Le 2 septembre 2014
Ambiance sinistre dans l’école publique en ce jour de rentrée.
Ambiance sinistre dans l’école publique S… en ce jour de rentrée.
Certes, les premiers jours de classe, en petite section de maternelle, se passent toujours dans les larmes, mais habituellement ce sont les enfants qui pleurent.
Là, ce sont les parents qui sanglotent, ou quasiment, et on sent bien qu’il ne faudrait pas pousser beaucoup la maîtresse, assommée par les doléances, pour qu’elle se laisse aller à son tour.
Est-ce que c’est sa faute, à elle, si la rentrée échelonnée des petits se télescope avec les nouveaux rythmes scolaires et que l’on ne comprend plus rien à rien, si tous les après-midi, il va falloir réveiller, à peine endormis, les mêmes petits pour cause d’horaires de sortie anticipés, si les nounous et les mères de famille vont courir toute la sainte journée pour emmener les enfants plus souvent mais moins longtemps à l’école, si les animateurs du primaire (comme on le lit) sont recrutés sur « leboncoin », ambiance vide-greniers et matériel d’occase ?
« C’est le gouvernement » répète-t-elle à l’envi, avec l’air ennuyé qu’elle prend d’ordinaire pour dire « c’est le retour des poux ».
Elle pourrait d’ailleurs mettre sa sempiternelle affichette sur la porte, avec son point d’exclamation dans le triangle rouge, en la retouchant à peine : « Attention, retour du gouvernement dans l’école, pensez à vérifier la tête de vos enfants ! »
Avec tout ce qu’en haut lieu on veut y faire entrer.
« Si vous n’êtes pas contents, allez-vous plaindre au maire », finit-elle par lâcher.
Comme si le pauvre homme ne s’arrachait pas déjà les cheveux.
Il a cédé, mais malgré les pressions et les admonestations, d’autres s’opposent encore.
Le Monde, comme s’il s’agissait de djihadistes, évoque une « poche de résistance ».
Selon ces maires, le décret n’aurait pas force de loi, et les menaces seraient nulles et non avenues. Enfin, a priori, car à dire vrai, les experts peinent à trancher.
Le Parisien énumère les idées fortes de certains pour empêcher l’ouverture ce mercredi : écoles cadenassées, comme le suggère Nicolas Dupont-Aignan, poignées de porte enlevées…
Mais le maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a semble-t-il trouvé une autre façon de marquer sa désapprobation envers le gouvernement sans s’attirer de sanction, une initiative « l’air-de-rien », à haute valeur symbolique… en offrant crânement cartable rose aux fillettes et cartable bleu aux petits garçons.
Pied de nez agaçant, et angoissant.
Car si l’on en croit famillechrétienne.fr, le gouvernement redouterait la convergence des frondes scolaires.
Quelques heures après la « promotion » de Najat Vallaud-Belkacem, les responsables de LMPT à travers toute la France ont été contactés par les RG : « Ils voulaient connaître notre réaction à cette nomination, et si nous comptions nous rapprocher d’associations opposées à la réforme des rythmes scolaires », confie l’un d’eux.
Toujours selon le site, citant un proche du chef de l’État, consigne aurait été donnée à Najat Vallaud-Belkacem de se cantonner à la réforme des rythmes scolaires : « Cela suffit largement comme travail pour elle jusqu’en 2017. Si elle se met à faire du sociétal, ce serait pure folie. »
Pure folie, en effet, mais ce gouvernement s’est montré si souvent déraisonnable.
Certes, les premiers jours de classe, en petite section de maternelle, se passent toujours dans les larmes, mais habituellement ce sont les enfants qui pleurent.
Là, ce sont les parents qui sanglotent, ou quasiment, et on sent bien qu’il ne faudrait pas pousser beaucoup la maîtresse, assommée par les doléances, pour qu’elle se laisse aller à son tour.
Est-ce que c’est sa faute, à elle, si la rentrée échelonnée des petits se télescope avec les nouveaux rythmes scolaires et que l’on ne comprend plus rien à rien, si tous les après-midi, il va falloir réveiller, à peine endormis, les mêmes petits pour cause d’horaires de sortie anticipés, si les nounous et les mères de famille vont courir toute la sainte journée pour emmener les enfants plus souvent mais moins longtemps à l’école, si les animateurs du primaire (comme on le lit) sont recrutés sur « leboncoin », ambiance vide-greniers et matériel d’occase ?
« C’est le gouvernement » répète-t-elle à l’envi, avec l’air ennuyé qu’elle prend d’ordinaire pour dire « c’est le retour des poux ».
Elle pourrait d’ailleurs mettre sa sempiternelle affichette sur la porte, avec son point d’exclamation dans le triangle rouge, en la retouchant à peine : « Attention, retour du gouvernement dans l’école, pensez à vérifier la tête de vos enfants ! »
Avec tout ce qu’en haut lieu on veut y faire entrer.
« Si vous n’êtes pas contents, allez-vous plaindre au maire », finit-elle par lâcher.
Comme si le pauvre homme ne s’arrachait pas déjà les cheveux.
Il a cédé, mais malgré les pressions et les admonestations, d’autres s’opposent encore.
Le Monde, comme s’il s’agissait de djihadistes, évoque une « poche de résistance ».
Selon ces maires, le décret n’aurait pas force de loi, et les menaces seraient nulles et non avenues. Enfin, a priori, car à dire vrai, les experts peinent à trancher.
Le Parisien énumère les idées fortes de certains pour empêcher l’ouverture ce mercredi : écoles cadenassées, comme le suggère Nicolas Dupont-Aignan, poignées de porte enlevées…
Mais le maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a semble-t-il trouvé une autre façon de marquer sa désapprobation envers le gouvernement sans s’attirer de sanction, une initiative « l’air-de-rien », à haute valeur symbolique… en offrant crânement cartable rose aux fillettes et cartable bleu aux petits garçons.
Pied de nez agaçant, et angoissant.
Car si l’on en croit famillechrétienne.fr, le gouvernement redouterait la convergence des frondes scolaires.
Quelques heures après la « promotion » de Najat Vallaud-Belkacem, les responsables de LMPT à travers toute la France ont été contactés par les RG : « Ils voulaient connaître notre réaction à cette nomination, et si nous comptions nous rapprocher d’associations opposées à la réforme des rythmes scolaires », confie l’un d’eux.
Toujours selon le site, citant un proche du chef de l’État, consigne aurait été donnée à Najat Vallaud-Belkacem de se cantonner à la réforme des rythmes scolaires : « Cela suffit largement comme travail pour elle jusqu’en 2017. Si elle se met à faire du sociétal, ce serait pure folie. »
Pure folie, en effet, mais ce gouvernement s’est montré si souvent déraisonnable.
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