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dimanche 15 décembre 2013

Des p’tits beurs de Terra Nova au chiffon rouge Taubira


traitres

Le 15 décembre 2013



La volonté délibérée de casser la France se nomme une forfaiture, pour ne pas dire une trahison.

« Je pense qu’elle a été choisie parce que sa couleur pourrait servir de bouclier quand elle aurait à proposer des choses inacceptables. »

 De l’art indélicat, mais juste, de Jean-Marie à mettre les pieds dans les acras : Taubira agitée comme une muleta devant l’infâme à tête de taureau, et des réformes sociétales pour enfumer le populo, lui donner un os à ronger par un Hollande plus vicelard que l’on croyait.
Duflot dénonça la dégueulasserie du centaure, mais ne trouva rien à redire à un Zemmour qui fit de Taubira un portrait similaire, ajoutant à la charge en incompétence les jolis minois de Yade et de Dati.
 La mère Thénardier a ses indignations sélectives, mais le sens de la famille.


Le dernier étage de la fusée communautariste du multiculturalisme français fut conçu par Terra Nova, là où nos maîtres à penser socialistes, héritiers de la fondation Saint-Simon, donnent la réplique à leurs compères du Siècle.
 La chimère d’une France black-blanc-beur devint leur machine de guerre électorale, jouant les beurs et les renois contre les p´tits blancs, attisant les braises communautaires.
Nous avons échappé au vote des étrangers, mais pour combien de temps ?
 Ils bénéficient déjà des droits du pote et du citoyen et de notre sollicitude invétérée.
 
Les énarques, ceux de Terra Nova compris, naguère commis de l’État et gardiens de l’unité nationale, sont passés avec armes et bagages au multiculturalisme.
 Un signe qui ne trompe pas, le nom des promotions de l’ENA : autrefois héros nationaux et valeurs républicaines ; depuis quinze ans, une caverne d’Ali Baba où Michel Debré ne retrouverait pas ses bébés : éloge de l’islam « tolérant » d’Averroès, célébration de chefs d’État étrangers (Senghor, Mandela sans de Klerk, Willy Brandt et pas Adenauer) et béatification des vivants (Badinter, Veil), certifiés casher, évidemment.

On atteint le sommet de l’hystérie furieuse et de l’universalisme assassin, quand le ministre des Affaires étrangères fait le panégyrique du général Giáp, le boucher de Điện Biên Phủ, et quand Hollande pleurant Madiba met les drapeaux en berne, et que les médias se taisent sur l’échec de la nation arc-en-ciel, le séparatisme après l’apartheid comme solution de moindre mal entre des communautés qui se détestent.

Que vont-ils nous inventer à la disparition de Mugabe : un super méchoui de fermiers blancs, halal bien entendu ?
 Si tout cela n’était si triste, on s’en taperait sur le ventre.
Avec Dati et Taubira, on voit où le pays a sombré.
 La fonction de garde des Sceaux, la plus symbolique qui soit, car en charge de la signature de l’État, a été confiée à des personnes qui ne la méritaient pas, pour une fonction d’affichage, pour leur capacité à diviser l’opposition et à cliver le pays.

La volonté délibérée de casser la France se nomme une forfaiture, pour ne pas dire une trahison.

 Le machiavélisme hollandien aura permis de resserrer les rangs d’une gauche agonisante, via le battage du Taubirathon, au prix de faire de l’antiracisme une guerre de religion et de mettre la nation à feu et à sang.

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