voir toujours pas la fin. Dans ce cas, que de dépressions en vue.
Il ne s’agissait au début que d’une » grippette », alors que le Covid 19 avait déjà fait des milliers de victimes en Chine.
Il ne pouvait que se développer très vite en Europe, compte tenu des déplacements de populations. Pourquoi n’a t’on pas généralisé des tests partout pour connaître l’étendue de la maladie et au besoin traiter par des soins anti-infectieux les porteurs « sains » du virus ?
Fermer les frontières, aurait été déjà la première mesure à appliquer.
Mais quand on a des européistes au pouvoir, avec un Macron qui devient blême quand on en parle, on en arrive au résultat que nous connaissons.
Le microbe n’est pas transporté par l’air, mais par des gens qui se déplacent.
En conséquence, et nos gouvernants qui le savaient parfaitement, ont fait preuve de la plus grande impréparation.
Pour ne citer que le match Lyon-Turin qui a laissé entrer des centaines de supporters italiens, peut être déjà infectés par le virus.
Quant à notre système de santé il a trop été laminé par des coupes budgétaires et à présent ne répond plus aux exigences qui se présentent et demain, peut-être, sera-t’il complètement dépassé.
Et le comble, avec du matériel médical envoyé en Chine au début de l’épidémie qui manque cruellement à présent.
Maintenant, nous n’avons pas qu’un seul ennemi dans la citadelle, mais deux.
Le coranovirus et le coronavirus.
On aurait aimé que Macron qui a la parole facile mais l’acte qui ne suit pas, prononce les mots « nous sommes en guerre » après chaque attentat.
Et l’UE dans tout ça ?
Une vaste illusion, puisque chaque pays se replie sur ses intérêts, sauf visiblement la France.
Dans le département du Rhône, par exemple, mais dans d’autres préfectures il doit en être de même, les services concernant les demandeurs d’asile restent ouverts et ils verront leur demande prolongée de 3 mois.
Et comme la sélection médicale privilégie les malades les plus jeunes, à cause du virus tueur, Mohamed, trafiquant de drogue et 10 fois condamné pour agressions diverses, aura droit à l’appareil respiratoire, et Louis retraité gravement malade du coeur sera renvoyé chez lui, pour y mourir en silence.
Comme c’est beau, l’universalité et l’humanisme à l’envers.
Mais il faudra bientôt pourtant le remettre à l’endroit.
 
Gouverner c’est prévoir, c’est aussi privilégier les siens avant les autres !
Onyx

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