De source sûre, puisque c’est l’organe principal de diffusion de la pensée unique qui le dit : Le Monde.
Comment expliquer pareil désamour, quand nos journalistes font le job avec une conscience toute professionnelle ?
Regardez i>Télé et ses 300 manifestants à la Marche pour la vie.
Elle, qui vient de mettre en une La passion française qu’est soudain devenue Julie Gayet, et fait poser ses journalistes sur Internet avec des affichettes pro-IVG d’une indigence intellectuelle rare.
Jean-Luc Hees qui confesse que, pour stopper l’hémorragie d’auditeurs, France Inter devrait donner la parole à ceux qui pensent autrement.
Et aurait sans doute dû traiter la question de la filiation lors de la loi Taubira…
Bref, on le voit, ils font des efforts.
Alors pourquoi tant de haine ?
Ben, je sais pas, au hasard, peut-être parce qu’une bonne partie des journalistes ne connaît pas ses sujets, ne recherche plus la vérité, copie-colle des dépêches AFP, enferme les gens dans des stéréotypes autrement plus pernicieux que ceux du genre, ne les représente plus, n’accepte pas la pluralité des opinions et pratique l’excommunication médiatique ?
Ou encore, qui sait, parce que 80 % à 90 % de la profession est formatée par une idéologie gauchisante, inculquée notamment à Sciences Po et dans les écoles de journalisme, et perpétuée par l’endogamie, la reproduction sociale et le comportement panurgien des dernières têtes pensantes ?
À ce sujet, la dernière conférence de presse du chef de l’État fut éloquente : un parterre de 600 courtisans qu’il n’est même plus besoin de censurer, tant ils craignent d’être marqués au fer rouge par une question dérangeante…
Orwell n’aurait pas rêvé mieux !
Seuls deux journalistes ont eu l’audace, l’outrecuidance d’aborder l’affaire Gayet.
Et seuls deux, les mêmes, ont regretté cette mauvaise pièce de théâtre.
Alain Barluet (Le Figaro), président de l’Association de la presse présidentielle ― stalinienne ? a-t-on envie de demander ―, par un tweet dédié à celui qui n’hésitait pas à porter la plume dans la plaie : « Albert Londres, pardonne-moi ! » Et Nicolas Domenach (Marianne), par ces mots : « En assistant à la conférence de presse, au verrouillage, à la déférence des questions posées, je me suis dit : ce n’est pas possible qu’on se ridiculise à ce point-là devant la presse étrangère. »
Et si ! N’y a-t-il donc plus que Closer pour relever le gant ?
Quand l’hebdo people a divulgué la double vie du Président, les médias dominants ont attendu le communiqué de l’Élysée pour réagir, des heures après les médias étrangers, alors même que tous savaient depuis 18 mois.
Oui, ce tapis de 600 invertébrés aurait mieux fait de laisser sa place au paparazzi de la rue du Cirque.
Il en aurait eu, lui, des questions à poser.
Et des bonnes : ces trous dans votre agenda, vu le contexte, est-ce bien normal ?
Un président en scooter, la sangle du casque ouverte, est-ce bien sérieux ?
Tromper sa compagne, pour la jeunesse du pays, est-ce bien exemplaire ?
Valérie Trierweiler vivant aux crochets de l’État, est-ce bien moral ?
Pas un n’a osé.
Mais comment peut-il en être autrement, tant nos politiciens et nos journalistes sont de la même caste ?
Ils se fréquentent, se tutoient, forment des couples consanguins au possible (Hollande-Trierweiler, Montebourg-Pulvar, Baroin-Drucker, Kouchner-Ockrent, DSK-Sinclair, Peillon-Bensahel, etc.).
Parfois même, ils font dans l’échangisme : Roselyne Bachelot participe à un talk-show dérisoire, Caroline Fourest se fait militante politique, et Frédéric Mitterrand fait la navette entre le ministère de la Culture et France Inter.
Tout se mélange dans un magma informe, comme le montre l’essor du chroniqueur, petit juge sans responsabilité, hybride d’humoriste et de polémiste, tandis que les derniers qui font leur boulot sont muselés l’un après l’autre (Zemmour, Ménard, Taddeï…).
Le pauvre invité dérangeant se retrouve ainsi seul face à une meute de contradicteurs enragés.
Ainsi de Tugdual Derville (Alliance Vita) venu parler sur Arte de la détresse des femmes qui avortent.
Certains vont jusqu’à insulter leurs invités : Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Lejeune et militant pro-vie, s’est fait traiter de connard à la sortie du studio d’Europe 1, par une journaliste assise sur sa charte de déontologie.
Parfois même, on n’invite plus le moindre opposant : on reste entre soi, tous du même avis, c’est plus confortable, et on met la poussière sous le tapis.
Qui, dans les médias installés, a annoncé la plus grande manifestation depuis 30 ans en France, le 24 mars dernier ?
Qui a parlé des 730.000 pétitions adressées au Conseil économique, social et environnemental, et aussitôt jetées à la poubelle ?
Qui parle des Sentinelles, qui veillent debout devant des lieux de pouvoir depuis l’été dernier ? Qui a annoncé le Jour de colère ?
La réinformation est ainsi devenue un travail vital.
