Mercredi 19 Mars 2014 à 16:22 (mis à jour le 19/03/2014 à 16:30)
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Sur la porte et le parvis de la Basilique était tagué en lettres rouges «Ni Dieu, ni maître, ni Etat», «A bas toute autorité» ou encore «Feu aux chapelles». Photo © AFP
Christianophobie. Les portes et le parvis du Sacré-Cœur, dans le quartier de Montmartre à Paris, ont été tagués à la peinture rouge. Cette dégradation a entraîné la colère des riverains et des élus du XVIIIème arrondissement.
Dégradations scandaleuses
Dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 mars, la Basilique du Sacré-Cœur, à Montmartre, a été taguée.
Sur la porte et le parvis de la Basilique était tagué en lettres rouges «Ni Dieu, ni maître, ni Etat», «A bas toute autorité» ou encore «Feu aux chapelles».
Ces slogans ne sont pas sans rappeler les mots d’ordre de certains groupuscules anarchistes, souvent d’extrême-gauche.
Face à ces dégradations, l’indignation des élus
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, n’a pas mis longtemps à réagir, ce qui n’est pourtant pas dans ses habitudes : «Je condamne avec la plus grande fermeté les inscriptions posées la nuit dernière sur la porte et le parvis de la Basilique de Montmartre. Ces dégradations, et ce ne sont pas les premières, sont inacceptables. Je souhaite que leurs auteurs soient identifiés et interpellés rapidement», a-t-il fait savoir dans un communiqué diffusé aujourd’hui 19 mars.
«Au nom des Parisiens comme en mon nom personnel, j’assure le curé, les paroissiens et l’ensemble des catholiques parisiens de tout mon soutien» a conclu l’actuel maire de Paris.
La candidate socialiste Anne Hidalgo «condamne avec la plus grande fermeté, les appels à la violence qui ont été tagués à l’entrée de l’édifice. La liberté de vivre sa religion est l’un des droits fondamentaux de notre République. Toute action portant atteinte à ce principe de laïcité doit être dénoncée et combattue avec la plus grande détermination».
Nathalie Kosciusko-Morizet a réagi sur son compte twitter en fin de matinée : «La multiplication de ces actes violents et de ces profanations appelle des réactions fortes. Ça suffit !».
Quant au Front National, il dénonce dans un communiqué «la profanation de trop», qui est «odieuse» mais «pas étonnante dans le climat actuel».
Le candidat du Rassemblement Bleu Marine à la mairie de Paris, Wallerand de Saint-Just, appelle à un rassemblement demain jeudi à 10h30 afin de «protester contre cette dégradation et contre la complicité du pouvoir socialiste».
Manuel Valls, ministre des Cultes, n’a pour le moment pas encore réagi.
Dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 mars, la Basilique du Sacré-Cœur, à Montmartre, a été taguée.
Sur la porte et le parvis de la Basilique était tagué en lettres rouges «Ni Dieu, ni maître, ni Etat», «A bas toute autorité» ou encore «Feu aux chapelles».
Ces slogans ne sont pas sans rappeler les mots d’ordre de certains groupuscules anarchistes, souvent d’extrême-gauche.
Face à ces dégradations, l’indignation des élus
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, n’a pas mis longtemps à réagir, ce qui n’est pourtant pas dans ses habitudes : «Je condamne avec la plus grande fermeté les inscriptions posées la nuit dernière sur la porte et le parvis de la Basilique de Montmartre. Ces dégradations, et ce ne sont pas les premières, sont inacceptables. Je souhaite que leurs auteurs soient identifiés et interpellés rapidement», a-t-il fait savoir dans un communiqué diffusé aujourd’hui 19 mars.
«Au nom des Parisiens comme en mon nom personnel, j’assure le curé, les paroissiens et l’ensemble des catholiques parisiens de tout mon soutien» a conclu l’actuel maire de Paris.
La candidate socialiste Anne Hidalgo «condamne avec la plus grande fermeté, les appels à la violence qui ont été tagués à l’entrée de l’édifice. La liberté de vivre sa religion est l’un des droits fondamentaux de notre République. Toute action portant atteinte à ce principe de laïcité doit être dénoncée et combattue avec la plus grande détermination».
Nathalie Kosciusko-Morizet a réagi sur son compte twitter en fin de matinée : «La multiplication de ces actes violents et de ces profanations appelle des réactions fortes. Ça suffit !».
Quant au Front National, il dénonce dans un communiqué «la profanation de trop», qui est «odieuse» mais «pas étonnante dans le climat actuel».
Le candidat du Rassemblement Bleu Marine à la mairie de Paris, Wallerand de Saint-Just, appelle à un rassemblement demain jeudi à 10h30 afin de «protester contre cette dégradation et contre la complicité du pouvoir socialiste».
Manuel Valls, ministre des Cultes, n’a pour le moment pas encore réagi.
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