On ne change pas un premier ministre qui perd à deux mois des élections.
Malgré la boulette de trop sur le rapport des « fous » de la France migratoire, il pourrait passer les fêtes.
Au retour, il devra assumer la campagne des municipales, voire des européennes et ensuite gicler. Mais le président trouve le temps long et ne le supporte plus.
Il est à la recherche d’un plan B et d’une fenêtre de tir, juste avant le 1er de l’an.
On dit que Delanoë serait très intéressé malgré ses démentis. Mais l’entrée en fanfare du « mariage pour tous » à Matignon en fait encore hésiter certains.
Aubry parait également une possibilité.
On dit que Delanoë serait très intéressé malgré ses démentis. Mais l’entrée en fanfare du « mariage pour tous » à Matignon en fait encore hésiter certains.
Aubry parait également une possibilité.
Valls déclencherait une rupture de la fragile majorité et même au sein du PS.
Les plus judicieux auraient avancé le nom d’Hubert Védrine, une lucide intelligence incontestable. Mais Védrine n’est certes pas un socialiste convaincu et son tempérament devrait le dissuader de quitter le monde de la réflexion planétaire pour la cuisine politicienne.
Les plus retords restent favorable à une dissolution, avec une déroute parlementaire et la nomination à Matignon de Juppé… machiavélique.
Les plus retords restent favorable à une dissolution, avec une déroute parlementaire et la nomination à Matignon de Juppé… machiavélique.
Certains affirment : « Juppé a mis 10 ans pour être à nouveau apprécié, il mettra un mois pour être à nouveau détesté ».
L’homme qui a amené la gauche par la dissolution, revenir par la dissolution ce serait tout de même amusant.
Alors sont-ils condamnés à tenir en attendant une divine surprise économique et sociale ?
Peut-être. Affaibli par 18 mois de crises multiples sur fond d’impopularité record en 2013, le tandem formé par François Hollande et Jean-Marc Ayrault est condamné au rebond en 2014, année électorale dont l’exécutif espère qu’elle sera celle de l’embellie.
« 2014, ce sera une année de transition“, veut croire son entourage.
« Le président a dit qu’il y aurait deux phases dans le quinquennat.
Ce sera la dernière année de la phase du redressement ».
« La transition c’est maintenant », franchement comme on dit en langage « djeune » ça ne va pas le faire.
Hollande-Ayrault vus par Sapin c’est savoureux.
Hollande-Ayrault vus par Sapin c’est savoureux.
François Hollande serait-il sadique et Jean-Marc Ayrault masochiste?
C’est ce qu’insinue Michel Sapin dans une formule savoureuse publiée dans Libération .
Du moins voit-il ainsi les relations entre un président et son premier ministre.
«Pour protéger la fonction présidentielle, François a besoin d’une vraie distanciation avec son premier ministre», explique le ministre de l’Économie, qui s’estime «trop proche» du chef de l’État pour viser Matignon.
«Il y a une forme de relation sado-maso entre un président et son premier ministre.
On se fait forcément mal.
Moi, je n’ai pas trop envie de lui en faire, ni qu’il m’en fasse», confie cet ami de longue date de François Hollande.
Les Français non plus n’ont pas tellement envie que le président leur fasse mal… mais en attendent-ils encore du bien ?
Raoul Fougax
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