Quand un ado empêche physiquement ses camarades d’entrer là où ils doivent être, c’est normal qu’il se prenne un coup d’extincteur.
Allez, on va le dire.
Tout le monde le pense, ça va faire du bien.
On va le dire haut et fort : c’est bien fait pour lui.
Et à lui aussi, ça fera du bien.
Non, pas de précautions oratoires du genre « bien sûr, la violence n’est jamais une solution ».
Si, c’est une solution.
Quand un enfant injurie ses parents ou casse exprès un objet précieux, c’est normal qu’il prenne une gifle.
Quand un ado empêche physiquement ses camarades d’entrer là où ils doivent être, les professeurs de faire leur boulot, les parents de laisser leurs enfants en un lieu sûr avant d’aller travailler, c’est normal qu’il se prenne un coup d’extincteur.
Surtout que c’est lui qui se servait de l’extincteur contre les parents, au départ.
Déjà quand j’étais moi-même au lycée, je trouvais ça totalement incompréhensible qu’on laisse des gamins faire des « blocus » de lycée, comme s’ils étaient une armée.
Qu’on appelle leurs parents et une poignée de policiers pour cogner sur les fortes têtes et le voilà vite libéré, votre cuirassé Potemkine.
Il est bien rassurant, en revanche, de constater, au vu des récents événements, que le peuple de France ne se laisse plus faire.
Il ne s’agit pas seulement de la place Vendôme, sauvée par des inconnus de la défiguration, mais de toute une série d’événements qu’on voit survenir un peu partout.
Ils montrent que, l’État refusant d’assurer l’ordre, les citoyens prennent les choses en main.
Pour le coup, voilà qui est certes rassurant mais aussi regrettable.
Les gens ordinaires n’ont pas que ça à faire, surtout quand ils doivent trimer jusqu’en août rien que pour payer leurs impôts à un État qui n’assure pas ses missions.
Après avoir fait nos propres écoles et nos propres médias, tout en continuant à financer les autres, devrons-nous bientôt faire notre propre police et, pourquoi pas, nos centrales électriques ou nos autoroutes ?
En fait, depuis le temps qu’on nous endoctrine avec le soi-disant contrat social, il serait peut-être temps qu’on examine comment ce contrat est exécuté par chacune des parties.
En l’occurrence il semble que les Français paient toujours docilement leurs impôts, toujours plus d’ailleurs.
Or, quand un père de famille est obligé de se battre contre des lycéens pour qu’ils laissent ouvrir un établissement public, on ne voit pas très bien pourquoi il paierait, au surplus, des policiers.
L’État est, là encore, incapable de se contraindre lui-même à restreindre ses dépenses.
C’est donc peut-être aux citoyens de restreindre d’office ses revenus.
Après tout, ces gens travaillent pour nous, pas l’inverse.
En d’autres termes, cet homme a non seulement eu le mérite de corriger un petit con mais a, en plus, celui de nous donner d’excellentes idées d’économies.
Mes félicitations !
Tout le monde le pense, ça va faire du bien.
On va le dire haut et fort : c’est bien fait pour lui.
Et à lui aussi, ça fera du bien.
Non, pas de précautions oratoires du genre « bien sûr, la violence n’est jamais une solution ».
Si, c’est une solution.
Quand un enfant injurie ses parents ou casse exprès un objet précieux, c’est normal qu’il prenne une gifle.
Quand un ado empêche physiquement ses camarades d’entrer là où ils doivent être, les professeurs de faire leur boulot, les parents de laisser leurs enfants en un lieu sûr avant d’aller travailler, c’est normal qu’il se prenne un coup d’extincteur.
Surtout que c’est lui qui se servait de l’extincteur contre les parents, au départ.
Déjà quand j’étais moi-même au lycée, je trouvais ça totalement incompréhensible qu’on laisse des gamins faire des « blocus » de lycée, comme s’ils étaient une armée.
Qu’on appelle leurs parents et une poignée de policiers pour cogner sur les fortes têtes et le voilà vite libéré, votre cuirassé Potemkine.
Il est bien rassurant, en revanche, de constater, au vu des récents événements, que le peuple de France ne se laisse plus faire.
Il ne s’agit pas seulement de la place Vendôme, sauvée par des inconnus de la défiguration, mais de toute une série d’événements qu’on voit survenir un peu partout.
Ils montrent que, l’État refusant d’assurer l’ordre, les citoyens prennent les choses en main.
Pour le coup, voilà qui est certes rassurant mais aussi regrettable.
Les gens ordinaires n’ont pas que ça à faire, surtout quand ils doivent trimer jusqu’en août rien que pour payer leurs impôts à un État qui n’assure pas ses missions.
Après avoir fait nos propres écoles et nos propres médias, tout en continuant à financer les autres, devrons-nous bientôt faire notre propre police et, pourquoi pas, nos centrales électriques ou nos autoroutes ?
En fait, depuis le temps qu’on nous endoctrine avec le soi-disant contrat social, il serait peut-être temps qu’on examine comment ce contrat est exécuté par chacune des parties.
En l’occurrence il semble que les Français paient toujours docilement leurs impôts, toujours plus d’ailleurs.
Or, quand un père de famille est obligé de se battre contre des lycéens pour qu’ils laissent ouvrir un établissement public, on ne voit pas très bien pourquoi il paierait, au surplus, des policiers.
L’État est, là encore, incapable de se contraindre lui-même à restreindre ses dépenses.
C’est donc peut-être aux citoyens de restreindre d’office ses revenus.
Après tout, ces gens travaillent pour nous, pas l’inverse.
En d’autres termes, cet homme a non seulement eu le mérite de corriger un petit con mais a, en plus, celui de nous donner d’excellentes idées d’économies.
Mes félicitations !
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