Si les Verts n’existaient pas, il ne faudrait surtout pas les inventer. Quoique…
Si les Verts n’existaient pas, il ne faudrait surtout pas les inventer.
Quoique…
Étant donné l’actuelle conjoncture, les occasions de se taper la panse de rire ne sont pas si fréquentes.
Ainsi, les manifestations de ce samedi dernier, à Nantes, contre la construction éventuelle et sans cesse repoussée de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Comme souvent, le début du happening est toujours « bon enfant », comme généralement dit dans les médias.
Soit un rassemblement de végétaliennes et de punks à chien, de stagiaires de l’Éducation nationale et de fanas du calendrier maya, de Bonnets rouges égarés et de joueurs de djembé.
Et derrière, comme souvent et toujours, ceux qui veulent en découdre.
Pourquoi pas, après tout.
Prendre le pouvoir par tous les moyens, même légaux, le truc remonte à l’Action française du siècle dernier.
Mais, dans leur désir de bien faire, même en s’énervant un peu au passage, la fin de cortège aura néanmoins dévasté une dizaine de boutiques et blessé presque autant de policiers.
Aussitôt, Manuel Valls, entre inspecteur Clouseau (La Panthère rose) et Adolfo Ramirez (Papy fait de la résistance), tape du poing sur la table en dénonçant « l’ultra-gauche », tandis que le Journal du Dimanche évoque une « manif écolo dégénérant en guérilla urbaine »…
Un peu comme dans les séries télévisées, qu’on ne comprend pas toujours lorsqu’on a manqué un épisode, c’est ici une saison entière qui nous a échappé.
Car on pensait, à en croire ce brave Manu, que ce qui menaçait la France se résumait à une horde de barbares vêtus de Burberry, de Cyrillus et de carrés Hermès à clous, prête à en découdre à coups de poussettes ou de biberons, et pas loin de transformer leur imposante progéniture en bambins candidats à l’attentat-suicide.
Bref, une gigantesque pignolade propre à repeindre les murs jusqu’au plafond.
Dans le genre hallucination collective – à côté, les apparitions de Fatima, c’est du Garcimore –, voilà que Cécile Duflot assure, en tant que ministre du gouvernement, dont elle est pourtant partie prenante : « Plutôt deux fois qu’une ! Je suis de cœur avec eux [ces manifestants, NDLR] et ils le savent ! »
Les communistes avaient conceptualisé le soutien au gouvernement sans participation.
Là, c’est la participation sans soutien.
En bonne logique, Jean-Marc Ayrault aurait dû taper du poing sur la table et congédier la chipie en chef.
Nada et peau de zobi.
Certes, le poids électoral des Verts aux prochaines échéances électorales, municipales ou européennes, n’est pas à négliger.
Pour les amateurs de prospective politicienne, cela peut aussi signifier que le CDD de Jean-Marc Ayrault arriverait à terme.
Et qu’un remaniement ministériel pourrait bien pointer le bout du nez.
Dans les gazettes, nos confrères s’agitent.
Le nom de Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, revient souvent.
Quelle trouvaille !
Le changement pour maintenant ?
Bartolone, et pourquoi pas le fantôme de Pierre Mauroy, tant qu’on y est…
À y mieux réfléchir, le problème de ce gouvernement n’est pas qu’il campe à gauche – ce qui est bien légitime, les urnes ayant parlé – mais qu’il mouline du vide à grand renfort de rien.
Inaptes et ineptes, en d’autres termes.
Quoique…
Étant donné l’actuelle conjoncture, les occasions de se taper la panse de rire ne sont pas si fréquentes.
Ainsi, les manifestations de ce samedi dernier, à Nantes, contre la construction éventuelle et sans cesse repoussée de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Comme souvent, le début du happening est toujours « bon enfant », comme généralement dit dans les médias.
Soit un rassemblement de végétaliennes et de punks à chien, de stagiaires de l’Éducation nationale et de fanas du calendrier maya, de Bonnets rouges égarés et de joueurs de djembé.
Et derrière, comme souvent et toujours, ceux qui veulent en découdre.
Pourquoi pas, après tout.
Prendre le pouvoir par tous les moyens, même légaux, le truc remonte à l’Action française du siècle dernier.
Mais, dans leur désir de bien faire, même en s’énervant un peu au passage, la fin de cortège aura néanmoins dévasté une dizaine de boutiques et blessé presque autant de policiers.
Aussitôt, Manuel Valls, entre inspecteur Clouseau (La Panthère rose) et Adolfo Ramirez (Papy fait de la résistance), tape du poing sur la table en dénonçant « l’ultra-gauche », tandis que le Journal du Dimanche évoque une « manif écolo dégénérant en guérilla urbaine »…
Un peu comme dans les séries télévisées, qu’on ne comprend pas toujours lorsqu’on a manqué un épisode, c’est ici une saison entière qui nous a échappé.
Car on pensait, à en croire ce brave Manu, que ce qui menaçait la France se résumait à une horde de barbares vêtus de Burberry, de Cyrillus et de carrés Hermès à clous, prête à en découdre à coups de poussettes ou de biberons, et pas loin de transformer leur imposante progéniture en bambins candidats à l’attentat-suicide.
Bref, une gigantesque pignolade propre à repeindre les murs jusqu’au plafond.
Dans le genre hallucination collective – à côté, les apparitions de Fatima, c’est du Garcimore –, voilà que Cécile Duflot assure, en tant que ministre du gouvernement, dont elle est pourtant partie prenante : « Plutôt deux fois qu’une ! Je suis de cœur avec eux [ces manifestants, NDLR] et ils le savent ! »
Les communistes avaient conceptualisé le soutien au gouvernement sans participation.
Là, c’est la participation sans soutien.
En bonne logique, Jean-Marc Ayrault aurait dû taper du poing sur la table et congédier la chipie en chef.
Nada et peau de zobi.
Certes, le poids électoral des Verts aux prochaines échéances électorales, municipales ou européennes, n’est pas à négliger.
Pour les amateurs de prospective politicienne, cela peut aussi signifier que le CDD de Jean-Marc Ayrault arriverait à terme.
Et qu’un remaniement ministériel pourrait bien pointer le bout du nez.
Dans les gazettes, nos confrères s’agitent.
Le nom de Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, revient souvent.
Quelle trouvaille !
Le changement pour maintenant ?
Bartolone, et pourquoi pas le fantôme de Pierre Mauroy, tant qu’on y est…
À y mieux réfléchir, le problème de ce gouvernement n’est pas qu’il campe à gauche – ce qui est bien légitime, les urnes ayant parlé – mais qu’il mouline du vide à grand renfort de rien.
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