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vendredi 3 avril 2015

L’invraisemblable culot de notre Premier ministre !


 
 
Le 03/04/2015
 
J'ai réécouté quelques-unes des interventions "vallsiennes"...
 
Après dix jours passés en Chine, je retrouve, sans surprise, une France en bleu clair, une France si peu démocratique qu’elle n’a accordé que des broutilles à près de 40 % d’électeurs qui avaient choisi un bleu un peu plus foncé.
 Une France si peu républicaine que le binôme Hollande-Valls a décidé de se maintenir au pouvoir pour encore deux ans, bien qu’ils aient été massivement désavoués par un vote sanction.


 J’évoque la Chine car, dans le monde évolué où j’ai séjourné, le nom de Hollande est à peine connu, celui de Valls totalement ignoré.
 Ah si : deux ou trois personnes se souviennent de Hollande comme le Président qui a débarqué de l’avion en ayant oublié de fermer sa braguette !
 La Chine, encore, où la France ne brille que par ses enseignes de magasins de luxe.
 J’étais, par exemple, à Chengdu (« petite » ville de 15 millions d’habitants), le pays des pandas : trois énormes magasins Hermès, un Cartier dont rêverait Paris, mais bien peu de voitures françaises…
 Quelques Peugeot, quelques Citroën, notamment taxis, une seule Renault en 10 jours de séjour… mais des millions de japonaises et d’allemandes !

Revenons en France. Largement de droite, mais toujours aux mains des socialistes, toujours dirigé d’une main tremblotante par un Manuel Valls au plus bas de sa forme, mais qui clame tout haut vouloir rester à Matignon, car les Français l’en supplient…
J’ai dû me déboucher les oreilles pour le croire…
Comment un Premier ministre dont tous les médias s’accordent pour dire qu’il a reçu une gifle monumentale peut-il à ce point s’accrocher à son siège, et avec quel culot le fait-il…
 Les Français le supplient ?
Entend-il des voix venues de Mars ?
 Ses services ne l’informent-ils pas de l’immense foule qui demande à le voir laisser sa place dorée à un homme plus performant, moins nerveux, plus dédié à sauver son pays de la faillite et non pas consacrant son temps à combattre l’unique ennemi de la république : le FN !
J’ai réécouté quelques-unes des interventions « vallsiennes ».

 Celle de la soirée du second tour était surréaliste : « La droite républicaine remporte les élections. » Toujours cette hantise du FN, parti hors République, donc. « Les appels à la mobilisation républicaine ont été entendus. »

 Traduire par : le peuple m’a écouté en rejetant les voix de l’extrême droite !

 « Chacun devra tirer les leçons de ce bouleversement politique. » Et là, je résume la pensée profonde de cet homme dont Marine Le Pen a si bien dressé le portrait le soir du second tour : « Chacun sauf moi, Manuel Valls, le grand vizir qui va le rester afin de pouvoir appliquer mon programme pour sauver la France, car seule mon action politique peut y arriver, quoi qu’en pense les Français qui n’ont rien compris au gigantesque travail que nous avons effectué pour le bien de notre pays depuis trois ans ! »

Qu’on se le dise, en accord avec le locataire très provisoire de l’Élysée, il restera à Matignon tant que son patron restera fidèle à son poste de remise de décorations, d’inaugurations, de marches diverses et variées, de Paris à Tunis en passant par les Alpes.



Rien ne le fera fléchir et surtout pas la volonté de 75 % des Français qui souhaitent les voir quitter au plus tôt le poste de pilotage du paquebot France.

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