par 7 Mai 2018 |
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La France est-elle trop endettée ? La réponse est évidemment oui.
La France paiera-t-elle ses dettes ? La réponse est également oui.
Avec quel argent me direz-vous ? La réponse est simple : le vôtre !
Celui des épargnants, car nous sommes tous caution solidaire de la dette nationale sans rien avoir demandé.
Ceux qui ne comprennent pas cela seront ruinés.
Charles SANNAT
La technique n’est pas nouvelle, les Romains utilisaient déjà largement la pratique « du pain et des jeux » pour distraire la foule et l’écarter des questions politiques importantes de la cité.
Aujourd’hui, les « divertissements » ont changé de forme, mais le mode d’emploi est le même pour nous empêcher de voir vers quel type de monde on veut nous faire converger.
Ce ne sont plus des gladiateurs qui meurent au Colisée de Rome, mais des pays comme la Libye, l’Irak ou la Syrie, et il y en aura de nouveaux, qui sont les victimes des guerres hybrides menées par l’oligarchie anglo-américaine mondialiste et dans lesquelles les peuples tout autant ceux des attaquants que ceux des attaqués supportent les conséquences … de ces « inconséquences volontaires ».
Pour brouiller encore plus les pistes, ce sont les différents « feuilletons de télé-réalité » gouvernementaux qui sont organisés pour détourner l’attention des masses par les véritables tenants du pouvoir de la finance mondiale.
Aux États-Unis d’Amérique, ce sont par exemple les péripéties de la Commedia dell Arte des attaques du parti démocrate qui n’a encore pas digéré sa défaite électorale.
Celui-ci prolonge le combat par médias interposés pour accuser le président TRUMP de collusion avec « l’ennemi russe ».
C’est une fake news.
Je préfère, et de loin, l’appellation « fausse nouvelle », qui fleure bon notre si belle langue, quitte à ne pas « faire moderne ».
Il n’en est rien de cette accusation, comme je vous l’ai expliqué dans un précédent billet.
Pire, comme évoqué la commission permanente de la Chambre des représentants sur le renseignement a publié un mémorandum qui accuse directement à cet égard l’ex-président OBAMA, son département de la justice et le FBI.
Vous voyez bien que nous ne sommes pas là dans un « mauvais polar », mais dans une « diversion réussie ».
Chez nous, c’est par exemple l’opportune résurgence du service national universel qui nourrit les polémiques et les débats sans fin.
En termes de polémique, une autre de taille, véritable marronnier médiatique : « MACRON conduit-il une politique de droite ou de gauche ? ».
Nous assistons alors, comme lors de chaque soirée médiatique de résultats électoraux, à des échanges convenus entre les différents partis politiques, acteurs de cette grande pantalonnade qui nous coûte si cher, pour déboucher sur … Rien de nouveau à l’ouest, ni aux autres points cardinaux d’ailleurs.
Plus grave quant à leurs conséquences, les phénomènes de « l’opposition convenue ».
Tant qu’il s’agit d’agiter l’épouvantail de « La France insoumise » ou du « Front national », cela reste dans la superficialité et dans le grand théâtre habituel.
Un combat politique n’a jamais tué personne, c’est bien connu, le ridicule ne tue pas !!!
Mais quand sont mis en œuvre les véritables « services actions » de l’oligarchie mondialiste que sont le « terrorisme » (lisez et relisez le 2e alinéa du A de la définition ci-avant du terrorisme) ou les Black Blocks, nous sommes dans une toute autre dimension…
Toujours au service de « la cause ».
Les plus anciens d’entre nous se souviennent certainement de la journaliste Geneviève TABOUIS et de ses célèbres chroniques à la radio « Dernières nouvelles de demain » qu’elle commençait par cette phrase devenue culte « Attendez-vous à savoir ».
C’est avec beaucoup de respect pour cette grande journaliste que j’emprunte sa célèbre phrase.
