Le 05/06/2017
Les mains et les poignets de Louisette portent encore les stigmates de l'agression dont elle a été victime. © J B Ledys
Publié le 02/06/2017
L'un la maintenait sur son lit pendant que l'autre fouillait toute la maison.
Les mains et les poignets de Louisette portent encore les stigmates de l'agression dont elle a été victime. © J B Ledys
Publié le 02/06/2017
Louisette tremble encore en racontant la violente agression dont elle a été victime : au milieu de la nuit du mercredi 31 mai au jeudi 1er juin, deux hommes sont entrés chez elle par effraction, à Aulnat.
L'un la maintenait sur son lit pendant que l'autre fouillait toute la maison.
Sur son avant-bras gauche, de nombreux bleus très marqués, si gros qu'ils se rejoignent.
Sur sa main gauche, les doigts sont rouge vif et peinent à dégonfler.
Ces traces sur sa peau, ce sont les stigmates de la violente agression dont Louisette (*) a été victime, chez elle, dans sa maison d'Aulnat, dans la nuit du 31 mai au 1er juin.
Assise sur le fauteuil de son salon, sous le regard de sa belle-fille, cette dame de 85 ans raconte : "Il devait être deux heures du matin.
J'ai entendu du bruit, sur une porte ou une fenêtre. J'ai essayé de mettre un pied par terre pour me lever.
Mais aussitôt, quelqu'un s'est rué sur moi.
Il était cagoulé, et habillé en noir.
Il a mis sa main sur ma tête.
Il avait un gant.
Et il m'a repoussée sur le lit.
Il m'a mis sa lampe torche dans le visage, puis il m'a maintenu par les poignets."
Pendant ce temps, un complice ratisse la maison, fouille dans tous les meubles, tous les tiroirs, et met
"Il m'a semblé que ça durait une heure"
Celui qui est avec Louisette n'est pas en reste.
De sa main libre, il arrache les bagues que la victime porte au doigt.
Il tente de faire de même avec la montre, sans aucun ménagement pour le poignet qui la porte.
Pour éviter d'être trop blessée, Louisette s'en défait elle-même.
"Je me demandais ce qui allait m'arriver. Je pensais qu'ils allaient m'assommer ou m'égorger. J'ai eu très peur.
Il m'a semblé que ça durait une heure", continue la vieille dame.
Il m'a semblé que ça durait une heure", continue la vieille dame.
Leur forfait commis, les agresseurs repartent.
Louisette n'a pas moyen de prévenir les secours : les téléphones ont disparu.
Les voleurs ont même pris son appareil de télé assistance.
La victime n'a pas d'autre choix : à deux heures du matin, elle sort, en chemise de nuit, et va chercher de l'aide auprès des voisins.
Louisette n'a pas moyen de prévenir les secours : les téléphones ont disparu.
Les voleurs ont même pris son appareil de télé assistance.
La victime n'a pas d'autre choix : à deux heures du matin, elle sort, en chemise de nuit, et va chercher de l'aide auprès des voisins.
(*) Le prénom a été modifié
La police judiciaire clermontoise est saisie de l'enquête concernant l'agression de Louisette.
Les enquêteurs étudient d'éventuels liens entre cette affaire et d'autres similaires qui se sont produites ces derniers jours dans l'agglomération clermontoise, et dont le mode opératoire semble proche.
Deux personnes ont été victimes de tels agissements à Ceyrat, une à Clermont-Ferrand et une autre à Romagnat à la mi-mai.
source
La police judiciaire clermontoise est saisie de l'enquête concernant l'agression de Louisette.
Les enquêteurs étudient d'éventuels liens entre cette affaire et d'autres similaires qui se sont produites ces derniers jours dans l'agglomération clermontoise, et dont le mode opératoire semble proche.
Deux personnes ont été victimes de tels agissements à Ceyrat, une à Clermont-Ferrand et une autre à Romagnat à la mi-mai.
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