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mardi 22 juillet 2014

Barbès et Sarcelles : première intifada en France !


manif


Le 21 juillet 2014

   
L’ « intifada » qui s’est déroulée dans les rues de Paris était au moins autant dirigée contre la France que contre la politique israélienne en Palestine.

J’ai observé de nombreuses contestations à la suite de mes derniers articles, quand j’osais dire que le conflit israélo-palestinien ne concernait pas directement les Français et que son importation dans la rue constituait un danger et une source de préoccupation majeure.
Les scènes de « guerilla » de dimanche, à Barbès et à Sarcelles, confirment sans peine mes analyses et les rendent même beaucoup trop « soft ».
 Certains commentateurs avaient fait remarquer avec raison que le conflit israélo-palestinien était déjà sur nos terres, de facto, en raison de la présence d’importantes communautés juives et musulmanes en France.
Comment les contredire ?
 Oui, le rêve multi-culturel (l’idée que la nation France a un destin universel et que tous les êtres sont identiques) est régulièrement contredit par la réalité : les hommes conservent leurs particularités et l’assimilation est une démarche individuelle exigeante.
Conséquemment, une partie de la jeunesse extra-européenne ne se reconnaît plus dans la France et se sent liée par une communauté de destin à Gaza.
Ne nous y trompons d’ailleurs pas, l’ « intifada » qui s’est déroulée dans les rues de Paris était au moins autant dirigée contre la France que contre la politique israélienne en Palestine.

Il s’agissait d’une pure démonstration de force des « damnés de la terre », chouchous de la gauche radicale trostko-internationaliste ; oui, nous sommes nombreux, organisés, nous ne nous reconnaissons pas dans la culture européenne de la France, notre identité est autre et nous sommes déjà prêts à guerroyer, nous ont-ils dit explicitement.
Les Palestiniens, qui ne demandaient pas une aussi mauvaise publicité, n’étaient qu’un prétexte « moral » pour afficher leur haine de la France.
 Sinon ils se révolteraient aussi pour les chrétiens d’Irak, les Hmongs ou leurs coreligionnaires syriens…
L’importation du conflit israélo-palestinien est donc le révélateur des fractures ethno-culturelles de notre pays.
C’est pareillement le signe du retour des identités profondes (mais avaient-elles disparues ?) des enfants d’immigrés de 3e ou 4e générations.
 Les dirigeants du pays depuis 40 ans ont tout fait pour que la France sorte de sa réalité historique, pour faire de notre pays une sorte de monde en résumé au rabais.
 Dans ce maëlstrom identitaire, la France n’existe plus que par la république, qui n’est qu’un véhicule politique, mais a exclu une donnée essentielle : son peuple autochtone, afin de faire place nette à l’arrivant.
Mais en excluant son peuple, la France a oublié son être.

 Il n’y avait donc rien à proposer de transcendant aux nouveaux venus immigrés, et ils ont gardé la terre de leurs pères gravée au plus profond de l’âme.

Pouvaient-ils s’intégrer ?
 Une chose est sûre, nombre d’entre eux ne le veulent plus.

 Les bandes armées de Barbès et Sarcelles ont démontré qu’une solution pacifique serait la rétro-migration des plus récalcitrants : enfin ils vivraient dans le pays correspondant à leur identité réelle.

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