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samedi 15 mars 2014

Affaire Sarkozy, affaire Taubira : à l’UMPS, les chiens sont lâchés

Publié le 15 mars 2014 - Modifié le 15 mars 2014


 PARIS (NOVOpress/Kiosque courtois) –

 A gauche, la chasse au Sarko bat son plein : «Pervers», «dealer», «voyou»…

 Après deux semaines d’une série d’affaires visant l’UMP, les noms d’oiseaux se sont mis à fuser jeudi au PS à l’encontre de l’ex-président de la République, qui fait l’objet d’une enquête pour trafic d’influence.
 Les juges soupçonnent l’ancien locataire de l’Elysée rien moins que d’avoir bénéficié des largesses du clan Kadhafi dans le cadre du financement de sa campagne électorale de 2007.
A droite, le tir à la Taubira est devenu le sport branché.
« Espionnage politique », « oligarchie de menteurs » « mensonge d’Etat » : ténors et seconds-couteaux de l’UMP réclament à l’unisson la démission de la garde des sceaux, après la révélation de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy depuis un an.

Le PS est-il en mesure de sauver le soldat Taubira ?

Christiane Taubira semble désormais sur un siège éjectable.
A quelques semaines des élections municipales, l’indépendantiste guyanaise est absolument calamiteuse pour la crédibilité de l’exécutif PS.

 Mercredi elle a déclaré “Je n’ai pas menti” tout en exhibant (photo) à l’appui de son affirmation des documents pour lesquels le zoom d’un bon appareil photo a montré qu’ils prouvent qu’elle a menti.
 A-t-elle perdu la tête, ou pense-t-elle que tout lui est autorisé, en se protégeant derrière un soi-disant racisme des Français ?

Jeudi soir sur la chaîne Canal+ on a pu voir une garde des sceaux perdant contenance, pédalant dans la semoule, avouant s’être trompée sur des dates censées prouver qu’elle ne savait rien de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy, menaçante voire insultante envers le journaliste qui tentait de faire son métier.
 Interrogée sur son rendez-vous jeudi après-midi à l’Elysée, la ministre explique : «C’était une séance de travail, comme j’en ai toutes les trois semaines avec le Premier ministre et avec le président de la République sur des dossiers relatifs à la justice».
A la question  de savoir si elle est toujours ministre de la Justice, elle répond, lapidaire : « Vous le saurez en temps utiles »…

 « Le climat détestable qui précède le prochain scrutin municipal est préoccupant lorsqu’on sait que les extrémismes de tous bords fleurissent et prospèrent sur le discrédit de la classe politique », s’est désolé jeudi M. Juppé à propos des affaires dans lesquelles l’UMPS est enfoncée jusqu’au cou.

S’il existait en effet quelques Français se faisant encore des illusions sur la classe politique du système, les affaires Copé-Buisson-Sarkozy-Taubira devraient totalement les déciller.
Selon une enquête BVA pour i>télé, publiée hier, le climat des affaires pèse lourdement sur l’image des partis du système : 81 % des personnes interrogées estiment ainsi que ces partis sont affectés par la multiplication des scandales.
 Pour 69 % des Français (contre 54 % il y a trois ans), cette accélération des affaires est le signe d’un mal profond : celui de la corruption du système.

 Le sentiment du « tous pourris » qui touchait jusqu’à présent davantage les classes populaires est désormais partagé par une majorité de Français des catégories sociales supérieures.

Crédit photo : copie d’écran d’une vidéo. DR.

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