Le 23/10/2016
21 octobre 2016 par Guillaume Faye
Le samedi 8 octobre 2016, à Viry–Châtillon, en banlieue parisienne, dans une de ces zones de non-droit qui se multiplient, deux voitures de patrouille ont été attaquées, vitres brisées, et incendiées au cocktail Molotov et les policiers volontairement bloqués à l’intérieur.
21 octobre 2016 par Guillaume Faye
Le samedi 8 octobre 2016, à Viry–Châtillon, en banlieue parisienne, dans une de ces zones de non-droit qui se multiplient, deux voitures de patrouille ont été attaquées, vitres brisées, et incendiées au cocktail Molotov et les policiers volontairement bloqués à l’intérieur.
La tentative d’homicide est évidente.
Les policiers ont été gravement brulés et l’un d’entre eux demeurait entre la vie et la mort.
Le 17 octobre, par une évidente contagion, des pompiers, attirés après des incendies volontaires, puis des policiers ont été pris dans un guet-apens à Mantes-la–Jolie, avec jets de pierres et de cocktails Molotov.
Représailles après la saisie de 35kg de résine de cannabis la semaine précédente ?
En tout cas, l’ambiance était insurrectionnelle, impliquant une centaine d’émeutiers.
Du mobilier urbain a été détruit, des voitures de police endommagées et une annexe de la mairie vandalisée.
Ce genre d’épisode se multiplie quotidiennement, se banalise, devient endémique, jusqu’à ne plus être maîtrisable.
La fronde policière contre l’État
Patrice Ribeiro, président du syndicat Synergie–Officiers parle, à propos du guet–apens de la Grande Borne, d’une « tentative de meurtre d’une sauvagerie inouïe ».
Selon Céline Berthon, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), majoritaire, « il s’agit d’une tentative d’assassinat en bande organisée ».
Gravissime, le syndicat Alliance a organisé une « grève du zèle » le 11 octobre dans tous les commissariats de France.
Les fonctionnaires de police, dégoutés, affrontent l’État, dont la haute hiérarchie semble les mépriser.
Et, hors syndicats, des centaines de policiers surchauffés ont spontanément manifesté sur les Champs–Élysées dans la nuit du 17 au 18 octobre, souvent pendant leurs heures de service, à deux pas du ministère de l’Intérieur où soufflait un vent de panique.
Le mouvement de fronde s’est amplifié dans les autres villes de France, et le patron de la police, J–M. Falcone, a été hué par ses fonctionnaires qu’il rappelait à l’ordre.
Ce début de lâchage de l’État par sa police, qui désobéit aux ordres, y compris syndicaux, est un symptôme annonciateur du chaos de la guerre civile.
Les déclarations du ministre de l’Intérieur, le pitoyable et incompétent Cazeneuve, minimisant les agressions, auront été la goutte qui fait déborder le vase.
La réalité de cette guerre civile ethnique qui se prépare est confirmée par la forte hausse des policiers blessés en mission, dont aucune statistique officielle ne fournit l’origine des auteurs, pourtant parfaitement connue : 544 policiers blessées en moyenne par mois.
Au premier trimestre 2016, 3267 policiers et gendarmes ont été blessés en opération (+14% par rapport à 2015). En 2015, 6.854 gendarmes ont été victimes d’agressions physiques ou verbales.
Et 5736 policiers ont été blessés en service.
Sans parler des pompiers…
Depuis dix ans, la progression est constante.
On assiste à deux mouvements parallèles : augmentation des populations immigrées qui fournissent presque 100% des délinquants violents et baisse de la réponse pénale.
Mme Taubira, ancienne ministre de la Justice, ver dans le fruit, en bonne militante subversive, aura servi à quelque chose.
La situation explosive des prisons, où la majorité des détenus sont des délinquants musulmans, est un facteur aggravant.
Les réponses pénales à toute cette criminalité sont ridiculement basses, parce que le corps judicaire est atteint par cet islamo–gauchisme de collaborateurs dont Mme Taubira ou Edwy Plenel sont d’éminents représentants.
Et parce qu’il y a un manque criant (volontaire) de places de prison.
