Crédits photo : Andrew Winning/AP
Reçu par David Cameron pour le sommet britannique , le président n'a pas échappé à une question brute sur sa vie privée.
Depuis des semaines, les journaux britanniques font leurs choux gras de l'affaire Gayet.
La vie sentimentale du président passionne, plus que sa politique.
Depuis des semaines, les journaux britanniques font leurs choux gras de l'affaire Gayet.
La vie sentimentale du président passionne, plus que sa politique.
Un journaliste de ce quotidien conservateur s'est lancé un peu plus tard, interpellant sans égard le président lors de sa conférence de presse commune avec David Cameron:
Hollande n'a pas répondu.
Ils n'ont pas manqué un épisode du triangle amoureux formé avec Julie Gayet et l'ex-première dame Valérie Trierweiler, s'indignant de la retenue de leurs confrères français à cet égard.
Le Sun a élégamment présenté Julie Gayet à ses lecteurs par une photo seins nus datant de plus de quinze ans sur une pleine page.
Les virées nocturnes à deux roues du chef de l'État ont donné lieu à de nombreuses caricatures.
Le dessinateur Matt, du Telegraph, mettait en scène un couple anglais moyen, la femme demandant, incrédule, «Tu me trompes?» à son mari couvert d'un casque de moto dans le salon de leur cottage.
Le Daily Mail a moqué l'imbroglio diplomatique créé par l'affaire.
«Devine qui vient dîner! La Maison-Blanche se demande quelle maîtresse elle va recevoir en tant que First Lady après le scandale sexuel de François Hollande», raillait le quotidien populaire après le refus du président de clarifier la situation lors de sa conférence de presse.
Les journaux «sérieux» n'en ont pas manqué une miette.
Le séjour de Valérie Trierweiler à l'hôpital, à la Lanterne, le communiqué de rupture et son voyage en Inde ont été suivis pas à pas.
Ce vendredi encore, elle figure dans les pages International du Guardian, un bébé indien dans les bras.
L'ex-première dame, parfois comparée à «une nouvelle Diana», a attiré une certaine compassion sur son sort dans la presse, qui se frotte déjà les mains à l'annonce d'un possible livre de confessions.
Les journalistes britanniques n'en finissent pas de décortiquer ce vaudeville comme symptomatique d'un peuple qui pratiquerait l'adultère comme il va acheter sa baguette à la boulangerie.
Il est vrai que la presse d'outre-Manche ne fait guère dans la nuance quand elle s'intéresse à son voisin au sud de ses côtes.
Après la «taxe à 75%» qui a résumé les dix-huit premiers mois du quinquennat de François Hollande, l'affaire Gayet a pris le relais, avec un intérêt redoublé.
Même quand cela n'a rien à voir avec le sujet traité, les journaux britanniques se délectent à publier des photos des compagnes de nos hommes d'État.
Nicolas Sarkozy n'est jamais évoqué sans une photo de Carla Bruni à l'appui.
source
«Votre vie privée a-t-elle tourné la France en ridicule? Avez-vous toujours une relation avec Julie Gayet et regrettez-vous qu'elle ne soit pas là?»
Hollande n'a pas répondu.
Julie Gayet seins nus dans le Sun
Depuis trois semaines, les journaux britanniques s'en sont donné à cœur joie sur la vie sentimentale de François Hollande.Ils n'ont pas manqué un épisode du triangle amoureux formé avec Julie Gayet et l'ex-première dame Valérie Trierweiler, s'indignant de la retenue de leurs confrères français à cet égard.
Le Sun a élégamment présenté Julie Gayet à ses lecteurs par une photo seins nus datant de plus de quinze ans sur une pleine page.
Les virées nocturnes à deux roues du chef de l'État ont donné lieu à de nombreuses caricatures.
Le dessinateur Matt, du Telegraph, mettait en scène un couple anglais moyen, la femme demandant, incrédule, «Tu me trompes?» à son mari couvert d'un casque de moto dans le salon de leur cottage.
Le Daily Mail a moqué l'imbroglio diplomatique créé par l'affaire.
«Devine qui vient dîner! La Maison-Blanche se demande quelle maîtresse elle va recevoir en tant que First Lady après le scandale sexuel de François Hollande», raillait le quotidien populaire après le refus du président de clarifier la situation lors de sa conférence de presse.
Trierweiler, «une nouvelle Diana»
Les tabloïds ne sont pas les seuls à avoir fait leurs choux gras du feuilleton.Les journaux «sérieux» n'en ont pas manqué une miette.
Le séjour de Valérie Trierweiler à l'hôpital, à la Lanterne, le communiqué de rupture et son voyage en Inde ont été suivis pas à pas.
Ce vendredi encore, elle figure dans les pages International du Guardian, un bébé indien dans les bras.
L'ex-première dame, parfois comparée à «une nouvelle Diana», a attiré une certaine compassion sur son sort dans la presse, qui se frotte déjà les mains à l'annonce d'un possible livre de confessions.
Les journalistes britanniques n'en finissent pas de décortiquer ce vaudeville comme symptomatique d'un peuple qui pratiquerait l'adultère comme il va acheter sa baguette à la boulangerie.
Il est vrai que la presse d'outre-Manche ne fait guère dans la nuance quand elle s'intéresse à son voisin au sud de ses côtes.
Après la «taxe à 75%» qui a résumé les dix-huit premiers mois du quinquennat de François Hollande, l'affaire Gayet a pris le relais, avec un intérêt redoublé.
Même quand cela n'a rien à voir avec le sujet traité, les journaux britanniques se délectent à publier des photos des compagnes de nos hommes d'État.
Nicolas Sarkozy n'est jamais évoqué sans une photo de Carla Bruni à l'appui.
source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.