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mardi 6 mai 2014

C’est justement le problème.

06 mai 2014



Répondant aux critiques françaises récurrentes, aujourd'hui de Manuel Valls, à propos de l’euro trop fort, le porte-parole d’Angela Merkel a déclaré :

« Le cours de l'euro n'est pas du ressort des politiciens nationaux, c'est une question pour la Banque centrale européenne qui agit de manière indépendante dans ce domaine et n'a pas de conseils à recevoir sur ce qu'elle doit faire. »



Ce qui est tout à fait vrai, selon le traité européen.

Mais c’est justement là qu’est le problème : une banque centrale supranationale dont les dirigeants décident de la politique monétaire de 18 pays sans aucun contrôle politique.


C’est ce que les défenseurs des nations ont dénoncé haut et fort au moment du traité de Maastricht. Mais les dirigeants français de droite comme de gauche sont favorables à Maastricht.
 C’est pourquoi ils font semblant, perpétuellement, de s’attaquer à « l’euro fort », en sachant pertinemment que ça ne sert à rien puisque ni eux ni personne n’a prise sur la politique monétaire de l’UE.
Ce qui agace de plus en plus les Allemands qui sont quant à eux très contents de… leur banque centrale, puisque ce n’est pas un hasard si la BCE a son siège à Francfort (avec en prime le jeu de mots pour se moquer de la France).

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