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dimanche 14 septembre 2014

« Politique de la ville » : preuve de cet échec, la LICRA qui s’en mêle ?


Ville


Le 13 septembre 2014


   
Dès l’origine et dans son nom même (« de la ville »), cette « politique » élude le facteur migratoire et la réalité criminelle des territoires qu’elle prétend régénérer.

Définir la criminalité propre à la « politique de la ville » est aisé : c’est l’illicite qui n’adviendrait pas si cette « politique » avait atteint les objectifs qu’elle s’est assignés, sur des territoires qu’elle a choisis.
Cas d’école : Marseille, où l’on jugeait, au printemps 2014, une élue socialiste au conseil général, chargée de la « politique de la ville » (Le Figaro, 2/06/2014).
 L’arnaque était la suivante :

« Abderrazak Z., un caïd plusieurs fois condamné, et d’autres bandits des cités connus de la justice pour violences volontaires, tentatives de meurtres, séquestration et escroquerie, montaient des associations pour la construction d’un nouvel environnement plus sain ou pour la réhabilitation de l’image des quartiers nord… »

 Un si risible bidonnage que le plus naïf des fonctionnaires aurait dû les rejeter sur le champ…
Le racket s’opérait « via des associations fictives montées par des escrocs ayant détourné près de 740.000 euros de subventions… »
 À tel point que Monique Zerbib, présidente de la cour d’appel, finit par lâcher : « C’est quoi, la politique de la ville ? C’est des charrettes de billets qu’on déverse dans les quartiers et on se sert ? »

Bonne définition, madame la présidente – et pas qu’à Marseille, ces dernières années.
 Car, en mauvaise posture, l’élue socialiste en cause menace : « Vous ne connaissez pas l’ampleur des détournements qui ont eu lieu dans d’autres secteurs de cette institution » , avertit-elle.
 Et comme le clame la Cour des comptes, ce schéma a massivement servi, ailleurs en France.
D’où cette première suggestion : le moment venu, pratiquer un implacable et minutieux audit des finances de la « politique de la ville ».
 Lui seul révélera la probable vérité : que tout ou partie des milliards des contribuables auront alimenté de juteuses magouilles immobilières, ou engraissé des gangsters et leurs complices des milieux associatifs et de la classe politique.

Et c’est encore sans compter les causes d’un massif échec, le non-dit de l’immigration hors contrôle ! Dès l’origine et dans son nom même (« de la ville »), cette « politique » élude le facteur migratoire et la réalité criminelle des territoires qu’elle prétend régénérer ; et par bienséance, tout éventuel lien entre l’un et l’autre.
Ainsi, les rapports et documents de l’Observatoire national des ZUS conçoivent-ils la « politique de la ville » comme un pur problème social, d’emploi et d’urbanisme, et sont muets sur l’immigration, les nationalités d’origine des populations, etc.
Or, un précieux rapport au premier ministre d’avril 2011 (« La France sait-elle encore intégrer les immigrés ? », Haut Conseil à l’intégration, La Documentation française) révèle la réalité démographique des territoires d’une « politique de la ville née des concentrations d’immigrés jugées excessives et plus particulièrement [nous soulignons] des désordres qui leur sont associés ».
Soulignons, ici, que le président du HCI est l’ex-président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA).
Sur les habitants de la « politique de la ville », ce rapport pose la question cruciale : « Comment trouver des solutions à des problèmes que l’on ne nomme pas convenablement ou que l’on refuse de connaître ? » .
 Et de souligner « l’importance de l’économie souterraine liée aux trafics de stupéfiants. La gravité de ce phénomène a longtemps été totalement sous-estimée dans son impact sur l’émergence d’une société alternative où les caïds contrôlent les cités… »
L’origine de ces caïds ?
« Les communautés nord-africaines et africaines sont, parmi les étrangers interpellés pour trafic local de drogue, les plus nombreuses, à savoir 3.865 individus entre 2005 et 2009, correspondant à quelque 70 % des trafiquants locaux de nationalité étrangère interpellés… »

Cas concret : une fois encore, la fameuse « cité des Poètes ».
Pour Le Monde (19/06/2/14), il s’agit « d’un quartier à forte proportion d’étrangers ». Selon l’INSEE, ils représentent un tiers de la population ; le reste étant des Français de diverses origines. Voyons maintenant qui a voté aux dernières élections européennes (tous des Français, forcément) : 98 électeurs sur 883 inscrits ; ce qui suggère qu’aux « Poètes » vivent quelque 12 % de Français d’origine et d’immigrés (ou descendants) bien intégrés.
 Le reste…
Et l’avenir ?

On redoute désormais la « fine segmentation interne des quartiers d’habitat social » .
 Décodeur : la bienséante formule « fine segmentation interne » signifie qu’à l’issue d’un nettoyage ethnique, un apartheid interne divise toujours plus les communautés immigrées (licites ou clandestines) peuplant les territoires de la « politique de la ville » : les Africains de l’Ouest dans tel immeuble ; les Maghrébins dans tel autre, etc.

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