Attendez-vous donc à savoir que dans les différents mouvements de protestation sociale que nous allons prochainement vivre en France, des interventions de groupes violents permettront « utilement » de dévier l’attention des grands médias, et de la population en général, des véritables enjeux économiques à venir.
CE QUE L’ON NE VOIT PAS
J’ai commencé l’un de mes anciens billet par : « La question n’est pas de savoir si la France va faire faillite, mais de savoir quand et l’échéance se rapproche dangereusement. Alarmiste ? Pessimiste ? Contrarien ? Non, simplement réaliste ».
C’était, à quelques jours près, il y a 6 ans déjà.
Une dette de 1 692,7 milliards d’euros qui est devenue 2 289,8 milliards d’euros à l’heure… tardive où j’écris ces lignes.
Voyez vous-même à quelle vitesse elle progresse.
Vous me direz que ce n’est « rien » à côté de la dette mondiale, estimée par le FMI à 164 000 milliards de dollars en 2016 et actualisée en avril 2018 à 237 000 milliards de dollars par l’Institute of International Finance (IIF).
Pour ce qui est des détenteurs de notre dette nationale, « Notre dette présente une caractéristique particulière, elle est détenue aux deux tiers par des non-résidents français. Cela signifie que nous sommes exposés très majoritairement au bon vouloir de créanciers étrangers. »
Pour ce qui est des détenteurs de notre dette nationale, « Notre dette présente une caractéristique particulière, elle est détenue aux deux tiers par des non-résidents français. Cela signifie que nous sommes exposés très majoritairement au bon vouloir de créanciers étrangers. »
En effet, à cette époque, 65,4 % de notre dette était détenue par des étrangers.
Aujourd’hui, l’Agence France Trésor (AFT), qui est chargée de gérer et placer notre dette sur les marchés financiers, nous indique qu’en décembre 2017, les Z’étrangers possédaient 55,1 % de notre dette.
Au premier abord, cela semble plutôt favorable à notre pays qu’une part moins importante de notre dette souveraine soit détenue par des non-résidents… Quoique !!!
Toujours à propos des acheteurs de notre si chère dette souveraine, j’écrivais : « En effet, ceux-ci, encore «une exception française», sont à 64,5 %, des étrangers. Quand ils n’auront plus suffisamment confiance dans l’État français, pour sa capacité à rembourser ses dettes, ils auront deux solutions : nous prêter à un taux plus élevé et nous demander de prouver notre capacité à rembourser notre dette. Nous verrons bien… «Tout est possible» !!! »
Retenez bien, chers lecteurs, cette courte phrase « tout est possible ».
Dans mon titré « Dette de la France… le début de la fin ? », je m’interrogeais sur la modification de la présentation des chiffres de l’AFT qui ne facilitait pas les comparaisons : « Bien que la présentation des chiffres de l’Agence France Trésor (AFT) soit maintenant différente de celle de 2013 (je n’ose croire que c’est pour éviter une comparaison trop facilement visible par tous… quoique !!!) ».
Je reprends donc mon bâton de pèlerin…
Rappel géographique « pour les nuls », Saint-Jacques-de-Compostelle est situé en Galice, belle région du nord de l’Espagne.
Bien sûr, ça ne vaut pas ma si merveilleuse Andalousie, mais c’est quand même en Espagne. Viva España !!!
Analysons les premiers bulletins mensuels de l’AFT, entre janvier et avril 2018, et comparons l’évolution de la part des grands groupes de détenteurs de notre dette, entre le 3e et le 4e trimestre 2017 :
Analysons les premiers bulletins mensuels de l’AFT, entre janvier et avril 2018, et comparons l’évolution de la part des grands groupes de détenteurs de notre dette, entre le 3e et le 4e trimestre 2017 :
Nous constatons que sur cette période, la part des Z’étrangers (non-résidents) est passée de 55,60 % à 55,10 %.
Je vous rappelle qu’ils étaient 65,4 % en 2012.