Invasion territoriale intérieure
En Europe, il n’y a qu’en France (« douce France »…disait la chanson bien anachronique de Charles Trenet) où ce genre de faits atteint une telle intensité.
Mais les autres pays voisins connaîtront la même situation dans peu de temps, si rien ne change, si le déversement migratoire à majorité musulmane continue –ce qui est la vraie clé du problème.
Les auteurs des agressions, des bandes organisées de voyous cagoulés, visent à protéger et à marquer leur territoire, dans ces zones de plus en plus en plus nombreuses où le droit français, la fameuse ”République” comme les Français de souche ont disparu.
Ils voulaient aussi interdire à la police de pénétrer dans des quartiers où le trafic de drogue (notamment le cannabis marocain) atteint une dimension considérable.
On parle de « zones de non droit » ; certes, mais ce sont aussi des zones envahies, portions du territoire national occupées par l’immigration extra-européenne à majorité musulmane.
Y prospèrent en parfait parallélisme la délinquance et la radicalisation islamique, sous direction salafiste.
Ces zones gagnent chaque année du terrain, dans les banlieues, les villes et, demain peut-être dans les terres rurales.
La France est rongée de l’intérieur, avec la complicité de l’État, qui s’ingénie à imposer des ”migrants” –clandestins illégaux mais entretenus– dans les petites communes, derniers refuges des Français de souche.
Cette évidence est à a fois connue de tous et dissimulée par les discours de l’idéologie d’État.
Pourtant, dans son hallucinant livre–entretien de confidences narcissique à deux journalistes du Monde (Un président ne devrait pas dire ça…, Stock), François Hollande confirme avec cynisme cette évidence niée par ailleurs par les politiciens de gauche ou de droite : « la partition » de la France, en deux populations hostiles, « est en train de se produire ».
Mais il s’en moque complètement.
L’apathie (provisoire ?) des Français et des Européens
Les attentats islamiques récents, les plus meurtriers, inouïs dans l’histoire de notre pays, et dans celle de nos voisins, signes évidents d’agression guerrière sur notre sol, n’ont pas donné lieu à des réactions populaires autres que des bougies et des larmes.
Ce fait sociologique hallucinant semble témoigner d’une émasculation mentale des Français de souche, comme des autres Européens de l’Ouest, unique dans l’histoire et dans le monde.
Cependant des signes subliminaux indiquent que les mentalités changent.
Voici le message diffusé (presse écrite de droite très choisie, Internet, etc.) par l’association catholique Caridad – très éloignée de l’idéologie officielle de l’Église de France : « Face à la barbarie islamiste et à la guerre qui les menacent, ne les laissez pas seuls ! Parrainez un soldat en lui offrant un chapelet pour l’inviter à prier avec vous. Un rosaire pour nos soldats ».
Le message implicite est limpide.
Les services de renseignement sont néanmoins très inquiets de l’éclatement possible d’une guerre civile ethnique en France – sur fond d’islam revendicatif et de révolte des autochtones contre la cohabitation imposée et invivable avec les populations immigrées.
Leur principal souci est de repérer les ”extrémistes” français qui pourraient se rebeller et passer aux actes en ripostant aux attaques constantes de ceux qu’ils désignent comme l’ennemi intérieur.
Ils redoutent ce phénomène nouveau : l’armement clandestin des Français de souche.
L’État réfléchit aussi à la possibilité de désarmer les chasseurs.
C’est plus important pour lui que la confiscation des arsenaux de guerre qui pullulent dans toutes les banlieues.
Et qui serviront un jour prochain, celui de l’embrasement de la guerre civile.
Jean-Pierre Chevènement, qui a été chargé de réorganiser l’islam de France (mission impossible) a reconnu au micro de RTL le 17 octobre 2016 : « nous sommes menacés de guerre civile ».
Que ce personnage emblématique de la gauche, ancien ministre de l’Intérieur, homme bien renseigné, oublie toute prudence idéologique et fasse une telle déclaration en dit long sur la réalité de la situation.
