En laissant Valls orchestrer seul l’offensive, son propre camp semble espérer autre chose que la mise au pilori médiatique du saltimbanque...
Les commentaires sur « l’affaire Dieudonné » se font autour de quelques arguments rabâchés de part et d’autre, mais personne, semble-t-il, n’envisage qu’elle ne serait peut-être qu’un simple prétexte : et si Manuel Valls, obsédé qu’il est par ses ambitions personnelles – Matignon au plus tôt, l’Élysée dans trois ans – n’avait pas vu le coup venir ? S’il était tombé dans un piège ?
Piège nullement tendu par le sulfureux humoriste, mais par une (grande) partie de son propre camp qui supporte de moins en moins sa morgue et ses ambitions ?
Depuis deux ans, on ne cesse de s’interroger sur la popularité de Manuel Valls dans l’opinion publique, tandis que celles du Premier ministre ou du Président se sont effondrées et peinent à ne pas être englouties…
Ne suppute-t-on pas à tout bout de champ qu’il pourrait bientôt remplacer Jean-Marc Ayrault à la tête du gouvernement ?
Ce, alors même qu’il est loin de faire l’unanimité au PS qui regorge d’ambitieux, d’hier et d’aujourd’hui… sans parler de la détestation qu’il inspire aux dirigeants d’Europe Écologie Les Verts après quelques tirades – sans suite ! – sur les Roms.
Et ses désaccords et sa rivalité avec le ministre de la Justice à propos, notamment, de la réforme pénale… oubliés ?
En août dernier encore, BFMTV n’annonçait-il pas : « Entre Taubira et Valls, la guerre est déclarée » ?
Aujourd’hui, ce serait l’union sacrée autour de Manuel Valls ?
Qui peut le croire ?
Contre Dieudonné, justement, n’est-ce pas Christiane Taubira qui aurait dû être à l’offensive ?
Elle s’est montrée, c’est le moins qu’on puisse dire, étrangement en retrait…
Oublie-t-on, toujours, que le credo de Dieudonné M’Bala M’Bala a longtemps été le sien : la discrimination envers leur communauté respective – les Noirs – ce, avant que l’antisionisme ne devienne obsessionnel chez l’ex-partenaire d’Élie Semoun ?
En laissant Manuel Valls orchestrer seul l’offensive anti-Dieudonné, son propre camp, étrangement observateur, semble espérer autre chose que la mise au pilori médiatique du saltimbanque, loin de faire l’unanimité dans l’opinion publique.
D’autant que des voix se sont élevées de part et d’autre pour s’étonner de l’impunité dont ont bénéficié, jusqu’à présent, les Femen de la part du ministère de l’Intérieur et que Leonarda et sa tribu menacent de repointer sous peu leurs vilains museaux en France…
Louis Joxe, prédécesseur de Valls place Beauvau et Jack Lang, ancien ministre de la Culture, ont ouvertement critiqué sa stratégie – maladroite pour l’un ; nocive, pour l’autre – tandis que Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’homme (LDH), estime que « le juge n’a pas fait prévaloir la liberté d’expression sur l’interdit, et c’est une décision qui est lourde de périls. »
Dieudonné vient d’annoncer publiquement qu’« il n’y a plus d’affaire Dieudonné », puisqu’il renonçait à son spectacle controversé – Le Mur –, étant prêt à en interpréter un autre où « il n’y aura pas les propos visés ».
Dit-il, en tout cas… Sortie (provisoire, sans doute) du saltimbanque. Reste Manuel Valls, seul, auréolé d’une victoire juridiquement discutable… et revêtu d’une vilaine tunique de Nessus de fossoyeur de la liberté d’expression.
Vendredi soir, justement, Les Guignols de l’Info se sont ouvertement moqués de lui et de sa « police des spectacles »…
Après l’offensive anti-Dieudonné, l’offensive anti-Valls ?
Piège nullement tendu par le sulfureux humoriste, mais par une (grande) partie de son propre camp qui supporte de moins en moins sa morgue et ses ambitions ?
Depuis deux ans, on ne cesse de s’interroger sur la popularité de Manuel Valls dans l’opinion publique, tandis que celles du Premier ministre ou du Président se sont effondrées et peinent à ne pas être englouties…
Ne suppute-t-on pas à tout bout de champ qu’il pourrait bientôt remplacer Jean-Marc Ayrault à la tête du gouvernement ?
Ce, alors même qu’il est loin de faire l’unanimité au PS qui regorge d’ambitieux, d’hier et d’aujourd’hui… sans parler de la détestation qu’il inspire aux dirigeants d’Europe Écologie Les Verts après quelques tirades – sans suite ! – sur les Roms.
Et ses désaccords et sa rivalité avec le ministre de la Justice à propos, notamment, de la réforme pénale… oubliés ?
En août dernier encore, BFMTV n’annonçait-il pas : « Entre Taubira et Valls, la guerre est déclarée » ?
Aujourd’hui, ce serait l’union sacrée autour de Manuel Valls ?
Qui peut le croire ?
Contre Dieudonné, justement, n’est-ce pas Christiane Taubira qui aurait dû être à l’offensive ?
Elle s’est montrée, c’est le moins qu’on puisse dire, étrangement en retrait…
Oublie-t-on, toujours, que le credo de Dieudonné M’Bala M’Bala a longtemps été le sien : la discrimination envers leur communauté respective – les Noirs – ce, avant que l’antisionisme ne devienne obsessionnel chez l’ex-partenaire d’Élie Semoun ?
En laissant Manuel Valls orchestrer seul l’offensive anti-Dieudonné, son propre camp, étrangement observateur, semble espérer autre chose que la mise au pilori médiatique du saltimbanque, loin de faire l’unanimité dans l’opinion publique.
D’autant que des voix se sont élevées de part et d’autre pour s’étonner de l’impunité dont ont bénéficié, jusqu’à présent, les Femen de la part du ministère de l’Intérieur et que Leonarda et sa tribu menacent de repointer sous peu leurs vilains museaux en France…
Louis Joxe, prédécesseur de Valls place Beauvau et Jack Lang, ancien ministre de la Culture, ont ouvertement critiqué sa stratégie – maladroite pour l’un ; nocive, pour l’autre – tandis que Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’homme (LDH), estime que « le juge n’a pas fait prévaloir la liberté d’expression sur l’interdit, et c’est une décision qui est lourde de périls. »
Dieudonné vient d’annoncer publiquement qu’« il n’y a plus d’affaire Dieudonné », puisqu’il renonçait à son spectacle controversé – Le Mur –, étant prêt à en interpréter un autre où « il n’y aura pas les propos visés ».
Dit-il, en tout cas… Sortie (provisoire, sans doute) du saltimbanque. Reste Manuel Valls, seul, auréolé d’une victoire juridiquement discutable… et revêtu d’une vilaine tunique de Nessus de fossoyeur de la liberté d’expression.
Vendredi soir, justement, Les Guignols de l’Info se sont ouvertement moqués de lui et de sa « police des spectacles »…
Après l’offensive anti-Dieudonné, l’offensive anti-Valls ?
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