Les gens qui occupent les palais nationaux montrent qu’ils ne dirigent plus rien, pas même leurs propres troupes.
On croyait Christiane Taubira loyale au président Hollande qui l’a maintenue, contre vents et marées – et surtout contre Valls – à la Chancellerie lors du remaniement ministériel.
On voyait en elle l’égérie d’un pouvoir dont la seule promesse tenue est l’instauration du mariage homosexuel, qu’elle a préparé, soutenu et fait voter comme on le sait.
On pensait enfin qu’il s’agissait d’un symbole fort pour ce qui reste de socialistes en France : son origine guyanaise, sa couleur de peau, sa jeunesse indépendantiste qui affleure toujours à l’occasion, tout cela faisait un ministre de la Justice épatant.
Patatras !
L’icône de la place Vendôme a reçu un sérieux coup sur les tresses !
Mercredi 28 mai après la classe, la petite Christiane s’est retrouvée convoquée dans le bureau du directeur, pas content, mais pas content du tout !
Il paraît qu’il a piqué une colère noire, ce qui semble peu probable le connaissant, mais surtout qu’il a rappelé à la dame les règles du jeu de la cour de récré parlementaire : l’Assemblée nationale est là pour voter les textes proposés par le gouvernement, pas pour prendre des initiatives par voie d’amendements, surtout en présence d’un ministre qui ne pipe mot.
En cause, le projet de loi, en cours de discussion, portant réforme du droit pénal.
Un projet qui fait couler beaucoup d’encre, dont l’économie générale consiste à réduire le nombre de délinquants en vidant les prisons ; comme toujours à gauche, les mânes du vieil Hugo planent sur des députés plus soucieux d’intégration sociale que de répression du crime.
La prison fait le criminel, évitons de l’y mettre, il s’amendera.
Pour plus de précision, relire Le dernier jour d’un condamné…
Projet de loi donc qui suscite des idées délirantes dont Caroline Artus nous a dépeint la plus saillante, quand l’oncle Anatole tripote sa petite nièce.
Plus généralement, nos gentils éducateurs barbus devenus députés bobos proposent d’étendre la contrainte pénale à tous les délits et non à ceux passibles de moins de 5 ans de prison.
Idée aussi fumeuse qu’un bon pétard.
Le gouvernement a sifflé la fin de la récréation : il appartenait à Taubira de le faire savoir aux intéressés.
Las ! En restant silencieuse devant la commission des lois, elle a laissé Colette Capdevielle, député socialiste des Pyrénées-Atlantiques, soutenir l’amendement généralisant la mesure.
D’où la grosse colère de François Hollande.
A quoi joue le garde des Sceaux ?
Qu’elle soit convaincue du bien fondé de sa réforme ne fait aucun doute ; elle a derrière elle de nombreux magistrats dont le laxisme relève de la simple observation et la majeure partie du Barreau qui ne conçoit la défense qu’au travers de l’excuse systématique.
Mais elle sait aussi qu’une telle mesure exaspèrera un peu plus les Français ; c’est pain bénit pour le Front National, que le PS fait toujours monter dans les suffrages, mais aussi pour la frange de droite de l’UMP (ou ce qu’il en reste).
Faudrait-il aussi envisager quelque manœuvre électorale dont on peine à percevoir les contours et l’objet ?
Certainement un peu de tout cela.
Mais une fois encore les gens qui occupent les palais nationaux montrent qu’ils ne dirigent plus rien, pas même leurs propres troupes.
Qu’un ministère régalien soit confié à un électron libre laisse songeur, à la fois sur l’absence de toute ligne politique claire et sur l’incapacité de ces pieds-nickelés à faire semblant.
Juste semblant.
On voyait en elle l’égérie d’un pouvoir dont la seule promesse tenue est l’instauration du mariage homosexuel, qu’elle a préparé, soutenu et fait voter comme on le sait.
On pensait enfin qu’il s’agissait d’un symbole fort pour ce qui reste de socialistes en France : son origine guyanaise, sa couleur de peau, sa jeunesse indépendantiste qui affleure toujours à l’occasion, tout cela faisait un ministre de la Justice épatant.
Patatras !
L’icône de la place Vendôme a reçu un sérieux coup sur les tresses !
Mercredi 28 mai après la classe, la petite Christiane s’est retrouvée convoquée dans le bureau du directeur, pas content, mais pas content du tout !
Il paraît qu’il a piqué une colère noire, ce qui semble peu probable le connaissant, mais surtout qu’il a rappelé à la dame les règles du jeu de la cour de récré parlementaire : l’Assemblée nationale est là pour voter les textes proposés par le gouvernement, pas pour prendre des initiatives par voie d’amendements, surtout en présence d’un ministre qui ne pipe mot.
En cause, le projet de loi, en cours de discussion, portant réforme du droit pénal.
Un projet qui fait couler beaucoup d’encre, dont l’économie générale consiste à réduire le nombre de délinquants en vidant les prisons ; comme toujours à gauche, les mânes du vieil Hugo planent sur des députés plus soucieux d’intégration sociale que de répression du crime.
La prison fait le criminel, évitons de l’y mettre, il s’amendera.
Pour plus de précision, relire Le dernier jour d’un condamné…
Projet de loi donc qui suscite des idées délirantes dont Caroline Artus nous a dépeint la plus saillante, quand l’oncle Anatole tripote sa petite nièce.
Plus généralement, nos gentils éducateurs barbus devenus députés bobos proposent d’étendre la contrainte pénale à tous les délits et non à ceux passibles de moins de 5 ans de prison.
Idée aussi fumeuse qu’un bon pétard.
Le gouvernement a sifflé la fin de la récréation : il appartenait à Taubira de le faire savoir aux intéressés.
Las ! En restant silencieuse devant la commission des lois, elle a laissé Colette Capdevielle, député socialiste des Pyrénées-Atlantiques, soutenir l’amendement généralisant la mesure.
D’où la grosse colère de François Hollande.
A quoi joue le garde des Sceaux ?
Qu’elle soit convaincue du bien fondé de sa réforme ne fait aucun doute ; elle a derrière elle de nombreux magistrats dont le laxisme relève de la simple observation et la majeure partie du Barreau qui ne conçoit la défense qu’au travers de l’excuse systématique.
Mais elle sait aussi qu’une telle mesure exaspèrera un peu plus les Français ; c’est pain bénit pour le Front National, que le PS fait toujours monter dans les suffrages, mais aussi pour la frange de droite de l’UMP (ou ce qu’il en reste).
Faudrait-il aussi envisager quelque manœuvre électorale dont on peine à percevoir les contours et l’objet ?
Certainement un peu de tout cela.
Mais une fois encore les gens qui occupent les palais nationaux montrent qu’ils ne dirigent plus rien, pas même leurs propres troupes.
Qu’un ministère régalien soit confié à un électron libre laisse songeur, à la fois sur l’absence de toute ligne politique claire et sur l’incapacité de ces pieds-nickelés à faire semblant.
Juste semblant.
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