Par Ivan Rioufol le 31 janvier 2014 0h01
Il savait que sa promesse solennelle d’une baisse du chômage fin 2013 était intenable dans une économie en berne.
La raison suffisait à s’en persuader.
Même s’il a reconnu son échec, mardi, sa faute a été de maintenir crânement ce pari ridicule, qui souligne une incompétence.
Les chiffres sont, en effet, sans appel : en 2013, les demandeurs d’emploi ont augmenté de 5,7 %. Ce n’est ni une "stabilisation" ni moins encore une "inversion", comme l’assure la propagande gouvernementale.
C’est, en revanche, une récidive :
en 2012, le président avait aussi promis de ramener, fin 2013, le déficit public de 4,5 % à 3 %. "Impératif non négociable", avait surenchéri Pierre Moscovici en assurant que ce non-respect serait "un appel au meurtre".
La France est, au mieux, dirigée par des amateurs.
Les thuriféraires socialistes, à la servilité attendrissante, se pâment ces jours-ci devant la capacité du chef de l’État à "clarifier".
Ils croient voir l’homme d’État dans la détermination avec laquelle il a congédié sa compagne, samedi, dans un communiqué qu’il a dicté à l’AFP : "Je fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler."
Je, je, je. Harlem Désir, aux manettes de l’applaudimètre, assure que le satrape est "une personnalité très humaine, très sensible".
Les féministes, promptes à pétitionner contre le machisme, ne disent rien du licenciement en 18 mots de l’indésirable.
L’électorat féminin appréciera la goujaterie du défenseur de la "dignité des femmes".
Ainsi s’affirme le cynisme d’un président qui ne tient aucun de ses engagements.
Nombreux sont les trahis.
La colère française n’en finit pas de croître contre le pouvoir qui, bien qu’averti de l’exaspération de la société, se comporte en despote et en pyromane. (La suite ici)
La désinvolture de François Hollande rend sa présidence révoltante.
Il savait que sa promesse solennelle d’une baisse du chômage fin 2013 était intenable dans une économie en berne.
La raison suffisait à s’en persuader.
Même s’il a reconnu son échec, mardi, sa faute a été de maintenir crânement ce pari ridicule, qui souligne une incompétence.
Les chiffres sont, en effet, sans appel : en 2013, les demandeurs d’emploi ont augmenté de 5,7 %. Ce n’est ni une "stabilisation" ni moins encore une "inversion", comme l’assure la propagande gouvernementale.
C’est, en revanche, une récidive :
en 2012, le président avait aussi promis de ramener, fin 2013, le déficit public de 4,5 % à 3 %. "Impératif non négociable", avait surenchéri Pierre Moscovici en assurant que ce non-respect serait "un appel au meurtre".
La France est, au mieux, dirigée par des amateurs.
Les thuriféraires socialistes, à la servilité attendrissante, se pâment ces jours-ci devant la capacité du chef de l’État à "clarifier".
Ils croient voir l’homme d’État dans la détermination avec laquelle il a congédié sa compagne, samedi, dans un communiqué qu’il a dicté à l’AFP : "Je fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler."
Je, je, je. Harlem Désir, aux manettes de l’applaudimètre, assure que le satrape est "une personnalité très humaine, très sensible".
Les féministes, promptes à pétitionner contre le machisme, ne disent rien du licenciement en 18 mots de l’indésirable.
L’électorat féminin appréciera la goujaterie du défenseur de la "dignité des femmes".
Ainsi s’affirme le cynisme d’un président qui ne tient aucun de ses engagements.
Nombreux sont les trahis.
La colère française n’en finit pas de croître contre le pouvoir qui, bien qu’averti de l’exaspération de la société, se comporte en despote et en pyromane. (La suite ici)
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