Ce qui est particulièrement intéressant c'est que cet article date du 26 Décembre 2008.
De la même manière que Roland Dumas confiait l’année dernière qu’une intervention en Syrie était déjà évoquée par les anglais avant même que les premières événements sur place n’aient eu lieu, cet article révèle que cette intervention a également été voulue depuis bien longtemps.
Un scénario de conflit armé sera réalisé lors du mandat du nouveau président des USA, Barack Obama.
Selon les propos du politologue Andrej Okara tenus lors d’une table ronde à Kiev : « C’est le scénario américain, et sous Obama sa probabilité est bien plus élevée que sous McCain » rapporte « Novyj Region »
« c’est devenu clair à l’annonce des personnes qui allaient représenter l’équipe d’Obama. Ces personnes sont professionnellement estampillées Wall Street. Ils développent tous une Stratégie que l’on appelle la » Stratégie du chaos contrôlé ».
Selon Okara, après la Géorgie, la zone de « chaos contrôlé » devrait être l’Ukraine en premier lieu, et plus précisément la Crimée.Selon les propos du politologue Andrej Okara tenus lors d’une table ronde à Kiev : « C’est le scénario américain, et sous Obama sa probabilité est bien plus élevée que sous McCain » rapporte « Novyj Region »
« c’est devenu clair à l’annonce des personnes qui allaient représenter l’équipe d’Obama. Ces personnes sont professionnellement estampillées Wall Street. Ils développent tous une Stratégie que l’on appelle la » Stratégie du chaos contrôlé ».
« C’est un point d’incendie possible, y compris pour un conflit global qui pourrait dégénérer en guerre mondiale,
ce qui, malheureusement, constitue l’un des scenari dont la réalisation à l’heure actuelle fait partie du domaine du réel. » affirme le politologue.
Son collègue de l’Institut ukrainien d’études de la Russie, Andrej Blinov, est d’accord sur le fait que la Russie n’est pas intéressée par un tel conflit.
« Quand on parle de guerre en Crimée ou dans le district de Mikhailovski, je considère ce scénario marginal. Mais la possibilité d’une participation beaucoup plus active des capitaux russes est ici bien plus réelle. Mais cela dépend de quand finira la crise. Si c’est en 2010, la Russie sera alors déjà beaucoup plus faible » déclare l’expert.
Les ambitions des USA envers la Crimée sont confirmées par la signature récente de la Charte ukraino-américaine sur la coopération stratégique.
La Charte prévoit la reconnaissance inconditionnelle de la souveraineté de l’Ukraine et son intégration dans l’OTAN, l’augmentation de la présence américaine en Crimée et d’autres formes de coopération.
L’ambassadeur des USA en Ukraine William Taylor, rassure tout de même: « la Charte n’oblige aucune des deux parties à venir en aide à l’autre par des moyens militaires. »
Puis il ajoute: »s’il y a violation de frontières, nous nous réunirons et discuterons des démarches à entreprendre »
Dans la deuxième partie du document, dédiée à la sphère de la défense et de la sécurité, est relaté l’intérêt des deux pays pour une « Ukraine forte, indépendante, démocratique », dont l’intégration dans la structure européenne est « une priorité commune ».
On y souligne à nouveau que l’Ukraine deviendra un membre de l’OTAN.
En attendant, « considérant les menaces globales à la stabilité dans le monde et afin de les contrer, l’Ukraine et les Etats-Unis vont renforcer leur coopération en matière de défense et de sécurité. » a déclaré l’ambassadeur.
En outre, Taylor a mentionné des mesures concrètes destinées à rehausser le niveau à la fois de la formation des forces armées ukrainiennes et des fournitures militaires.
La cinquième section est dédiée au développement des contacts et à la coopération culturelle.
L’Ukraine, d’après le texte (tel que présenté par Taylor), » se félicite de l’intention des États-Unis d’accroître sa présence diplomatique en Crimée. « Le format de sa présence sur la péninsule est en pourparlers « , mais il pourrait s’agir d’une structure dotée de certaines fonctions consulaires. »
Le document fait également référence au soutien de Kiev contre Moscou pour le retrait de la flotte russe de la mer Noire en Crimée.
Le fait que la Crimée est le terrain le plus prometteur pour la déstabilisation de la situation est bénéfique aux Américains et à Kiev, soulignent les observateurs depuis quelques mois.
Dans les médias, divers scénari paraissent de temps en temps selon lesquels les ukrainiens » démocrates » tentent de faire sauter cette » poudrière » avec leurs revendications à terme envers la Russie.
Les faibles efforts des activistes pro russes de la presqu’ile (du style la tentative de rendre la Crimée à la Russie en passant par le tribunal) sont sévèrement punis, mais la victoire totale du SBU sur les « dissidents », d’après de nombreux symptômes, est encore loin.
Les communistes ukrainiens sont eux aussi persuadés qu’il est impossible d’échapper aux provocations du « mouvement criméen ».
Les USA se préparent à une intervention à l’Est (ayant pour cible la Russie bien entendu), mais pour commencer il leur faut casser la Crimée pro-russe, pense l’ex speaker du parlement de Crimée et député national Léonid Grach.
L’ouverture planifiée l’an prochain d’une représentation américaine à Simferopol fait partie du dispositif.
Les analystes avaient bien prévu que l’Ukraine serait la zone qui retiendrait l’attention la plus soutenue du nouveau président des USA.
Obama fera de l’Ukraine la contre-balance de la Russie, pense le politologue Serguej Taran : « Dans un premier temps les ukrainiens seront privés de l’attention des USA, car Obama sera occupé à résoudre des problèmes à l’intérieur des Etats-Unis.
Mais dans quelques temps les efforts d’Obama pour renforcer l’autorité américaine en Europe et à long terme, les dirigeants des USA accorderont une attention particulière à l’Ukraine, qui pourra devenir la contre-balance de la Russie dans la région, et par la suite, la contre-balance de la vieille Europe, sur l’exemple de la Pologne actuelle. »
Pour l’analyste politique ukrainien Andrei Yermolaev, l’Ukraine restera pour les États-Unis un instrument de dissuasion envers la Russie.
Selon lui, l’Ukraine est à la politique américaine l’outil utilisé dans des stratégies plutôt cyniques.
Les « visionnaires » les plus avisés répètent déjà de toutes leurs forces la prochaine annexion de la Crimée: un des airs de cet opéra fut la leçon donnée récemment à Kiev par le poste de commandement sur le thème « Actions des unités volontaires sur le théâtre de Crimée après l’agression militaire de la Russie ».
Les organisateurs des réjouissances (le comité de sauvetage national, auquel participe les partis « Fraternité » et « Nouvelle Force », et l’association « Confrérie du Nord ») affirment que dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie, qui aura lieu au plus tard en 2011, le poids de la résistance dépendra des organisations bénévoles
Les « rôlistes » sont persuadés que le scenario de la campagne de l’Etat-Major des forces armées de Russie est déjà orchestré.
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