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vendredi 29 juillet 2016

Cachez ces terroristes car ils sont des enfants de la République

 


Le 29/07/2016
Gabriel Robin

Tous les ingrédients sont là pour une guerre d’Algérie inversée. Il n’est pas trop tard pour l’empêcher.

Le mardi 26 juillet 2016, Bernard-Henri Lévy, oracle suprême de la Cinquième République, demandait en urgence « un grand accord entre les médias » afin que « ni le nom, ni la photo, ni l’itinéraire et la vie des assassins djihadistes » ne soient publiquement révélés.
Aussitôt ordonné, aussitôt exécuté.
Bien entendu, cette mesure n’aura pas pour conséquence de décourager des vocations et créera autour de ces monstres une aura de mystère peut-être plus dangereuse encore.
Les Français comprennent déjà que les terroristes ressemblent à leurs voisins…

Les profils des derniers terroristes agissent comme un puissant révélateur des maux qui affligent la France.
Contre le terrorisme, les pouvoirs publics n’agissent qu’en aval.
C’est une bonne chose d’accorder plus de moyens aux forces de l’ordre pour qu’elles puissent agir rapidement en cas de prise d’otage ou d’attaque terroriste, comme l’a prouvé l’assaut réussi de la BRI à Saint-Étienne-du-Rouvray.
Pour autant, il serait criminel de s’en contenter.
En effet, le problème posé par le terrorisme islamiste doit avant tout être réglé en amont.

Tant Mohamed Bouhlel, délinquant tunisien multirécidiviste, qu’Adel Kermiche et Abdemalek Petitjean sont les fruits d’une politique désastreuse.
 C’est parce que l’immigration des quarante dernières années a produit cette jeunesse que Mohamed Bouhlel n’aurait pas dû se trouver en France.
 Pourtant, la classe politico-médiatique semble ne pas retenir de leçons de ses erreurs.

En 1995, Khaled Kelkal était le prototype du terroriste islamiste contemporain : inassimilé, haineux et lentement désensibilisé au mal par le laxisme généralisé.
Oublieux du passé, les pouvoirs publics ont ignoré que les cultures, les religions et les ethnies ne peuvent pas se mélanger à hautes doses.
À terme, la France devra divorcer de la non-France, son golem.

Abdelmalek Petitjean est exemplaire de l’assimilation à l’envers d’une très grande partie des enfants issus de couples mixtes.
Son prénom, déjà, l’empêchait de vraiment embrasser la communauté nationale.
Il était donc naturel qu’il finisse par choisir l’identité ethnoculturelle profonde de sa mère, projetée dans un islam antique fantasmé.
En guerre contre nos lois, ses semblables trouvent dans une orthopraxie qui échappe à la raison le cadre de vie rigoureux qui leur faisait probablement défaut au sein du foyer.
 On constatera, d’ailleurs, que les parents de ces tueurs ne font jamais leur examen critique, ne remettant jamais en question l’éducation qu’ils ont pu donner à leurs charmants bambins.

Comment les blâmer quand la France se montre si faible ?
 Notre pays s’excuse en permanence !
Après un attentat qui a visé sa religion historique, la France autorise les remarques christianophobes mais continue à psychiatriser, voire à criminaliser, les plus petites traces « d’islamophobie ». Pareillement, les marches blanches de protestation contre l’islamisme sont interdites pour des raisons de sécurité, alors que les marches violentes de haine anti-flics et anti-Blancs, comme à Beaumont-Sur-Oise, sont toujours autorisées.
Quant au ministre de l’Intérieur, il imagine un « concordat avec l’islam » rendu impossible par l’hétérogénéité du culte musulman.

Tous les ingrédients sont là pour une guerre d’Algérie inversée, et peut-être même plus dans l’optique d’une convergence de luttes insurrectionnelles.
Il n’est pas trop tard pour l’empêcher.


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