Alerter Christiane Taubira sur ce sujet revenant à mettre en garde un pyromane contre un départ d’incendie.
Pour les personnes en mal d’enfant, le site co-parents.fr reprend un peu le principe du covoiturage, à la différence près que le voyage peut s’effectuer à pied, à cheval ou en voiture, comprenez : don de sperme, mère porteuse, méthode « à l’ancienne »…
Couette non fournie.
Moyennant un abonnement de 25 €, couples hétéros, homos et solitaires de toute nature peuvent ainsi rechercher ou proposer le maillon manquant.
À la limite de la légalité, notre brave co-parents.fr se pose en véritable BHV de la fécondation, le tout avançant semi-masqué sous le postulat novlangue que voici : le site co-parents met en relation des parents ou futurs parents qui souhaitent élever un enfant.
À moins qu’il ne s’agisse d’élevage de spermatozoïdes en aquarium (hypothèse invalidée par la nature des annonces), la phraséologie « qui souhaitent élever un enfant » ne correspond en rien à la vocation du site, puisque celui-ci est exclusivement dévolu à la conception dudit enfant qui, plus tard, sera éventuellement élevé.
En rallongement de parenthèse, précisons aux grammairiens de co-parents.fr qu’un site mettant en relation des gens qui souhaitent élever un enfant pourrait laisser entendre qu’il propose des nourrissons déjà conçus.
Aucune rubrique ne mentionnant cette offre, pourtant très alléchante, le terme « élever », employé à tous les paragraphes, semble être utilisé pour éviter l’obstacle du flou artistique entourant la conception artificielle ou réalisée hors relation naturelle.
Ce gros détail examiné, restent les annonces…
Entre conseils bricolage pour inséminer artificiellement à l’aide de pipettes, gobelets et tournevis, offre et recherche de sperme clé en main, location de ventre avec vue sur la mère, donneur désintéressé, receveur fortuné, le catalogue couvre l’ensemble du créneau.
Spermatozoïde aux yeux bleus, musulman, catho, brun, pas trop grand, à rayures…
L’animal est convoité.
Des exigences précises, dignes d’un site de rencontre…
Avant de passer à l’acte, les pointilleux semblent sur le point de demander à passer un week-end avec l’éprouvette contenant la précieuse semence…
On n’insémine pas le premier soir.
Le Figaro, qui consacre un article de fond sur le sujet, nous signale que le « Défenseur des droits » s’est fendu d’une lettre à Christiane Taubira afin de l’alerter des pratiques de ce service commercial interactif de mise en relation de personnes proposant leurs gamètes ou leur faculté de gestation, tandis que l’Agence de biomédecine, établissement public notamment en charge des questions sur l’assistance médicale à la procréation, s’intéresse pour sa part à co-parents depuis 2012.
Alerter Christiane Taubira sur ce sujet revenant à mettre en garde un pyromane contre un départ d’incendie, les propriétaires de co-parents peuvent dormir tranquilles.
La procréation sans acte d’amour ouvre un marché prévisible.
Les affairistes se frottent les mains mais ne devront pas omettre de régler leur réveil sur 2017…
Au cas où…
Couette non fournie.
Moyennant un abonnement de 25 €, couples hétéros, homos et solitaires de toute nature peuvent ainsi rechercher ou proposer le maillon manquant.
À la limite de la légalité, notre brave co-parents.fr se pose en véritable BHV de la fécondation, le tout avançant semi-masqué sous le postulat novlangue que voici : le site co-parents met en relation des parents ou futurs parents qui souhaitent élever un enfant.
À moins qu’il ne s’agisse d’élevage de spermatozoïdes en aquarium (hypothèse invalidée par la nature des annonces), la phraséologie « qui souhaitent élever un enfant » ne correspond en rien à la vocation du site, puisque celui-ci est exclusivement dévolu à la conception dudit enfant qui, plus tard, sera éventuellement élevé.
En rallongement de parenthèse, précisons aux grammairiens de co-parents.fr qu’un site mettant en relation des gens qui souhaitent élever un enfant pourrait laisser entendre qu’il propose des nourrissons déjà conçus.
Aucune rubrique ne mentionnant cette offre, pourtant très alléchante, le terme « élever », employé à tous les paragraphes, semble être utilisé pour éviter l’obstacle du flou artistique entourant la conception artificielle ou réalisée hors relation naturelle.
Ce gros détail examiné, restent les annonces…
Entre conseils bricolage pour inséminer artificiellement à l’aide de pipettes, gobelets et tournevis, offre et recherche de sperme clé en main, location de ventre avec vue sur la mère, donneur désintéressé, receveur fortuné, le catalogue couvre l’ensemble du créneau.
Spermatozoïde aux yeux bleus, musulman, catho, brun, pas trop grand, à rayures…
L’animal est convoité.
Des exigences précises, dignes d’un site de rencontre…
Avant de passer à l’acte, les pointilleux semblent sur le point de demander à passer un week-end avec l’éprouvette contenant la précieuse semence…
On n’insémine pas le premier soir.
Le Figaro, qui consacre un article de fond sur le sujet, nous signale que le « Défenseur des droits » s’est fendu d’une lettre à Christiane Taubira afin de l’alerter des pratiques de ce service commercial interactif de mise en relation de personnes proposant leurs gamètes ou leur faculté de gestation, tandis que l’Agence de biomédecine, établissement public notamment en charge des questions sur l’assistance médicale à la procréation, s’intéresse pour sa part à co-parents depuis 2012.
Alerter Christiane Taubira sur ce sujet revenant à mettre en garde un pyromane contre un départ d’incendie, les propriétaires de co-parents peuvent dormir tranquilles.
La procréation sans acte d’amour ouvre un marché prévisible.
Les affairistes se frottent les mains mais ne devront pas omettre de régler leur réveil sur 2017…
Au cas où…
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