Depuis un an, les sites alternatifs explosent, et Valeurs actuelles est devenu l’hebdo de la résistance (+72 % en 2013 !).
Et on est désormais mieux informé des questions françaises par le site La Voix de la Russie, que par la Pravda des chaînes publiques, cheval de Troie de la bien-pensance au cœur des foyers.
En attendant le lancement de TV Libertés, le 30 janvier prochain.
Je vais peut-être remonter mon poste de la cave…
Alors pourquoi tant de haine ?
Ben, je sais pas, au hasard, peut-être parce qu’une bonne partie des journalistes ne connaît pas ses sujets, ne recherche plus la vérité, copie-colle des dépêches AFP, enferme les gens dans des stéréotypes autrement plus pernicieux que ceux du genre, ne les représente plus, n’accepte pas la pluralité des opinions et pratique l’excommunication médiatique ?
Ou encore, qui sait, parce que 80 % à 90 % de la profession est formatée par une idéologie gauchisante, inculquée notamment à Sciences Po et dans les écoles de journalisme, et perpétuée par l’endogamie, la reproduction sociale et le comportement panurgien des dernières têtes pensantes ?
À ce sujet, la dernière conférence de presse du chef de l’État fut éloquente : un parterre de 600 courtisans qu’il n’est même plus besoin de censurer, tant ils craignent d’être marqués au fer rouge par une question dérangeante…
Orwell n’aurait pas rêvé mieux !
Seuls deux journalistes ont eu l’audace, l’outrecuidance d’aborder l’affaire Gayet.
Et seuls deux, les mêmes, ont regretté cette mauvaise pièce de théâtre.
Alain Barluet (Le Figaro), président de l’Association de la presse présidentielle ― stalinienne ? a-t-on envie de demander ―, par un tweet dédié à celui qui n’hésitait pas à porter la plume dans la plaie : « Albert Londres, pardonne-moi ! » Et Nicolas Domenach (Marianne), par ces mots : « En assistant à la conférence de presse, au verrouillage, à la déférence des questions posées, je me suis dit : ce n’est pas possible qu’on se ridiculise à ce point-là devant la presse étrangère. »
Et si ! N’y a-t-il donc plus que Closer pour relever le gant ?
Quand l’hebdo people a divulgué la double vie du Président, les médias dominants ont attendu le communiqué de l’Élysée pour réagir, des heures après les médias étrangers, alors même que tous savaient depuis 18 mois.
Oui, ce tapis de 600 invertébrés aurait mieux fait de laisser sa place au paparazzi de la rue du Cirque.
Il en aurait eu, lui, des questions à poser.
Et des bonnes : ces trous dans votre agenda, vu le contexte, est-ce bien normal ?
Un président en scooter, la sangle du casque ouverte, est-ce bien sérieux ?
Tromper sa compagne, pour la jeunesse du pays, est-ce bien exemplaire ?
Valérie Trierweiler vivant aux crochets de l’État, est-ce bien moral ?
Pas un n’a osé.
Mais comment peut-il en être autrement, tant nos politiciens et nos journalistes sont de la même caste ?
Ils se fréquentent, se tutoient, forment des couples consanguins au possible (Hollande-Trierweiler, Montebourg-Pulvar, Baroin-Drucker, Kouchner-Ockrent, DSK-Sinclair, Peillon-Bensahel, etc.).
Parfois même, ils font dans l’échangisme : Roselyne Bachelot participe à un talk-show dérisoire, Caroline Fourest se fait militante politique, et Frédéric Mitterrand fait la navette entre le ministère de la Culture et France Inter.
Tout se mélange dans un magma informe, comme le montre l’essor du chroniqueur, petit juge sans responsabilité, hybride d’humoriste et de polémiste, tandis que les derniers qui font leur boulot sont muselés l’un après l’autre (Zemmour, Ménard, Taddeï…).
Le pauvre invité dérangeant se retrouve ainsi seul face à une meute de contradicteurs enragés.
Ainsi de Tugdual Derville (Alliance Vita) venu parler sur Arte de la détresse des femmes qui avortent.
Certains vont jusqu’à insulter leurs invités : Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Lejeune et militant pro-vie, s’est fait traiter de connard à la sortie du studio d’Europe 1, par une journaliste assise sur sa charte de déontologie.
Parfois même, on n’invite plus le moindre opposant : on reste entre soi, tous du même avis, c’est plus confortable, et on met la poussière sous le tapis.
Qui, dans les médias installés, a annoncé la plus grande manifestation depuis 30 ans en France, le 24 mars dernier ?
Qui a parlé des 730.000 pétitions adressées au Conseil économique, social et environnemental, et aussitôt jetées à la poubelle ?
Qui parle des Sentinelles, qui veillent debout devant des lieux de pouvoir depuis l’été dernier ? Qui a annoncé le Jour de colère ?
La réinformation est ainsi devenue un travail vital.
Depuis un an, les sites alternatifs explosent, et Valeurs actuelles est devenu l’hebdo de la résistance (+72 % en 2013 !).
Et on est désormais mieux informé des questions françaises par le site La Voix de la Russie, que par la Pravda des chaînes publiques, cheval de Troie de la bien-pensance au cœur des foyers.
En attendant le lancement de TV Libertés, le 30 janvier prochain.
Je vais peut-être remonter mon poste de la cave…
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