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lundi 18 juillet 2016

14 juillet 2016 : le terrorisme islamiste et le terrorisme du quotidien




Le 18/07/2016


En matière de sécurité intérieure, la « tolérance zéro » est aujourd’hui le seul principe qui pourrait nous permettre de nous en sortir.

Les terribles événements de Nice ont occupé tous les esprits lors de ce long week-end du 14 juillet 2016, habituellement dévolu aux joies simples de l’été.
Il serait pourtant dommageable de passer sous silence le terrorisme du quotidien qui empoisonne aussi la vie des Français depuis de très nombreuses années.
Au commencement étaient les Minguettes, première zone de non-France à déclencher des émeutes de grande ampleur.
Dès 1981, le quartier dit « populaire », d’où les Français européens furent rapidement chassés, explosait.
Pour la première fois, des voitures étaient brûlées par des jeunes.
 Le ministre de l’Intérieur d’alors, le Marseillais Gaston Defferre, connu pour avoir participé au dernier duel à l’arme blanche de l’Histoire de France, préconise une réponse ferme articulée autour de la répression policière.
Bien entendu, il avait raison, mais Defferre n’était plus dans l’air du temps.
Personne n’a voulu appliquer exactement ce que ce socialiste sécuritaire avait en tête.
Cruelle erreur…
Depuis, brûler des voitures est devenu une tradition bien « française », notamment lors des nuits du réveillon et du 14 Juillet.
Le 14 juillet 2016 n’a pas échappé à cette règle. Fidèle à ses habitudes, le site Fdesouche a rassemblé les articles de la presse quotidienne régionale relatifs à ces violences urbaines.
 C’est édifiant.

Des dizaines de villes ont été touchées par des actes qui s’apparentent à du terrorisme de basse intensité, ou du para-terrorisme.
Retenons les cas les plus significatifs. À Évreux (Eure), des « jeunes » ont visé le commissariat avec des engins explosifs, faisant plusieurs blessés.
Aux Sables-d’Olonne (Vendée), des « jeunes » du Val-de-Marne, certainement en vacances payées par nos impôts, se sont livrés à une véritable guérilla urbaine selon les syndicats policiers.
 Dans la ville de Meaux (Seine-et-Marne), administrée par Jean-François Copé, la police a été attaquée par des tirs de mortier.
Dans le même département, deux voitures de police ont été frappées par des pierres à Mitry-Mory. Aux Ulis (Essonne), le poste de police municipale a été ciblé par des émeutiers…
 La liste complète donne le vertige.

Ce terrorisme du quotidien est le terreau sur lequel pousse l’État islamique en France.
 Il sévit depuis des années, toujours causé par les mêmes « jeunes », issus de l’immigration extra-européenne, sans que jamais l’État ne se soit décidé à agir concrètement pour y mettre un terme.
 Ces violences impunies prouvent que l’État est laxiste, peu concerné par le bien-être de ses forces de police ou la protection des biens matériels des Français.
Pour lutter contre le terrorisme aveugle, qui tue des dizaines de personnes par attentat, il faudra combattre toutes les incivilités.
 En matière de sécurité intérieure, la « tolérance zéro » est aujourd’hui le seul principe qui pourrait nous permettre de nous en sortir.

 On constate que l’état d’urgence est inefficace quand il ne s’accompagne pas d’une volonté politique ferme couplée à des moyens importants.

La police, pourquoi pas l’armée, doivent pouvoir rentrer dans les cités pour fouiller les caves et les appartements.

C’est là que se trouvent les armes et l’argent de la drogue.

 Comment peut-on espérer vaincre l’islamisme en France si nos forces de l’ordre n’ont pas accès à des pans entiers du territoire, administrativement en France mais qui n’ont plus rien de français ?


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