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Par Lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 21/05/2014 à 22:04
Publié le 21/05/2014 à 20:08
Par Lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 21/05/2014 à 22:04
Publié le 21/05/2014 à 20:08
Le Premier ministre Manuel Valls a assuré aujourd'hui à quelques journalistes qu'il n'y aurait "pas de changement de gouvernement" ni de "majorité" ni de "ligne économique" en cas de mauvais score du PS aux élections européennes de dimanche.
"Moi, je crois que les Francais, depuis quelques jours, quelques semaines, avec les choix que nous avons faits, de soutien au pouvoir d'achat avec la baisse d'impôt (...) comprennent peut-être mieux la politique qui est la nôtre", a-t-il déclaré en marge d'un meeting européen à Barcelone, sa ville natale.
"En même temps j'ai fait le choix de la vérité (...)
Nous devons aussi faire des réformes.
Nous avons besoin de muscler notre economie, de restructurer notre pays pour peser davantage en Europe.
Nous verrons ce que les Francais diront dimanche, mais moi je me bats pour les convaincre", a poursuivi le chef du gouvernement.
Et si les résultats sont mauvais dimanche ?
"Il n'y aura pas de changement du gouvernement, il n'y aura pas de changement de majorité, il n'y aura pas de changement de ligne économique", a répondu M. Valls à quelques journalistes.
Le Parti socialiste, qui lance ses dernières forces dans la campagne pour les européennes, risque d'être traversé par de nouvelles tensions sur la ligne politique suivie, en cas de nouvelle déroute électorale dimanche.
"Ca va être catastrophique"
Crédités dans les études d'opinion d'environ 16 % des intentions de vote, soit autant qu'en 2009 - un scrutin qui avait été considéré comme catastrophique - et handicapés par l'impopularité du chef de l'État, les socialistes pourraient arriver en troisième position dimanche, loin derrière l'UMP ou le FN.
Une ministre "pense que ça va être catastrophique", avec des régions où le FN sera très fort.
Selon elle, si le FN était en outre premier parti de France, "ce sera un gros choc".
"Avec les électeurs, rien n'accroche sur les européennes, rien ne marche", constatait mardi un député socialiste.
Aux yeux de cet élu de province, 17% des voix pour le PS lors du scrutin de dimanche, "cela serait bien si c'était ça", les plus pessimistes évoquant le chiffre de 12%.
Certains candidats en campagne s'attendent dans certains endroits à des résultats en dessous de 10%.
"Tout est possible, les électeurs se décident dans les derniers jours. On peut être au-dessus comme au dessous du niveau de 2009", qui avait permis l'élection de 14 socialistes, veut croire, plus optimiste, Christophe Borgel, chargé des élections au PS.
"C'est difficile", avec seulement "deux semaines de campagne", reconnaît le Premier ministre, qui aura tenu quatre meetings, tandis que l'entourage de François Hollande souligne:
"On est déjà tombé de plusieurs marches, mais là on va en dévaler une grosse."
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