Le 09/10/2016
Richard Pascal
Par une terrible malchance, nous avons colonisé le Maghreb. Aussi voyons-nous dans nos rues des femmes ensachées dans des draps noirs.
Nous aurions pu avoir une vague migratoire tahitienne.
Richard Pascal
Par une terrible malchance, nous avons colonisé le Maghreb. Aussi voyons-nous dans nos rues des femmes ensachées dans des draps noirs.
Nous aurions pu avoir une vague migratoire tahitienne.
La chose aurait été légitime à la période où la France faisait ses essais nucléaires en Polynésie.
Les trottoirs de l’Hexagone seraient aujourd’hui fleuris des vahinés en paréos ou de costumes végétaux délicats et suggestifs.
Nous aurions pu avoir le bon goût de coloniser le Brésil et avoir dans nos rues des Cariocas aux hanches voluptueusement pailletées.
Au pire, pourquoi pas, quelques groupes ethniques des hautes terres de Nouvelle-Guinée, et voir ainsi voleter des plumes multicolores proches du fondement de celles qui les portent.
Après tout, elles auraient pu, elles aussi, revendiquer leurs traditions, leurs cultures et coutumes vestimentaires.
Non ! Par une terrible malchance historique, nous avons colonisé le Maghreb.
Aussi voyons-nous dans nos rues des femmes ensachées des pieds à la tête dans des draps noirs, auxquels il ne manque plus que la « chahada », la profession de foi de l’islam si visible sur les drapeaux de Daech.
Véhémentes, elles nous disent, à la façon de Brassens : Je suis « couverte », mon vieux Corneille, et je t’emmerde en attendant !
Les trottoirs de l’Hexagone seraient aujourd’hui fleuris des vahinés en paréos ou de costumes végétaux délicats et suggestifs.
Nous aurions pu avoir le bon goût de coloniser le Brésil et avoir dans nos rues des Cariocas aux hanches voluptueusement pailletées.
Au pire, pourquoi pas, quelques groupes ethniques des hautes terres de Nouvelle-Guinée, et voir ainsi voleter des plumes multicolores proches du fondement de celles qui les portent.
Après tout, elles auraient pu, elles aussi, revendiquer leurs traditions, leurs cultures et coutumes vestimentaires.
Non ! Par une terrible malchance historique, nous avons colonisé le Maghreb.
Aussi voyons-nous dans nos rues des femmes ensachées des pieds à la tête dans des draps noirs, auxquels il ne manque plus que la « chahada », la profession de foi de l’islam si visible sur les drapeaux de Daech.
Véhémentes, elles nous disent, à la façon de Brassens : Je suis « couverte », mon vieux Corneille, et je t’emmerde en attendant !
Mais pourquoi cette surenchère dans l’affichage de leur croyance ?
Sont-elles plus croyantes que celles, têtes nues et couronnées, que sont Rania al-Yassin, reine de Jordanie ou la princesse Lalla Salma, épouse (excusez du peu) du Commandeur des croyants et roi du Maroc !
Dans les années 50 et 60, Habib Bourguiba autant que Nasser ont émancipé les femmes.
Ils ont retiré le voile à des millions de Tunisiennes et d’Égyptiennes.
Ont-elles été moins musulmanes pour autant ?
Aujourd’hui, Aïcha veut à nouveau porter le joug et s’y soumet avec délice, nous dit-elle.
Non ! Ici, en Europe, intégriste, elle porte son voile comme une oriflamme dédié à Allah et aux vertus sacrées du djihad et d’un honneur ethnico-religieux qui serait bafoué.
Pourquoi les modérés ne hurlent-ils pas avec Rousseau :
« Gardez-vous donc de confondre le nom sacré de l’honneur avec ce préjugé féroce qui met toutes les vertus à la pointe d’une épée, et n’est propre qu’à faire de braves scélérats. »
Aussi « voilé » soit-il, cet islam guerrier affiché et provocateur devient insupportable.
Le noir te va si bien, Aïcha, mais à Toulouse, Paris, Magnanville, Nice, Saint-Étienne-du-Rouvray, c’est la couleur du deuil.
Pas d’amalgame, me dira l’intelligentsia avant de me jeter la première pierre de ma lapidation.
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