Olivier Bureau et Florence Hubin | 05 Août 2015, 21h20 | MAJ : 05 Août 2015, 22h24
Nanterre, mercredi 5 août, 20 h 30. Un tireur a fait feu sur un piéton depuis une voiture, avenue Pablo-Picasso. Une des balles a touché l'homme visé en pleine tête et a été fatale. LP / F.H.
Un homme a été tué d’une balle dans la tête ce mercredi soir, dans le quartier Pablo-Picasso, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Il aurait été abattu peu après 18 heures.
Selon les premiers éléments de l’enquête, il marchait dans la rue, avenue Pablo-Picasso quand une voiture avec quatre personnes à bord s’est approchée de lui.
Une vitre s’est baissée et plusieurs coups de feu ont été tirés.
L'homme visé s’est aussitôt écroulé, non loin du bureau de Poste du quartier, la tête en sang. L'homme est décédé sur place quelques dizaines de minutes après l’attaque.
L'homme visé s’est aussitôt écroulé, non loin du bureau de Poste du quartier, la tête en sang. L'homme est décédé sur place quelques dizaines de minutes après l’attaque.
Afin d’éviter que la situation ne dégénère dans ce quartier sensible, la préfecture de police a dépêché des renforts.
Des fonctionnaires d’une compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) ont investi la cité.
Aux environs de 21 heures, des enquêteurs procédaient encore à des relevés sur place et la circulation était coupée sur une partie de l’avenue.
Des fonctionnaires d’une compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) ont investi la cité.
Aux environs de 21 heures, des enquêteurs procédaient encore à des relevés sur place et la circulation était coupée sur une partie de l’avenue.
La victime était connue des services de police pour des affaires de drogue.
L’hypothèse d’un règlement de comptes a donc aussitôt été privilégiée.
En novembre 2014, déjà sur fond de trafic de stupéfiants, un habitant de « Pablo » avait reçu trois balles dans les jambes.
« Là, on franchit une étape, analyse un proche du dossier. Une balle dans la tête c’est quand même très rare… »
L’hypothèse d’un règlement de comptes a donc aussitôt été privilégiée.
En novembre 2014, déjà sur fond de trafic de stupéfiants, un habitant de « Pablo » avait reçu trois balles dans les jambes.
« Là, on franchit une étape, analyse un proche du dossier. Une balle dans la tête c’est quand même très rare… »
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