© Martin Bureau Source: AFP
2 août 2017
2 août 2017
Sibeth Ndiaye, conseillère en communication de Macron, répondait à un journaliste qui lui demandait si Simone Veil était bien morte
En charge des relations avec la presse, Sibeth Ndiaye a un style et des méthodes qui ne plaisent pas à tout le monde à l’Elysée.
A tel point qu’Emmanuel Macron ne serait pas contre l’idée de la mettre sous tutelle.
A tel point qu’Emmanuel Macron ne serait pas contre l’idée de la mettre sous tutelle.
«Yes, la meuf est dead.»
C’est par ces mots, envoyés par SMS, que Sibeth Ndiaye, en charge des relations avec la presse à l’Elysée, aurait répondu à un journaliste qui lui demandait si Simone Veil était bien décédée, selon le Canard enchaîné du 2 août.
Le journal précise que le SMS circulerait entre conseillers d’Emmanuel Macron.
Contactée par LCI, l'intéressée dément s'être exprimée en ces termes.
«Le SMS [dont l'authenticité n'a pu être vérifiée] est totalement faux», assure-t-elle sans donner davantage de précision.
Au-delà du présumé message au style atypique, les méthodes de la conseillère en communication du président suscitent la perplexité chez certains.
«Elle a pris l’habitude d’appeler les rédactions pour commenter les articles, mais la campagne est terminée, une nouvelle ère commence, c’est fini la bande de potes qui dégomme tout ce qui bouge», commente un autre conseiller d’Emmanuel Macron, sous couvert d’anonymat, cité par le Canard.
#EnMarche! sur la liberté de la presse : l'équipe de #Macron tenterait d'ostraciser RT https://t.co/ATAWBoO5Js pic.twitter.com/rdcWIUDk3u— RT France (@RTenfrancais) 26 avril 2017
Ces réticences feraient que le chef de l’Etat ne serait pas contre l’idée de «mettre Sibeth Ndiaye sous tutelle», selon le journal.
Par le passé, Sibeth Ndiaye s'est distinguée par des propos peu communs.
En juin, elle confessait à l’Express : «J’assume parfaitement de mentir pour protéger le président.»
La conseillère du chef de l’Etat n’avait pas non plus caché que l’équipe d’Emmanuel Macron appelait quotidiennement les médias lorsqu'ils avaient «des divergences d’interprétation».
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