Aujourd'hui, il est plus dangereux d'être fils de flic que voyou.
Samedi soir, dans le centre-ville de Châlons-en-Champagne, un adolescent de 16 ans se promène avec son amie.
Bras dessus, bras dessous, les deux jeunes échangent photos et souvenirs sur leurs vacances respectives lorsqu’ils sont abordés par trois mineurs de 14, 15 et 17 ans.
« Toi, t’es un fils de flic ! » lance l’un d’eux.
Après ces simples mots et sans explication supplémentaire, l’échauffourée éclate.
Les trois malfrats frappent violemment le jeune homme.
Celui-ci n’a que le temps de mettre ses mains devant son visage avant de recevoir une avalanche de coups.
Devant les cris et appels à l’aide de l’amie de la victime, les trois agresseurs s’enfuient précipitamment.
Secouru par le SAMU, le gamin est hospitalisé à Châlons-en-Champagne.
Les blessures sont graves, plusieurs fractures au visage sont diagnostiquées.
Aussi, les médecins décident son transfert dimanche au CHU de Reims où il est opéré dès son arrivée.
Rapidement, les agresseurs sont identifiés puis localisés.
Arrêtés quelques heures plus tard, les deux mineurs de 14 et 17 ans sont mis en examen sous contrôle judiciaire pour violences aggravées.
Le suspect de 15 ans, lui, à l’issue de sa mise en examen, devait être conduit lundi en fin de journée dans un centre éducatif fermé.
Manque de chance, lors de ce transfert en voiture opéré par des éducateurs, il profite de l’arrêt du véhicule à un feu rouge pour prendre la fuite et disparaître dans la nature.
Suite à cette évasion, le juge pour enfants a émis un mandat d’amener à l’encontre du jeune délinquant.
Que conclure de ces événements ?
Que, aujourd’hui, il est plus dangereux d’être fils de flic que voyou.
Car il est bien évident que devant la jeunesse des agresseurs et suite aux lois Taubira, ces individus — y compris le dernier lorsqu’il sera retrouvé — resteront peu de temps entre quatre murs même dans un centre d’éducation fermé.
Et que, bientôt, les fils de juges, d’enseignants, de militaires ou de… gardiens de square devront se tenir sur leurs gardes lors de leurs déplacements.
On peut également se demander si cette « punition » administrée au fils n’est pas un message délivré au père : « On te connaît et on connaît ton fils, alors si tu ne veux pas que la baston reprenne, lâche-nous la grappe dans nos activités illicites ! »
Je ne peux m’empêcher de penser à mon fils ou à mes filles qui sont nettement plus âgés mais qui auraient pu, eux aussi, être tabassés de la même manière.
Et cela d’autant plus facilement que les enfants de gendarmes habitent avec leurs parents à l’intérieur d’une caserne.
Décidément, et comme le Süddeutsche Zeitung, on est en droit de se demander s’il n’y a pas « quelque chose de pourri dans le royaume de France »…
Bras dessus, bras dessous, les deux jeunes échangent photos et souvenirs sur leurs vacances respectives lorsqu’ils sont abordés par trois mineurs de 14, 15 et 17 ans.
« Toi, t’es un fils de flic ! » lance l’un d’eux.
Après ces simples mots et sans explication supplémentaire, l’échauffourée éclate.
Les trois malfrats frappent violemment le jeune homme.
Celui-ci n’a que le temps de mettre ses mains devant son visage avant de recevoir une avalanche de coups.
Devant les cris et appels à l’aide de l’amie de la victime, les trois agresseurs s’enfuient précipitamment.
Secouru par le SAMU, le gamin est hospitalisé à Châlons-en-Champagne.
Les blessures sont graves, plusieurs fractures au visage sont diagnostiquées.
Aussi, les médecins décident son transfert dimanche au CHU de Reims où il est opéré dès son arrivée.
Rapidement, les agresseurs sont identifiés puis localisés.
Arrêtés quelques heures plus tard, les deux mineurs de 14 et 17 ans sont mis en examen sous contrôle judiciaire pour violences aggravées.
Le suspect de 15 ans, lui, à l’issue de sa mise en examen, devait être conduit lundi en fin de journée dans un centre éducatif fermé.
Manque de chance, lors de ce transfert en voiture opéré par des éducateurs, il profite de l’arrêt du véhicule à un feu rouge pour prendre la fuite et disparaître dans la nature.
Suite à cette évasion, le juge pour enfants a émis un mandat d’amener à l’encontre du jeune délinquant.
Que conclure de ces événements ?
Que, aujourd’hui, il est plus dangereux d’être fils de flic que voyou.
Car il est bien évident que devant la jeunesse des agresseurs et suite aux lois Taubira, ces individus — y compris le dernier lorsqu’il sera retrouvé — resteront peu de temps entre quatre murs même dans un centre d’éducation fermé.
Et que, bientôt, les fils de juges, d’enseignants, de militaires ou de… gardiens de square devront se tenir sur leurs gardes lors de leurs déplacements.
On peut également se demander si cette « punition » administrée au fils n’est pas un message délivré au père : « On te connaît et on connaît ton fils, alors si tu ne veux pas que la baston reprenne, lâche-nous la grappe dans nos activités illicites ! »
Je ne peux m’empêcher de penser à mon fils ou à mes filles qui sont nettement plus âgés mais qui auraient pu, eux aussi, être tabassés de la même manière.
Et cela d’autant plus facilement que les enfants de gendarmes habitent avec leurs parents à l’intérieur d’une caserne.
Décidément, et comme le Süddeutsche Zeitung, on est en droit de se demander s’il n’y a pas « quelque chose de pourri dans le royaume de France »…
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