Apparemment, cela signifie une meilleure maîtrise de notre dette…
Oui mais, alors que tous les autres groupes de détenteurs de notre dette (assureurs, établissements de crédit, OPCVM français) sont en baisse, le groupe « autres français » est en nette augmentation (1,30 %).
Notons au passage que les assureurs ont diminué de 0,30 % le poste « dette souveraine française » de leurs bilans, c’est-à-dire les fonds euro de vos contrats d’assurance vie.
Notons au passage que les assureurs ont diminué de 0,30 % le poste « dette souveraine française » de leurs bilans, c’est-à-dire les fonds euro de vos contrats d’assurance vie.
Ce qu’ils ne pourront jamais vous rembourser quand vous le leur demanderez.
Il est sage de garder dans votre mémoire que l’article 49 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 « relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique » a modifié profondément l’article L 631-2-1 du code monétaire et financier.
Je parie que vous avez déjà oublié mon billet du 30 décembre 2016 et celui du 4 mars 2017.
Allez, c’est le moment de prouver que je vous aime.
Pour ceux d’entre vous qui voudraient gagner du temps de lecture… il s’agit de la possibilité, prévue par la loi, de « geler » tous les contrats d’assurance vie sur une simple décision du ministre des Finances.
Ah oui, cela vous rappelle quelque chose maintenant…
La loi Peuplier ??? Mais non, la loi Sapin 2.
Quant au groupe « OPCVM français », il représente les obligations logées dans les « paniers de titres » que sont les organismes de placements collectifs de valeurs mobilières (OPCVM).
Mais revenons à nos mystérieux « autres français » !!!
C’est là que la sagacité de notre cher Phiphi est « payante ».
Il va fouiller dans les bulletins de l’AFT et dans celui de mars 2017… Il trouve l’explication.
Tout est écrit : ce sont les Banques centrales de la zone euro !!! Je cite ici son explication aussi claire que précise : « On voit le circuit se mettre en place : l’État émet des obligations pour financer son déficit > une partie significative de ces obligations sont achetées par la Banque de France > qui en retire un bénéfice accru en encaissant les intérêts de cette dette > et qui augmente ses versements à l’État… qui peut s’endetter encore plus. Et plus le taux de détention de la dette publique par la Banque de France augmente, plus l’opération est intéressante. C’est ce qui s’appelle de la cavalerie financière. »
Voilà pour les détenteurs de la dette souveraine de la France.
Dans son dernier bulletin de mars 2018, l’AFT s’autosatisfait : « La France à émis par syndication une OAT€i à 18 ans à un plus bas historique en termes de taux réel. »
Qu’en est-il exactement de cette « bonne nouvelle » ?
Le mercredi 28 mars dernier, l’AFT a réussi « à vendre », sur les marchés financiers, 3,5 milliards d’euros de dette souveraine française sur 18 ans à un taux de -0,361 %…
Royal non ?
Sauf que… Ce taux très Z’avantageux pour l’emprunteur qu’est la France… est indexé sur l’inflation européenne, « hors tabac » nous est-il précisé !!!
Notez bien ce « détail » important.
L’AFT nous précise fièrement : « Par cette émission, la France, qui s’engage à émettre environ 10 % de son programme de financement annuel sous la forme de titres indexés sur l’inflation, réaffirme son statut d’émetteur de référence en zone euro pour les émissions sur ce segment, notamment sur les maturités longues. »
Cette offre est tellement intéressante que « 100 investisseurs ont souscrit à l’opération ».
Cette offre est tellement intéressante que « 100 investisseurs ont souscrit à l’opération ».
Mieux, « la demande totale s’établissait à 11,5 milliards d’euros » soit un peu plus de 3 fois le montant à placer.
Mais quels sont donc ces Z’inconscients qui prêtent à la France à un taux négatif de -0,361 % pour une durée de 18 ans ?
Des banquiers et des assureurs pour 56 % et des gestionnaires d’actifs pour 24 %, ce qui fait que 80 % des prêteurs sont des professionnels de la finance, plutôt habitués à faire des profits.
