Le 08/12/2016
Après la Grande-Bretagne, c’est le deuxième grand pays européen qui dit non à Jean-Claude Juncker.
En votant à 60 % contre le référendum de réorganisation constitutionnelle, les Italiens ont en réalité voté contre la politique de monsieur Renzi et contre le projet européen d’austérité et de migrations massives (il faut des impôts supplémentaires pour les millions de pauvres…) voulu par l’oligarchie mondialiste.
Après la Grande-Bretagne, c’est le deuxième grand pays européen qui dit non à Jean-Claude Juncker. On comprend pourquoi il a demandé aux dirigeants européens : « S’il vous plaît, ne faites plus de référendums ; cela va contre nous. »
Depuis qu’un tsunami de migrants a déferlé sur les côtes italiennes et que les médias ont expliqué que c’est une chance pour l’Italie, la colère est montée d’un cran.
Cette colère est aussi économique.
Le peuple italien a compris que l’euro est un boulet économique inadapté à l’économie italienne.
L’économiste Charles Gave rappelle (http://institutdeslibertes.org/crise-europeenne-prochain-arret-litalie/) que, de 1978 à 2000, la lire italienne avait été dévaluée de façon constante par rapport au deutsche mark allemand, passant de 1 DM pour 400 lires à un DM pour 1.000 lires.
Durant cette période, la production industrielle italienne était passée de 65 à 100, soit un gain de 50 % – supérieur à l’Allemagne.
En 2000, l’euro bloque la parité entre les deux monnaies.
Cela ne permet plus de dévaluer pour compenser la mauvaise organisation politique italienne. Depuis, la production industrielle italienne a baissé de 20 % et est revenue à son niveau de 1987.
Un bond de trente ans en arrière !
Bravo, les eurocrates !
Pire encore : le PIB par habitant est plus faible que celui de 1999, avant le lancement de l’euro. »
L’Italie vit une crise économique grave.
Son système bancaire est au bord de l’explosion.
Les banques italiennes, habituées aux bons résultats de la période antérieure à l’euro, prêtaient aux industries.
Elles n’ont pas compris que l’euro amènerait leurs clients à la faillite.
L’économiste Philippe Herlin souligne que les banques italiennes cumulent 360 milliards d’euros de créances douteuses, « ce qui équivaut à 22 % du PIB, un ratio digne d’un pays en faillite ».
Il faut les recapitaliser.
Une autre calamité risque de précipiter les événements : la remontée des taux d’intérêt sur la dette italienne, qui représente 2.200 milliards d’euros.
Sept fois la dette grecque !
À ce niveau, aucun plan de sauvetage n’est envisageable. Le risque de contagion serait alors fort : Espagne, Portugal, mais aussi France.
C’en serait alors fini de l’euro et de l’Union européenne…
Les autorités italiennes vont-elles respecter le vote du peuple soit ne pas faire comme cela s’est passé en France en 2005 ?
RépondreSupprimerLes zélites sont capables de tout pour arriver à leurs fins, le peuple est amené à valider les décisions prises, s'il ne le fait pas c'est que LUI se trompe et qu'EUX les zélites, recadre pour leur bien.