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dimanche 9 février 2014

Popularité: Manuel Valls dévisse de 12 points et passe derrière Najat Vallaud-Belkacem

Créé le 09/02/2014 à 17h50 -- Mis à jour le 09/02/2014 à 22h16  
SONDAGE - Dans le baromètre Clai-Metronews-LCI, réalisé par l'institut OpinionWay...
 
Un mauvais mois de février pour Manuel Valls.
 Sa cote de satisfaction a dévissé de 12 points en février sur un mois dans le baromètre Clai-Metronews-LCI, réalisé par l'institut OpinionWay et publié dimanche.
Le ministre de l'Intérieur, habitué à la première marche du podium gouvernemental, s'y retrouve à la cinquième place, sa cote étant passée de 57 points en janvier à 45 en février.
 
 
Il est devancé par Najat Vallaud-Belkacem, (Porte-parole, Femmes) en tête avec 49% de satisfaction (-1), Laurent Fabius (Affaires étrangères), inchangé à 48%, Jean-Yves Le Drian (Défense), qui abandonne 6 points à 45%, et Aurélie Filippetti (Culture, 45%, -2).

Populaire depuis sa prise de fonction place Beauvau au vu des enquêtes d'opinion, Manuel Valls a enregistré début 2014 une chute mesurée par plusieurs instituts de sondages: -9 points à 48% d'opinions positives chez Harris Interactive, -6 points à 49% dans le baromètre mensuel BVA, -7 pts à 31% pour l'institut YouGov. Il avait aussi cédé la tête du tableau de bord mensuel des personnalités (-7 pts, 61%) Ifop pour Paris-Match, publié le 14 janvier.

Mythe de Narcisse

Interrogé sur cette érosion lors de l'émission «Des paroles et des actes» jeudi sur France 2, Manuel Valls avait assuré «regarder les sondages avec intérêt» mais pas «en permanence», évoquant le mythe de Narcisse pour illustrer sa volonté de ne pas finir noyé dans sa propre image.
 «Pour comprendre cette chute brutale, il faut rappeler que la vague de janvier avait été réalisée juste avant les décisions judiciaires d’interdiction du spectacle de Dieudonné», commente Opinionway.
 
Depuis, ont été «annoncés les résultats de l’observatoire de la délinquance et Manuel Valls est intervenu plusieurs fois sur des thématiques hors de son périmètre ministériel, dénonçant notamment l’émergence d’un +tea party à la française+.
 
Visiblement, le ministre, qui bénéficiait jusque là d’une forte popularité à droite, a mécontenté cet électorat», selon l'institut.
 
Avec AFP

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