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samedi 1 février 2014

Et maintenant, le cannabis pour tous !


hollande

Le 1 février 2014

    
 
L'usage entraînera probablement un aller sans retour dans la maladie schizophrénique pour 20 % des consommateurs — adolescents et jeunes adultes.

Le cannabis pour tous, c’est une marotte chez les socialo-écolos. En 2012, Vincent Peillon avait déclenché l’ire de l’opposition en affirmant sa dépénalisation constituer « un sujet majeur », rejoignant ainsi l’ancien ministre de l’Intérieur, Daniel Vaillant, lequel réclamait en 2003 la légalisation de la consommation personnelle du cannabis à travers un contrôle de la production et de l’importation.
Dans la droite ligne des ministres précités, madame Esther Benbassa et les écologistes viennent de déposer au Sénat une proposition de loi pour autoriser l’usage contrôlé du cannabis.
Les principales mesures énoncées font état d’une vente tout à fait comparable à celle des cigarettes.
Vente au détail sous la forme habituelle de paquets, lesquels devront mentionner la composition des substances utilisées, indiquer la teneur en tétrahydrocannabinol – la substance active du cannabis — sans oublier un message à caractère sanitaire tel que le projet ne le précise pas, mais que l’on peut aisément imaginer : « Fumer tue », ou « Abus dangereux ». Légaliser ce qui peut être mortel, c’est un beau et Vert projet.

 
Le joint d’aujourd’hui ne ressemble plus du tout à celui que se passaient, assis en cercle, les hippies dans les années 70.
L’INSERM a révélé l’innovation de techniques de plus en plus sophistiquées qui ont fait passer le taux de THC de 10 mg dans un joint moyen à 150 mg, décuplant ainsi les effets psychoactifs sur le cerveau.
 Les effets d’un unique joint perdurent plusieurs jours, entraînant perte de la volonté, de la motivation et de la concentration.
À ceux qui croient encore à la fable des éléphants roses à pois verts, l’usage de cette drogue, s’il ne peut à lui seul être tenu pour responsable de troubles psychiatriques graves, entraînera probablement un aller sans retour dans la maladie schizophrénique pour 20 % des consommateurs — adolescents et jeunes adultes. [PDF]
À une époque où le principe de précaution est évoqué à tout bout de champ, les parents d’adolescents atteints apprécieront.
 
En vérité, grâce la légalisation, les écolos-socialos feront d’une pierre deux coups.
Non seulement les ventes rapporteront gros à l’État, mais de façon concomitante avec les nouvelles pédagogies, elles permettront d’accélérer le processus de décervelage de nos enfants.
En outre, les usagers réguliers, qui ne se satisferont pas du taux de THC en trop faible quantité que contiendront les cigarettes en vente libre, se tourneront inévitablement (comme c’est le cas aujourd’hui) vers des points de vente illégaux qui leur garantiront les effets psychoactifs recherchés.
 
Aussi, quand Éric Ciotti, député UMP, exprime le souhait d’instaurer un dépistage obligatoire de produits stupéfiants au moins une fois par an dans les écoles, la réponse de Vincent Peillon « Une fois par an, si ça suffisait ! » démontre tout le cynisme du ministre de l’Éducation nationale favorable à la dépénalisation.
 
NDLR : Mi-janvier 2014, Boulevard Voltaire a interrogé ses lecteurs sur les projets de dépénalisation. Voici les résultats de ce sondage :
 
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