Une vérité interdite et explosive
Les auteurs des agressions contre la police, les pompiers, les fauteurs de troubles graves à l’école etc. ne sont jamais désignés clairement par leur origine dans les médias ni chez les responsables politiques, même de droite.
Ce déni de réalité empêche de résoudre le problème.
Or tout le monde sait que l’origine des auteurs des agressions constantes, des émeutes, des trafics, de l’ensemble de la criminalité subversive qui pourrit la vie des Français est à plus de 90% immigrée extra–européenne.
Mais une lâcheté collective (politique et médiatique) empêche de mettre la question sur la table. Rien n’est plus explosif qu’une vérité interdite.
Et l’État réprime de plus en plus fort qui ose évoquer la réalité, comme le démontre la future loi liberticide ”égalité et fraternité” bientôt votée, que la droite, revenue au pouvoir, n’osera évidemment pas abolir.
La dimension ethnique de la question est dissimulée parce que trop évidente, donc trop dangereuse. L’aspect ethnique et raciste, mais aussi subversif et invasif, de cette criminalité et de cette violence permanentes, est aussi important que ses motivations crapuleuses ; il comporte une dimension politique centrale puisqu’il vise à provoquer une guerre de conquête.
Cette hypothèse d’une ”guerre civile ethnique” d’abord en France, et, par contagion, ailleurs en Europe, notamment au Royaume–Uni, en Belgique, en Allemagne, etc., avec une dimension majeure d’affrontement avec l’islam invasif, que j’avais évoquée dès l’an 2000 dans un essai (La colonisation de l’Europe), d’ailleurs condamné par la justice, est de plus en plus agitée aujourd’hui.
Dans des essais (Éric Zemmour, Ivan Rioufol, Philippe de Villiers) ou des romans (Laurent Obertone), des articles de presse toujours plus nombreux, l’hypothèse de la guerre civile est évoquée en boucle.
Ce sont des signes annonciateurs.
Bien entendu, les intellectuels du système (dont Régis Debray qui, tout comme Bernard–Henri Lévy, se prend pour un génie mais s’est toujours trompé sur tout) évacuent l’évidence d’une telle menace, pour faire chic.
Faire original, c’est nier le réel.
Mais ils sont aussi mauvais que Sartre, leur père spirituel, qui pensait le marxisme comme un ”horizon incontournable”.
Mensonge et trahison d’État
Un Français de souche qui se défend contre une agression d’immigrés est souvent condamné. Généralement, ces derniers bénéficient d’un privilège de mansuétude de la part de la justice.
Le ”racisme anti Blancs”, de plus en plus répandu, est très mollement poursuivi, de même que l’antisémitisme de ces mêmes populations.
On marche sur la tête.
L’État –son administration, sa justice– pratique une sorte de préférence étrangère et aussi, dans tous les domaines, Pas seulement par peur et lâcheté ; mais aussi par choix pervers de combattre, de déconstruire la Nation de souche.
La permissivité pratiquée envers les voyous d’origine immigrée renforce leur sentiment d’impunité et les incite à des actions de plus en plus violentes.
Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur dont des députés ont demandé la démission, a traité de « sauvageons », au lieu d’assassins, les voyous qui ont brûlé vifs des policiers dont il a la charge.
M. Cazeneuve est un homme indigne.
Quant au ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, personnage inconsistant, il a assuré : « il n’y a pas de zone de non–droit en France ».
Et il n’y a pas non plus de cratères sur la Lune, c’est bien connu…
Ces deux ministres sont des cas d’école du mensonge d’État et de sa complicité avec les envahisseurs.
Quant à Juppé, il a déclaré dans un de ses discours que « la France était riche de sa diversité ».
Selon la langue de bois, il rabâche le vieux leitmotiv : ” l’immigration est une chance pour la France”, contre–vérité plan-plan absolue.
Si M. Juppé parvient à l’Élysée en 2017, on a du souci à se faire sur sa capacité à limiter la déferlante migratoire, comme sur le autres sujets d’ailleurs.
Et Manuel Valls, le faux dur (tout comme Sarkozy) le trouillard, le ”bande mou” dans l’argot traditionnel, il a bien répété le gros mensonge historique officiel des soumis : « l’islam est une partie indissociable de nous–mêmes, de notre culture et désormais de nos racines ».
