Tout a commencé lundi matin. A l’occasion de la sortie de son dernier livre, Incorrect, Roland Dumas était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC.
Interrogé sur Manuel Valls, l’ancien président du Conseil constitutionnel a déclaré : « Chacun sait qu’il est marié avec quelqu’un de très bien, je dirais, qui a de l’influence sur lui ».
Le journaliste lui a alors posé la question « Manuel Valls est-il sous influence juive ? », il a précisé sa pensée en ces termes : « Probablement, je peux le penser », indique-t-il.
Un peu plus bas dans cet article, nous allons voir que c’est le « probablement » de Roland Dumas qui est de trop et pas le reste de sa déclaration.
Quelques heures plus tard, Roland Dumas, qui était l’invité de France 24, a maintenu ses affirmations et refusé de présenter ses excuses.
« Quand je pense quelque chose, je le dis », a-t-il déclaré avant de s’étonner de la police de la pensée actuelle alors que la liberté d’expression de Charlie Hebdo est défendue par tout l’establishment :
Sur France Info, l’ancien ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Je n’ai pas l’intention de présenter des excuses.
Je ne vois pas pourquoi, ni à qui.
Je répondais à une question, et ce n’est pas mon genre de faire des réponses de normand.
Ni de tourner autour du pot. »
Ont suivi de très nombreuses réactions outrées, venant du monde politico-médiatique et du lobby antiraciste.
Des réactions que nous ne perdrons pas notre temps à énumérer car, outre leur platitude, elles sont hypocrites.
En effet, tout ce petit monde sait parfaitement que Roland Dumas n’a fait que dire, avec ses termes, ce que Manuel Valls a déclaré en 2011 sur les ondes d’une radio communautaire juive alsacienne, Radio Judaïca Strasbourg, à savoir qu’il est est « par (sa) femme », « lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël ».
« Quand même ! ».
Le problème, c’est que cette vidéo, capturée par le site communautaire musulman Oumma.com, n’aurait jamais dû sortir du cercle restreint de la communauté juive et Manuel Valls, ambitieux politicien, fera tout pour qu’elle disparaisse, comme la retranscription de ses propos sur Wikipédia.
Sans succès et au risque d’attirer l’attention du grand public…
La déclaration hallucinante de Manuel Valls sera bientôt complétée par d’autres sorties à peine croyables.
Voici de quoi se faire son avis sur les « influences » de celui qui allait devenir Premier ministre en 2014.
Une chose est certaine, elles ne sont pas catholiques :
Ce discours outrageusement communautariste n’a évidemment pas vocation à être entendu par les membres des autres communautés.
Ceux-ci ne doivent se douter de rien et continuer à penser que Manuel Valls est le Premier ministre des intérêts français.
Aussi, contextualiser, expliquer les propos de Roland Dumas (ce qui ne signifie pas les approuver !) est littéralement interdit dans les grands médias.
Exemple jeudi soir avec Ruth Elkrief qui, en direct sur BFM TV, s’en prend violemment à un collègue journaliste de sa chaîne, l’empêchant de finir son propos :
Les explications en coulisses ont dû être violentes !
Il faudra attendre Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières et professeur de relations internationales à Sciences Po Paris, pour entendre des propos censés et nuancés (il rappelle par exemple que le délit de blasphème existe encore en France en 2015 : la loi interdit par exemple de blasphémer Auschwitz « qui a quelque chose de sacré »).
Selon lui, « Roland Dumas dit mal (les choses), car il le dit incomplètement ».
En effet, « s’il avait cité les propos de Manuel Valls, je pense qu’on en ferait pas toute une histoire ».
Il a rappelé que le Premier ministre « était engagé auparavant auprès de la cause palestinienne » mais que « sous l’influence de sa femme, après tout, il n’y a pas de honte à cela, il a versé du coté israélien avec une ardeur, avec un zèle que chacun lui reconnaît » :
Voilà de quoi est coupable l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Il l’est aussi, sans doute, de souligner par les réactions provoquées par ses propos, le tabou qui entoure le judaïsme, la place des juifs dans notre société, dans les médias et en politique (On a déjà vu L’Express titrer sur « le lobby catho », à quand une Une équivalente sur « le lobby juif » ?), leur communautarisme (qu’incarne le CRIF, institution par essence anti-républicaine puisque la République ne reconnaît aucune communauté), le problème de la double allégeance (qu’on aborde plus volontiers à propos des musulmans : qui, de l’Oumma ou de la France, choisiraient-ils en cas de conflit armé ?) et la question de la judéomanie mise en relief par Jean Robin dans les années 2000.
Aux Nouvelles de France, nous pensons que cette judéomanie, autant que l’immigration arabo-musulmane incontrôlée et le multiculturalisme encouragés par une partie de la communauté juive française, dessert les juifs, notamment ceux du quotidien, qui n’ont pas, comme BHL, la renommée pour bénéficier de 6 gardes du corps armés payés par le contribuable français et qui, contrairement à lui, se sentent avant tout français.
source
Roland Dumas a raison ,Combien de catégorie de français sommes nous en France ,Valls et répugnant ..
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