L'Obs
L'enquête préliminaire concernant l'emploi de ses filles est élargie à l'embauche de son épouse Joëlle, révèle "le Parisien".
Michel Mercier était-il à la tête d'une sorte de "PME familiale" ? "Le Parisien/Aujourd'hui en France" pose la question ce vendredi 11 août.
Selon les informations du quotidien, le sénateur MoDem du Rhône, déjà visé par une enquête préliminaire pour l'emploi de ses enfants comme assistantes parlementaires, aurait aussi fait travailler son épouse, Joëlle.
Celle-ci aurait été sa collaboratrice "sur une période allant de 1995 à 2009".
Michel Mercier aurait expliqué aux enquêteurs qu'elle était chargée "de faire le lien avec sa terre d'élection dans le Rhône".
Femme, filles, fils
Le "Canard enchaîné" avait révélé le 1er août que Michel Mercier avait employé ses deux filles : Véronique a été sa collaboratrice entre 2003 et 2012, dans des ministères ainsi qu'au Sénat, tandis que Delphine a travaillé pour lui à temps partiel pour 2.000 euros brut par mois, entre 2012 et 2014.
En conséquence, Michel Mercier a dû renoncer à rejoindre le Conseil constitutionnel, où il venait d'être nommé par le président du Sénat.
Employer des membres de sa famille n'est pas illégal, dès lors qu'il ne s'agit pas d'un emploi fictif. C'est ce que cherchent à vérifier les enquêteurs.
Michel Mercier a été entendu mercredi par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), à Nanterre.
Il s'agissait d'une audition libre, précise "le Parisien", l'ancien ministre n'a pas été placé en garde à vue ni mis en examen.
L'avocat de Michel Mercier a confirmé cette audition.
Ses deux filles ont été également été entendues, "simultanément comme témoins libres, sans être confrontés", "pendant sept à dix heures", a précisé Me André Soulier, vendredi à l'AFP.
Delphine Mercier habitait à Londres à l'époque où elle était salariée par son père.
"Nous avons fourni la liste de ses déplacements à Paris pendant cette période" pour effectuer ses missions, a assuré l'avocat.
Quant à l'épouse du sénateur, "Mme Mercier a été sa collaboratrice à Lyon et à Thizy-les-Bourgs à partir de 1995" au cours de différents mandats locaux et nationaux de son mari, selon André Soulier.
"Elle s'occupait du courrier, recevait en rendez-vous... Il n'y a rien à cacher, tout est clair."
Moralisation de la vie politique : une loi et des espoirs déçus
Selon le "Canard enchaîné" du 9 août, l'ancien garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy a aussi fait travailler son fils au conseil général du Rhône, qu'il présidait.
"Toutes proportions politiques gardées, le dossier Mercier ressemble beaucoup à l'affaire Fillon, le fameux Penelopegate, qui fit basculer la campagne présidentielle", commente "le Parisien".
La loi sur le rétablissement de la confiance dans la vie politique, adoptée mercredi 9 août par l'Assemblée nationale, interdit à l'avenir aux ministres et parlementaires d'employer des membres de leur famille proche.
B.L.
L'avocat de Michel Mercier a confirmé cette audition.
Ses deux filles ont été également été entendues, "simultanément comme témoins libres, sans être confrontés", "pendant sept à dix heures", a précisé Me André Soulier, vendredi à l'AFP.
Delphine Mercier habitait à Londres à l'époque où elle était salariée par son père.
"Nous avons fourni la liste de ses déplacements à Paris pendant cette période" pour effectuer ses missions, a assuré l'avocat.
Quant à l'épouse du sénateur, "Mme Mercier a été sa collaboratrice à Lyon et à Thizy-les-Bourgs à partir de 1995" au cours de différents mandats locaux et nationaux de son mari, selon André Soulier.
"Elle s'occupait du courrier, recevait en rendez-vous... Il n'y a rien à cacher, tout est clair."
Moralisation de la vie politique : une loi et des espoirs déçus
Selon le "Canard enchaîné" du 9 août, l'ancien garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy a aussi fait travailler son fils au conseil général du Rhône, qu'il présidait.
"Toutes proportions politiques gardées, le dossier Mercier ressemble beaucoup à l'affaire Fillon, le fameux Penelopegate, qui fit basculer la campagne présidentielle", commente "le Parisien".
La loi sur le rétablissement de la confiance dans la vie politique, adoptée mercredi 9 août par l'Assemblée nationale, interdit à l'avenir aux ministres et parlementaires d'employer des membres de leur famille proche.
B.L.
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