Le 26/10/2016
Robin de La Roche
Ah Monique, ma Monique ! Tu détestes tellement ton peuple, ces petits blancs qui doivent s’excuser d’aimer la civilisation…
Monique, ah Monique !
Je viens de lire ton petit édito, qu’on se repasse sous le manteau, depuis la semaine dernière, un peu comme ces photos pornographiques de l’entre-deux-guerres, comme un souvenir ému d’un temps révolu.
Ah Monique, ma Monique !
Tu ne m’en voudras pas de te tutoyer, puisque, tel un avatar féminin d’OSS 117 version Jean Dujardin, tu as toi-même choisi de tutoyer le migrant.
Ton texte fleure tellement la supériorité coloniale, ma Monique, qu’il y manque juste « Bamboula » pour parfaire le tableau.
Je te vois brandir une photo de François Hollande devant le nez de l’ingénieur-syrien-ressemblant-curieusement-à-un-Malien, en lui expliquant :
C’est ton Président, et il aime les Syriens, les Maliens, et il t’aime toi, en particulier.Ah Monique, ma Monique !
Je t’imagine tellement bien, au conseil pastoral, expliquant à monsieur le curé, engoncé dans son pull à col roulé, qu’il faut que la paroisse fasse une action militante pour accueillir ces pauvres réfugiés désespérés !
Tu t’es même probablement proposée pour écrire la prière universelle :
Pour que nous sachions nous enrichir de l’Autre qui nous rend notre dignité, prions !Ah Monique, ma Monique ! Tu détestes tellement ton peuple, ces petits Blancs qui doivent s’excuser d’aimer la civilisation, que tu en oublies même l’orthographe.
C’est bizarre, tout de même, ces Français que tu écris « français ».
Comme une volonté d’abaisser.
Comme une trahison.
Trois fois.
Entends-tu le coq chanter, Monique ?
Tes anathèmes, Monique : « Ces français-là ne reflètent pas l’âme de la France. » (sic), dis-tu, ne sont que les symptômes de ta complète déconnexion des réalités du peuple de France dont tu es élue. Que sais-tu du peuple, femme qui n’as jamais travaillé ?
Monique, ma Monique, des voix parlent-elles dans ta tête ?
« Entendre que les migrants seraient forcément des criminels me fait horreur. »Mais où entends-tu ça, Mo’ ?
Prends-tu tes cauchemars pour des réalités ?
N’as-tu vraiment pas compris de qui tu fais le jeu, n’as-tu vraiment pas saisi ce à quoi tu participes, naïve que tu es ?
Ah Monique, ma Monique.
Évidemment, le bel Érythréen musculeux qui débarque dans ton quartier et qui n’a pas vu une femme depuis trois ans (les blondasses hommasses des assocs à Calais, ça ne compte pas), forcément, ça chatouille, hein ?
C’est autre chose que l’aréopage d’élus bedonnants qui sont toute ta vie depuis le milieu des années 70 !
As-tu consulté Freud pour essayer de comprendre ton attitude ?
Monique, ma Monique.
Tu es probablement une brave fille, qui croit bien faire.
Alors comme ça, parce que je ne te veux pas de mal malgré le mal que tu me fais, parce que quand je vois les photos de tes proches avec leurs colliers de barbe à la mode PS, je me dis que tu n’as pas eu trop de chance dans la vie, je vais te donner un conseil : déménage.
Expatrie-toi.
Vite.
Car il serait dommage qu’un jour de révolution, le peuple, ce peuple sur lequel tu vomis, ce peuple que tu trahis chaque minute de ta pauvre vie, ce peuple de France de quinze siècles vienne te chercher.
Il est même possible qu’un ex-migrant, alors bien intégré et sincèrement tombé amoureux de la France, te poursuive, aidé par des petits Blancs, pour haute trahison…
Et tu le regarderas encore de tes yeux délavés, bouffis de larmes.
Sans rien comprendre, comme d’habitude.
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