Cette déclaration du 17 octobre 2016 du Premier ministre de la France sonne comme une reddition honteuse, misérable, méprisable et méprisée par les envahisseurs qui se frottent les mains d’une telle reddition par avance.
Les préparatifs de la guerre civile
La police, la gendarmerie, les pompiers, tous les symboles de la nation française sont visés.
Même l’école n’échappe pas à la montée d’une violence volontaire, dirigée contre des jeunes d’origine française et européenne (filles aussi, très ciblées) ou contre les enseignants… pourtant majoritairement à gauche et ”antiracistes” !
Pas un jour sans des affrontements et agressions, voire des émeutes, dans les établissements scolaires publics, avec toujours les mêmes auteurs.
Il s’agit d’une stratégie de provocation et de conquête, recommandée par les autorités musulmanes radicales, une stratégie de la tension devant déboucher sur une vraie guerre civile ethnique.
L’objectif est la défaite d’un État français dépassé, paralysé, mais aussi complice, collaborateur et victime de noyautages et d’entrisme.
Le fantôme de Vichy ressurgit.
L’objectif affiché, diffusé par des théoriciens arabo-musulmans sur le web et qui fascine de plus en plus de jeunes immigré est que la France disparaisse, par une submersion démographique (invasion migratoire et natalité), une islamisation accélérée et à une guérilla de harcèlement qui fera céder et fuir les Français de souche.
Cette théorie est largement prônée et répandue auprès des jeunes populations immigrées, dans toute l’Europe.
Des théoriciens du djihad mondial, très influents chez les jeunes musulmans de France qu’ils excitent, développent –impunément– la prédiction que « l’Europe va tomber », à la fois sous la pression migratoire invasive et démographique et le développement conjoint du terrorisme et de la criminalité qui vont sidérer, terrifier puis obliger les Européens vieillissants et décadents à se soumettre.
Ce programme de guerre est déjà entré en application.
Nous sommes dans la phase des ce préparatifs de l’offensive.
Philippe de Villiers a révélé qu’il existe déjà des accords secrets ou discrets de soumission, extralégaux, avec la complicité de l’État français, pour céder, en douceur des portions du territoire français à la loi islamique, la charia.
L’État collaborateur négocie déjà avec l’envahisseur.
Les trois hypothèses : soumission, défaite ou victoire
Éric Zemmour a estimé que les choses étaient mal parties : « Je crains qu’il ne soit trop tard […]
Si un pouvoir fort reprenait mes propositions, une partie des musulmans ferait sécession ; nous n’échapperons pas dans les trente ans qui viennent, soit à la guerre civile soit à la soumission. Le général de Gaulle a donné l’indépendance à l’Algérie parce qu’il considérait que les « Arabes » et les « Français » étaient comme « l’huile et le vinaigre », ne pouvant que se séparer ».
Cette réflexion est intéressante.
Le délai de trente ans qu’il prédit est beaucoup trop long.
L’explosion se produira bien avant, peut-être l’année prochaine.
Il existe trois hypothèses.
La première, la pire, c’est celle de la soumission.
Pour faire la guerre et pour vaincre, il faut être deux.
Si, face aux envahisseurs et agresseurs, les Français et Européens ne se défendent pas, il n’y aura pas de guerre.
Ce sera la « mort tiède » selon la formule de Konrad Lorenz.
Le pourrissement, l‘effondrement sans vrai combat
C’est une possibilité.
La deuxième hypothèse, c’est l’éclatement d’une guerre civile ethnique avec défaite des autochtones français, et autres Européens, ayant contre eux leur propre État collaborateur.
Une possibilité qu’avait évoquée Jean Raspail.
La troisième hypothèse, c’est une guerre civile victorieuse, avec des conséquences historiques incalculables, dont l’effondrement de tous nos paradigmes politiques.
Quoi qu’il en soit, dans les années à venir, il sera impossible d’échapper à des désordres majeurs. L’Europe de l’Ouest va bientôt être le théâtre d’un séisme ethnique.
Inévitable
gfaye.com
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