Encore plus intéressant, le Royaume-Uni, avec 37 %, est le plus gros prêteur. Vous savez, ces Anglais qui n’ont rien compris de l’intérêt pour eux de rester dans l’Europe et qui ont voté OUI au Brexit !!!
Encore plus intéressant, le Royaume-Uni, avec 37 %, est le plus gros prêteur. Vous savez, ces Anglais qui n’ont rien compris de l’intérêt pour eux de rester dans l’Europe et qui ont voté OUI au Brexit !!!
Pensez-vous un seul instant que ces Z’abitués des paris financiers ne pensent pas que d’ici 18 ans l’inflation sera de retour et même probablement dans des proportions élevées ?
Ce « pari fou » des prêteurs n’est peut-être pas si fou que cela.
En revanche, ce « pari fou » des emprunteurs que nous sommes, enfin que nos zélés fonctionnaires sont, sous la direction du monde politique que nous élisons, ne serait-il pas une énôôôrme épée de Damoclès au-dessus de la tête de nos enfants ?
En revanche, ce « pari fou » des emprunteurs que nous sommes, enfin que nos zélés fonctionnaires sont, sous la direction du monde politique que nous élisons, ne serait-il pas une énôôôrme épée de Damoclès au-dessus de la tête de nos enfants ?
Je vous invite, chers lecteurs, à relire les moyens que se donnent les mondialistes dont je vous ai relaté l’histoire et les desseins dix billets durant depuis le 20 janvier 2018, pour atteindre leur objectif de gouvernance mondiale.
Vous verrez alors que ce type d’opération est plutôt « cohérent » dans ce contexte.
Que ce soit sur le plan financier avec « ce suicide » d’une dette souveraine sur 18 ans à taux indexé sur l’inflation ou bien de la « réapparition opportune » des milices d’extrême gauche (Black Block), ou bien de la « judicieuse exploitation du terrorisme » que j’ai évoquée plus avant dans ce billet, tous ces moyens sont au service de la « Davocratie » et de ses objectifs.
Que ce soit sur le plan financier avec « ce suicide » d’une dette souveraine sur 18 ans à taux indexé sur l’inflation ou bien de la « réapparition opportune » des milices d’extrême gauche (Black Block), ou bien de la « judicieuse exploitation du terrorisme » que j’ai évoquée plus avant dans ce billet, tous ces moyens sont au service de la « Davocratie » et de ses objectifs.
En quoi tout cela me concerne ?
De toute manière, je ne peux rien faire à mon niveau.
Et mes sous dans tout ça ?… « Sois le changement que tu veux voir dans ce monde. » (GANDHI).
Partageant le désormais célèbre « Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous ! » qui termine chaque billet de mon ami Charles SANNAT, j’ajouterai aujourd’hui que face à tout ce « parasitage » politico-médiatique, il est impérieux de se recentrer sur les choses réellement importantes, à savoir l’humain et ses réelles possibilités.
Partageant le désormais célèbre « Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous ! » qui termine chaque billet de mon ami Charles SANNAT, j’ajouterai aujourd’hui que face à tout ce « parasitage » politico-médiatique, il est impérieux de se recentrer sur les choses réellement importantes, à savoir l’humain et ses réelles possibilités.
À l’époque où est peut-être, probablement, certainement expérimenté le contrôle à distance de nos cerveaux par l’induction électromagnétique d’algorithmes, il est plus que temps de se rendre compte que nous devons individuellement développer nos propres ressources.
Celles que nous possédons tous, mais que nous négligeons.
Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, notre vie EST ce que nous voulons, consciemment ou inconsciemment, qu’elle soit.
N’avez-vous pas parfois, l’impression, la certitude, que notre vie n’est qu’illusion ?
Je reviendrai très prochainement sur ces points essentiels qui nous permettront de franchir sereinement le passage vers le monde de demain.
Chers lecteurs, prenez bien soin de vous. Je vous aime et vous salue.
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